<em>Le Sacre de l’empereur Napoléon Ier</em> : une œuvre clé Après le consulat à vie établi en 1802, le Conseil d’État, s’inspirant du mythe de Charlemagne, suggère en 1804 l’instauration du régime impérial. Une nouvelle constitution confie le gouvernement de la République à Napoléon Bonaparte, qui devient empereur héréditaire. Le sacre, dont l’organisation est confiée à Ségur, grand maître des cérémonies, assisté du premier chambellan, Rémusat, est prévu à Notre-Dame. Percier et Fontaine réalisent les décors, faisant de l’intérieur gothique un temple romain, tandis qu’Isabey prend en charge les habits et les poupées costumées destinées aux répétitions. Les futurs empereur et impératrice se rendent à Notre-Dame séparément. La vaste composition de 9 mètres sur 6, qui rassemble plus de deux cents figures, donne l’impression d’une scène vivante. Portant une robe de satin blanc, un manteau de velours cramoisi brodé d’or et une ceinture à franges dorées, l’Empereur se tient debout.
David, artiste révolutionnaire Contexte historique De l’artiste libéral au député de la Convention Le Salon de peinture du Louvre de 1789 présente une nouvelle série d’oeuvre commandées depuis 1775 pour la couronne aux artistes officiels par d’Angiviller (1730-1810), le directeur général des Bâtiments, Arts, Jardins et Manufactures. Les sujets exaltent des valeurs civiques et morales au travers de héros antiques ou de gloires nationales considérés comme des exemples de vertu (exemplum virtutis). Le peintre Jacques-Louis David (1748-1825) réussit à tirer de l’histoire antique des sujets inédits qui lui permettent même d’élaborer un langage pictural en adéquation avec le sens moral du sujet représenté, et ce, dès la réalisation de la première de ses commandes, le Serment des Horaces (Louvre), exposé au Salon de 1785. Si son second tableau pour le roi date de l’année suivante, il n’est toutefois présenté au public qu’en septembre 1789, alors que le Salon est déjà ouvert. Analyse des images La liberté ou la mort Bibliographie
Le club des Jacobins de Paris | L'histoire par l'image Contexte historique La Société des amis de la Constitution à Paris Dès mai 1789 à Versailles, des députés bretons aux états généraux se concertent avant les réunions. Autour de ces hommes intègres qui donnent l’exemple d’une bonne marche démocratique du pouvoir se crée une cohésion. En devenant « Société des amis de la Constitution », le groupe précise ses objectifs : soutenir la rédaction de la Constitution en préparant les questions à l’ordre du jour de l’Assemblée et assurer des rapports réguliers avec les sociétés affiliées en province. Les jacobins réagissent par une vigoureuse impulsion démocratique. Analyse des images L’extérieur Le couvent, situé rue Saint-Honoré, ouvre sur une large cour bordée de bâtiments conventuels. L’intérieur - Séance dans la bibliothèque Des rangées de gradins ont été disposées tout autour, devant les rayonnages de livres. Le 28 février 1791, la séance des jacobins marque le terme d’une journée de fermentation révolutionnaire. Séance dans l’église Victor R.
