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Travail personnel et autonomie des élèves : une formation en lycée général et technologique

Travail personnel et autonomie des élèves : une formation en lycée général et technologique
Texte rédigé par les formateurs Rep+ des Yvelines (académie de Versailles) à partir d'une intervention réalisée lors d'une formation de formateurs sur le travail personnel à l'IFE en 2018. Vous pouvez retrouver l'intégralité de leur scénario de formation ici « Réintroduire » le réel, partir des « problèmes de métier » des enseignants, analyser l’activité ordinaire de la classe, rendre vivant ce que Guy Brousseau nomme le« milieu d’apprentissage » constituent autant de conditions nécessaires pour rendre les actions de formation « utiles, utilisables et acceptables[1] ». S’inscrire dans ce processus suppose pour les formateurs de réaliser un travail préalable d’exploration indispensable : recueil d’informations, observation et examen d’éléments éparses, analyse de la demande, problématisation, voire re-problématisation. C’est à ces conditions et à partir de ce matériau que les étapes de conception et d’animation pourront être envisagées efficacement. Redéfinir l’objet de formation Related:  Veille C.A.R.D.I.E.TRAVAIL PERSONNEL DE L'ELEVEtravail personnel de l'élève

Présentation du 110 bis, lab d'innovation de l'éducation nationale Informations générales Le lieu Le 110 bis, situé au rez-de-chaussée du 110 rue de Grenelle dans le 7e arrondissement de Paris, au sein du ministère de l'Éducation nationale, est comme son nom l'indique, un lieu "bis". À la fois partie intégrante du ministère et chemin de traverse, il symbolise un espace offert à tous les acteurs engagés dans l'éducation pour apprendre les uns des autres, s'entraider, mener à bien et valoriser leurs projets. L'équipe Le 110 bis dispose d'une équipe dédiée placée auprès de la secrétaire générale : le pôle de soutien à l'innovation. Chargée d'animer le 110 bis et sa communauté, l'équipe doit accompagner les porteurs de projets et contribuer à diffuser une culture de l'innovation et des pratiques tournées vers le participatif, la frugalité, et l'agilité au sein du ministère de l'Éducation nationale. Elle est constituée de : Un lab d'innovation au ministère de l'Éducation nationale : pour quoi faire ? Fonctionnement et valeurs du 110 bis Le 110 bis, c'est :

Quel travail en classe pour développer le travail personnel des élèves ? Dates : 14 et 15 mai 2018 Public ciblé : Formateurs, cadres, enseignants, partenaires Organisateur : Centre Alain-Savary, IFÉ-ENS de Lyon Lieu : Institut français de l'Éducation Horaire : 9h - 17h De nombreux travaux de recherche montrent que la question du travail personnel est un élément clé de la réussite scolaire et de la poursuite des études. Le paradoxe de l’autonomie en contexte scolaire Cet article s’adosse en partie à une conférence proposée à l’Institut de l’Oratoire (Lyon, 2014), qui avait pour titre De l’individualisation à l’autonomisation scolaire des élèves, ainsi qu’à une communication proposée au colloque international Les questions vives en éducation et formation : Regards croisés France-Canada (Nantes, 2013). Nous remercions très chaleureusement les organisateurs et les participants de ces manifestations pour la qualité de leurs remarques et celle des échanges auxquels nous avons participé. 1Cet article est né d’une inquiétude qui a surgi lors d’une étude relative à l’organisation des conditions favorables à l’autonomisation scolaire des élèves, en grande section de maternelle. 2La pédagogie – et notamment l’Éducation nouvelle – s’est souvent préoccupée de l’autonomisation des élèves. 3L’étude se place dans un cadre théorique vygotskien. L’autonomie de l’élève s’envisage comme un processus social, résultat du passage de l’interpersonnel à l’intrapersonnel.

Construire l'autonomie des élèves en maternelle - [Circonscription de Gex Sud] "La construction de l’autonomie est une des principales missions de la maternelle et de l’école primaire. Rendre les élèves autonomes, ce n’est pas les laisser se débrouiller seuls, c’est leur permettre de pouvoir résoudre des situations-problèmes, de choisir, d’essayer et de prendre des initiatives. Construire son autonomie en tant qu’élève, c’est pouvoir, entre autres, donner du sens à ses apprentissages, en percevoir les finalités et les enjeux. Mais l’acquisition de l’autonomie est aussi un moyen au service des apprentissages pour organiser un travail individualisé ou différencié, pour organiser un travail de groupe efficace, pour libérer l’enseignant et lui permettre la prise en charge d’élèves ou de groupes identifiés. Les pratiques favorisant cet apprentissage sont véritablement efficaces lorsqu’elles sont construites et réfléchies au-delà d’une année scolaire sur l’ensemble du parcours de l’élève. Elaborer une grille d’observation

