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Related: Police, prison, justice • Juin 2020 • Violences Policières • ArticlesMeurtres et mensonges d'État : la police française a tué au moins 12 personnes durant le confinement Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, c’est 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français. Le macabre bilan
Nous voulons la traçabilité des contrôles d’identité pour démanteler le racisme au sein de la police - ~ le mouvement Nous sommes en train de gagner ! Partout dans le monde, nous sommes des centaines de milliers à manifester pour dénoncer le racisme au sein de la police. Mardi dernier, nous étions au moins 40 000 devant le Tribunal de Grande Instance, à Paris, à demander justice pour Adama Traoré, tué aux mains des gendarmes le 19 juillet 2016. Lundi 8 juin, Emmanuel Macron a été forcé de demander au gouvernement « d’accélérer » sur le sujet et, l’après-midi même, Christophe Castaner a annoncé l’abandon de l’interpellation par « étranglement » par les forces de l’ordre.
Loi Sécurité globale : enquête ouverte contre un commissaire filmé en train de matraquer un manifestant - Le Parisien La scène est violente. Plusieurs manifestants sont assis ce samedi sur un muret de la place de la République alors que la manifestation contre la loi « Sécurité globale » - qui a réuni près de 6000 personnes à Paris - prend difficilement fin. Face à eux un commissaire de police en tenue de maintien de l'ordre. Maurice Rajsfus, encyclopédie des violences policières Les fiches bristol sont si serrées dans leur boîte en plastique qu’il peine à les sortir. Maurice Rajsfus feuillette certains des articles qu’il a, sur plus de quatre décennies, soigneusement découpés et collés sur chacune de ces feuilles cartonnées : «Tous les soirs, quand je rentrais de mon boulot, je m’attaquais à ça.» L’homme de 91 ans sait ce qu’il cherche - un article du 4 mai 1979 - mais ne le retrouve pas. Il s’attarde donc sur d’autres fiches, d’autres faits. Assis à la petite table du salon-cuisine de son appartement de Cachan (Val-de-Marne), il se replonge dans la presse de la fin des années 70. Maurice Rajsfus tombe sur un article au titre lapidaire : «S’estimant menacé, un policier tire : un mort».
[PANDÉMIE RACISTE ET ANTIRACISME VIRAL] De quoi George Floyd est-il le nom ? Jamila Mascat, 7 juin 2020, La Révolution Permanente Le nom de George Floyd n’est qu’un nom parmi bien d’autres. Trop d’autres. L’énième, et pas même le dernier, d’une très longue série de meurtres racistes perpétrés par les forces de police aux Etats-Unis et dans le monde entier. Le nom de George Floyd n’est qu’un nom parmi bien d’autres.
Avec Siri, il est possible de filmer son interpellation policière Le 25 mai, l’Afro-Américain George Floyd décédait sous la pression du genou d’un officier de police lors de son interpellation. La scène de son décès a été filmée par des passants puis partagée sur les réseaux sociaux, suscitant une vive émotion dans plusieurs pays du monde. Depuis cette date, de nombreuses villes manifestent afin de mettre en lumière les questions du racisme et des violences policières. Plusieurs sociétés ont également pris position ou fait des dons afin de faire évoluer la situation. Dans ce contexte social particulier, un utilisateur américain a dévoilé un nouveau raccourci iOS qui vise à filmer son interpellation policière afin de se protéger de potentielles violences des forces de l’ordre. En effet, en disant « Dis Siri, je me fais arrêter », il est possible de lancer la vidéo sur son iPhone pour enregistrer des images de la scène, ce qui peut s’avérer utile —comme le montre le décès de George Floyd.
Décès suite à une intervention policière : les deux-tiers des affaires ne débouchent sur aucun procès « Je peux vous assurer qu’il n’y a aucune impunité pour la police ». Invité par le journal Le Parisien début juin, le directeur général de la Police nationale, Frédéric Veaux, se veut catégorique face aux lecteurs désireux d’obtenir des explications, dans le contexte d’une mobilisation d’une ampleur inédite contre les brutalités policières [1]. Depuis la mort de George Floyd aux États-Unis et à l’appel du Comité Adama, du nom de ce jeune homme mort pendant son arrestation à Beaumont-sur-Oise en juillet 2016, plusieurs dizaines de milliers de manifestants descendent dans la rue pour obtenir « vérité et justice pour toutes les victimes de la police ou de la gendarmerie ». Aucune impunité ? Plusieurs fins de non-recevoir judiciaires sont tombées ces derniers mois.