Les signataires du serment du Jeu de paume Un acte de courage politique accompli dans des conditions de fortune 17 juin 1789, face à l’inertie générale, les députés du Tiers Etat aux Etats généraux se constituent, en Assemblée nationale. La majorité du clergé vote, le 19, sa réunion au Tiers. Le roi qui ne veut pas reconnaître ces mesures prescrit la fermeture de la salle où le Tiers se rassemble. Les députés se rendent, le 20 juin, à la Salle du jeu de paume et décident de prêter serment de ne se séparer qu’après avoir donné une constitution à la France. La situation n’est pas alors sans danger pour les députés qui bravent la volonté royale à quelques pas du fastueux palais de Versailles. La réunion suivante de l’Assemblée nationale qui se tient deux jours plus tard dans l’église Saint-Louis de Versailles voit l’amorce du rassemblement des trois ordres : une députation de la majorité du Clergé et deux nobles viennent se joindre au Tiers. Des députés unis et solidaires au-delà de leurs différences
1789 Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume : l'acte fondateur de la démocratie française Afin de résoudre la grave crise financière que traverse son gouvernement, Louis XVI convoque au printemps 1789 les Etats Généraux, c’est-à-dire la réunion des trois ordres, noblesse, clergé et tiers état. Les députés du tiers état espèrent des réformes. Refusant de siéger par ordre, ils s'allient avec quelques députés du clergé et se constituent solennellement en Assemblée nationale le 17 juin 1789. « Nous jurons de ne jamais nous sépareret de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. » Evénement fondateur de la démocratie française, le Serment du Jeu de Paume est à l’origine de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale. La statue de Sylvain Bailly La salle du Jeu de Paume : du gymnase royal au musée de la Révolution française La salle du Serment du Jeu de Paume
L'ère nouvelle de la presse au début de la Révolution | L'histoire par l'image La liberté d’expression au début de la Révolution À partir de 1789, les événements suscitent une insatiable soif de nouvelles. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, en instituant la liberté d’expression, déclenche une exceptionnelle floraison de journaux qui est immédiatement perçue comme l’une des grandes nouveautés de la période. Alors que la censure royale n’autorisait que 60 feuilles dans le royaume en 1788, elles seront 500 en 1792 à Paris. Jusqu’au 10 août, toutes les convictions s’expriment dans un climat de liberté illimitée. Publier un journal est rentable au début de la Révolution. Les gazettes à plus fort tirage ne dépassent pas une diffusion de quelques milliers d’exemplaires, mais elles touchent cependant les grandes masses populaires car la lecture à haute voix dans de petits cercles se développe spontanément. Les « papiers-nouvelles » Une marchande vend les journaux à la criée et au numéro.
La création du corps préfectoral en l'An VIII En créant les préfets le 17 février 1800, Bonaparte ne se doute pas qu'il met en place l'un des piliers de l'État sur lequel celui-ci va reposer pendant deux siècles. Les Français ont-ils d'ailleurs clairement conscience du changement qui intervient dans l'organisation des pouvoirs locaux ? Ils aspirent surtout au rétablissement de l'ordre dans le pays. Dans ce contexte, le préfet devient le principal agent de cette oeuvre de stabilisation, avant d'apparaître comme le symbole de la politique de centralisation dans la France napoléonienne. La réforme des administrations locales La loi du 28 pluviôse an VIII, portant création du corps préfectoral, est d'abord une loi réorganisant le territoire français. Or en 1800, l'État est mal en point. La nomination des préfets Le choix des premiers préfets s'avère délicat. Finalement Bonaparte procède seul aux nominations. Physionomie des premiers préfets Mais qui sont les préfets nommés en 1800 et d'où viennent-ils ? Les missions du préfet Notes
Ressources : "La Révolution Française" Je vous laisse ci-dessous un petit dossier de ressources sur La Révolution Française , un sujet qui concerne l'étude de l'histoire de la France , pas tellement du FLE . Alors vous y retrouverez un peu d'histoire , des films , des spectacles musicales , de l'humour ... des ressources audiovisuelles inspirées de ce fait historique . Je l'ai conçu comme complément à mon post sur la fête nationale de France du 14 juillet On commence ? A. 1. Un dossier ludique pour expliquer aux plus jeunes les principales étapes de la Révolution française à travers une frise chronologique, les portraits des principaux personnages et les grands thèmes de la Révolution. Épisode La Révolutions française Résumé de l'épisode : La Révolution française et la Terreur, ces deux mots inséparables, font de la France le berceau du pouvoir du peuple. Le 14 Juillet 1789 ( Un film d'animation d'Anthony Pascal.) Voici raconté heure par heure tout ce qui s'est passé à Paris le 14 juillet 1789 3. Quelle aventure ! 4. 5. C. Clip D .