Le travail personnel de l'élève dans la classe et hors la classe À la rentrée 2017, la mise en place du dispositif « devoirs faits » a été l’occasion de s’interroger sur l’articulation du travail de l’élève en classe et hors la classe et donc d’envisager la séance de cours dans une pluralité temporelle (avant la séance, pendant la séance, après la séance). Cette réflexion s’inscrit dans la question plus large du travail personnel de l’élève. Voici trois propositions de séquences en histoire-géographie au cycle 4 qui ont vocation à répondre à ces deux objectifs essentiels : montrer, à l’œuvre, à la fois le travail personnel de l’élève et l’articulation nécessaire du travail en classe et du travail hors la classe. • Qu’appelle-t-on le travail personnel de l’élève ? • Quels sont les enjeux du travail personnel de l’élève ? Domaine 2 du socle, rappel des objectifs fixés pour le cycle 4 « Être élève s’apprend par l’exemple des adultes mais aussi en s’appropriant des règles et des codes que ce domaine explicite. • Quelles modalités ? • Que retenir ?

« Être autonome, c’est avoir besoin des autres et savoir que les autres ont besoin de nous. » L’accompagnement pour remédier à l’échec Mercredi 25 septembre avait lieu la 12e édition de la Journée de refus de l’échec scolaire organisée par l’AFEV, sur le thème de l’accompagnement, auquel l’association préfère désormais le terme de « mentorat ». L’occasion de révéler les résultats de l’enquête de Trajectoires-Réflex menée sur ce thème auprès de jeunes accompagnés par des étudiants bénévoles de l’AFEV. Premier enseignement de l’enquête de Trajectoires-Réflex pour l’AFEV (Association de la fondation étudiante pour la Ville) : l’accompagnement n’est pas subi mais souhaité par 86 % des jeunes interrogés, les filles étant plus enthousiastes que les garçons (90 % contre 80%). Et lors des premières séances d’aide, 53 % sont plutôt contents et 26 % plutôt motivés. Leur attente porte d’abord à plus de 60 % sur la réussite scolaire et l’aide aux devoirs. Impact sur la vie personnelle Et 66 % des jeunes déclarent aussi que depuis que l’accompagnement a démarré ils ont une relation plus apaisée avec leurs parents. Cécile Blanchard

Site de Philippe Meirieu La question de l'autonomie a le mérite de ne pas nous laisser indifférents. Elle suscite même chez les professeurs de vives polémiques : - Les uns invoquent l'autonomie "naturelle" des enfants, leur capacité spontanée à se prendre en charge, leur don d'initiative et leur sens des responsabilités... Cette foi justifie à leurs yeux la mise en place d'un enseignement moins directif : ils laissent chacun organiser leur travail et prennent le risque de la confiance... - Les autres, au contraire, se plaignent du fait que les élèves sont incapables du moindre travail autonome, qu'ils se dispersent, chahutent, en profitent pour ne rien faire dès qu'ils n'ont plus la bride sur le cou. Ce n'est pas un hasard si ce mouvement de balancier est si fréquent et, à la réflexion, il n'est pas si curieux. Ainsi, supposer l'autonomie c'est bien souvent laisser jouer les privilèges et se creuser les écarts. Car, c'est bien là le noeud : l'autonomie n'est pas un don. Alors l'enjeu est simple :

Autorité de l'enseignant, autonomie de l'élève Bernard Lebrun Qu'un enseignant ait besoin d'avoir de l'autorité est une idée admise par tous. Réfléchir à ce qui fonde cette autorité renvoie immanquablement à la question du rôle d'un enseignant au sein du système éducatif, à ses devoirs.L'autorité est conçue ici comme le pouvoir d'obtenir, sans recours à la contrainte physique, un certain comportement de la part de ceux qui lui sont soumis. Dans le contexte scolaire, l'autorité instaure donc un rapport d'obéissance entre le professeur qui en est la source et l'élève dont elle influence la conduite. Quels éléments autorisent un enseignant à exiger cette obéissance ? L'autorité requiert toujours l'obéissance et instaure un rapport hiérarchique entre celui qui commande et celui qui obéit. Lorsque l'enseignant dirige l'élève, lui impose des contraintes, il semble, à première vue seulement, limiter sa liberté. Une autorité difficile sans apprentissage Autorité de l'enseignant et autonomie de l'élève De l'apprentissage guidé vers l'autonomie

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