Réflexions sur le problème raciste Depuis les 100 000 participants de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, les militant.e.s de la cause antiraciste et anti-violences policières n’étaient jamais parvenus à rassembler autant de manifestants dans les rues de Paris. C’est probablement chose faite avec le rassemblement du 2 juin et la manifestation du 13 juin 2020 organisée par le comité Vérité et Justice pour Adama Traoré. L’accélération de la temporalité antiraciste en France et à travers le monde à la suite du meurtre de George Floyd pose certaines questions centrales dans l’analyse des racismes et des anti-racismes.
Les violences policières sont le reflet d’un échec Editorial du « Monde ». La manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites, jeudi 9 janvier, a été émaillée à nouveau par ce qu’il faut bien appeler, sans s’encombrer de guillemets, des violences policières. Les multiples vidéos montrant des manifestants frappés au sol par des fonctionnaires, ou encore celle où l’on voit un agent tirant à bout portant au LBD – le parquet de Paris a ouvert une enquête sur ce geste extrêmement dangereux – suffiraient à révulser n’importe quel citoyen. Les forces de l’ordre social, par Laurent Bonelli (Le Monde diplomatique, juillet 2020) Les images de l’agonie de George Floyd, étouffé par un policier de Minneapolis sous le regard impassible de ses collègues, ont déclenché une vague de protestation d’une ampleur inhabituelle aux États-Unis. Des centaines de milliers de personnes se sont réunies un peu partout sur le territoire pour dénoncer avec véhémence, parfois avec violence, le traitement discriminatoire des minorités par la police. Quelques jours plus tard, des dizaines de milliers de manifestants se rassemblaient à Paris et dans plusieurs villes françaises, à l’appel du comité Vérité et justice pour Adama, constitué en mémoire d’Adama Traoré, qui avait trouvé la mort en juillet 2016 après son interpellation par des gendarmes. Aux côtés de simples citoyens défilaient des personnalités politiques de premier plan, alors que le mouvement recevait le soutien de vedettes du cinéma, du football ou de la chanson. Il a même rapidement arraché au ministre de l’intérieur, M. « Théorie de la vitre brisée »
« En envoyant des individus armés pour gérer les problèmes sociaux, on augmente le risque de blessures ou de morts 17 juin 2020 Basta ! : Le mouvement de protestation qui suit la mort de George Floyd, tué par des policiers le 30 mai à Minneapolis (Minnesota), est-il différent des précédents par son ampleur, son organisation ou ses revendications et, peut-être, ses conséquences politiques ? Magda Boutros [1] : Dans les familles noires aux États-Unis, chaque génération, des grands-parents aux petits-enfants, a vécu des moments similaires : des révoltes après l’assassinat de Martin Luther King en 1968, des révoltes quand des officiers de police ont tabassé à mort Arthur McDuffie à Miami (1979) et qu’ils ont été acquittés, puis quand des officiers ont tabassé Rodney King à Los Angeles (1991) et ont été acquittés, et après que la police a tué Michael Brown à Ferguson en 2014. Les manifestations d’aujourd’hui s’inscrivent dans cette histoire, celle de la continuité des brutalités policières et du racisme. Dans le mouvement actuel qui a suivi la mort de George Floyd, on observe cependant quelques transformations.
Violences policières : Christophe Castaner annonce le retrait immédiat des grenades explosives GLI-F4 Le ministre de l'Intérieur a "pris la décision de les retirer de l'usage" dès maintenant. La GLI-F4 est régulièrement accusée de provoquer de graves blessures chez des manifestants. C'est la fin de l'utilisation des grenades GLI-F4 par les forces de l'ordre. fait désormais partie de Verizon Media Yahoo fait partie de Verizon Media.. Verizon Media et ses partenaires ont besoin de votre consentement pour accéder à votre appareil et utiliser vos données, notamment votre position géographique, afin de comprendre vos centres d’intérêt, de diffuser des publicités personnalisées et de mesurer leur efficacité. Verizon Media vous présentera également des publicités personnalisées sur les produits de ses partenaires. En savoir plus.