1789 : le tournant ? (Histony, 43min) Dans la partie précédente de cette série sur la Révolution, nous avons pu voir que la France de la fin des années 1780 atteignait le point de rupture sur plusieurs plans : culturels, sociaux, et politiques. Cela s’illustrait par des oppositions institutionnelles, comme la « pré-révolution » lors de l’Assemblée des notables, en 1787, ou par des voies plus insurrectionnelles comme la journée des Tuiles, à Grenoble, en 1788. Si cette ambiance de fin d’une époque peut faire écho à ce que nous connaissons aujourd’hui, j’ai également rappelé dans un article à quel point il est important de ne pas se laisser entraîner au jeu facile du décalquage du passé sur notre présent. Quoi qu’il en soit, à la suite de ces agitations soutenues par la noblesse, Louis XVI fit convoquer cette vieille institution qu’étaient les États généraux afin – espérait-il – de résoudre la crise budgétaire du royaume. Cette convocation accéléra encore la politisation de la société. Députés et doléances L’été de la peur
Le Serment du Jeu de paume Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Serment du Jeu de paume Le Serment du Jeu de paume est un tableau inachevé de Jacques-Louis David composé entre 1791 et 1792. Cette toile ambitieuse devait immortaliser l'événement qui s'était déroulé dans la salle du Jeu de paume à Versailles. À la suite des bouleversements politiques qui ponctuèrent la Révolution et des difficultés de financement du projet, le peintre ne put jamais terminer son œuvre qui demeura à l'état d'ébauche. Celle-ci est réalisée à la craie blanche, pierre noire et huile sur toile[1]. Historique[modifier | modifier le code] Les premières gravures représentant Le Serment du Jeu de paume n’apparaissent qu’en 1790, date qui voit Jacques-Louis David convaincre la Société des Amis de la constitution, dite club des Jacobins de lancer une souscription nationale pour financer la réalisation d'un tableau sur cet événement fondateur de la Révolution française. Description[modifier | modifier le code]
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen 1789 Déclaration dont le texte est voté le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale constituante et qui sert de préface à la Constitution de 1791. 1. Les sources d'inspiration Plus que la Déclaration d'indépendance des États-Unis (4 juillet 1776) et des Déclarations des droits rédigées par divers États américains, les auteurs de la Déclaration des droits de 1789 se sont inspirés des principes affirmés par les anciens états généraux, des remontrances des parlements de Paris et de la Cour des aides, des idées des physiocrates (→ physiocratie) et des philosophes du xviiie siècle (→ Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Condorcet), ainsi que des doléances exprimées dans les cahiers de 1789 et les multiples brochures de l'époque (→ cahiers de doléances). 2. Les auteurs Dès juillet 1789, différents projets sont présentés à l'Assemblée, émanant notamment de Mounier, Sieyès, La Fayette, Clermont-Tonnerre, Champion de Cicé, Mirabeau. 3. 4.
b) David: Un peintre au service de la révolution - La Révolution Française Jacques Louis DAVID est un peintre au service de la révolution, exaltant les vertus de cette dernière. Il est né le 30 août 1748 à Paris et meurt le 29 décembre 1825 à Bruxelles. Il est issu, par son père, de la bourgeoisie, car il fut un marchand de fer en gros, et par sa mère, il est parenté a Boucher, peintre officiel de Louis XV. Ainsi, nous allons voir quelques unes de ses oeuvres dans un contexte révolutionnaire. Le Serment des Horace 1785 Le serment des Horace est une toile de 1785, commandé par le roi Louis XVI, afin d'être exposé au salon de Paris. David, en peignant sa toile, veut nous énoncé le patriotisme romain qui est mis en avant avec ce jeux de l'honneur et de sacrifice. Les licteurs rapportant à Brutus le corps de ses fils 1789 Les licteurs rapportant à Brutus le corps de ses fils est une oeuvre de 1789 commandé par Louis XVI et exposé au Salon de 1789. Le serment du Jeu de Paume 1790 Le serment du Jeu de Paume est avant tout une oeuvre de propagande et de commémoration.
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