« Je suis en guerre contre la notation sur 20 » Prof de maths, Stéphane Guyon évalue par compétences et pratique la classe inversée. Ces deux approches lui permettent de combiner remédiation et différenciation. Prof de maths en collège et en lycée à Alès (30), Stéphane Guyon est intervenu lors du CLICx / Ludovia, événement dédié à la classe inversée organisé par Inversons la Classe, en août 2017 à Ax-les-Thermes. Pourquoi évaluez-vous par compétences ? Prof depuis une vingtaine d’années, j’évalue par compétences depuis 7 ans, bien avant de basculer dans la flipped classroom : après une pratique “traditionnelle”, j’ai en effet commencé par changer ma façon d’évaluer, puis par utiliser de plus en plus de capsules vidéos, jusqu’à me lancer dans la classe inversée il y a deux ans. Pourquoi avoir décidé d’évaluer différemment ? Je suis enseignant de maths, une matière qui a la réputation d’être élitiste, avec beaucoup de technicité, et dans laquelle de nombreux élèves sont en difficulté. Fabien Soyez
FEI10 : Bruno Verney : Pour en finir avec les conseils de classe ? Peut-on interroger certains rituels d’établissements qui semblent immuables ? Par exemple, les « conseils de classe », chambres d’enregistrement sans réelle efficacité éducative. Ou encore les interminables soirées de « rencontres parents-profs », si peu fructueuses. Le collège Les Hauts de Plaine à Laragne-Montéglin dans les Hautes-Alpes, établissement REP en zone rurale, a fait le constat de leur inutilité et le choix courageux de les supprimer. A la place : un dispositif original de « suivi de scolarité » qui favorise de réels échanges entre les enseignant.es, responsabilise davantage les élèves, renforce la coéducation avec les parents. Dans quel contexte ce projet est-il mené ? Je suis personnel de Direction depuis septembre 2010 et la question du conseil de classe est un élément permanent de ma réflexion. Votre organisation remet en cause un rituel qui semble indéboulonnable : le conseil de classe. Quels constats avez-vous faits sur la façon dont fonctionne un conseil de classe ?
10 raisons d’utiliser Twitter en classe par F. Peissik Cliquer sur l’image pour agrandir Depuis bientôt 10 saisons que j’utilise Twitter avec mes élèves, les usages de ce réseau social se sont démultipliés dans les activités de la classe. Et je trouve aujourd’hui facilement 10 raisons pour que vous vous lanciez à votre tour, même s’il y en a bien plus, cela va de soi… ! Oui, au départ, je me suis lancée avec les élèves sur Twitter, pour partager nos impressions, nos photos – en anglais – lors d’un voyage de classe organisé en Anjou : #Englishclass… Et d’emblée, pour publier sur le Net, la question du contenu, de l’ouverture des tweets à tous, nous a permis d’aborder celle devenue incontournable pour nous tous : notre #identiténumérique…Réfléchir à ce que nous allions diffuser, mettre les parents de notre côté pour qu’ils signent les autorisations et notre charte bien sûr, demandaient de les impliquer… Et c’est ainsi qu’un café des parents a permis de présenter le projet avant de recueillir 100% d’adhésions et d’abonnés ! @TrousseauParis
Situation d'évaluation : évaluer une production graphique en histoire | Histoire - Géographie - Enseignement moral et civique En histoire, le recours aux productions graphiques est très répandu. Il permet de construire la pensée, le savoir. Il constitue également un outil de choix dans le travail de mémorisation et l’accompagnement de l’élève vers un travail personnel efficace. L'objet de cet article est de réfléchir dans un premier temps aux critères d'évaluation d'une production graphique schématique (parfois appelée "carte mentale") afin d'accompagner les élèves dans leur réalisation. Le travail entamé au cycle 3 est approfondi au cycle 4 : ce sont des situations historiques plus complexes qui vont faire l’objet de productions graphiques réalisées progressivement en autonomie par l’élève. Des critères de réussite La définition de critères permet de construire une progression des apprentissages pour l'élève. Une méthode ou un tableau abondés progressivement permettront à l'élève de décomposer chacune des tâches associée à cette production graphique pour arriver à la réalisation complète en fin d'année.
Maxime Duquesnoy – PortailEduc Enseignant Formateur Chercheur en Sciences de l’Education Suivez-moi sur Twitter, sur FacebookMa page Linkedin Chercheur associé au CERLIS (depuis 2014) CERLIS – Centre de recherche sur les liens sociaux – Université Paris Descartes – Paris Principaux thèmes de recherche Les usages professionnels de l’internet et du numérique par les enseignantsLa formation et la certification des enseignants à l’usage des TICLes formations hybrides et le e-learning dans la formation des adultes et dans l’enseignementLa professionnalisation et l’évolution du métier d’enseignant en Belgique francophone Coordinateur du projet ProSoTIC (depuis septembre 2014) SEGEC – FEProSoC Le projet ProSoTIC vise le développement de l’usage des TIC dans l’enseignement de promotion sociale du réseau libre catholique. Enseignant en promotion sociale (depuis septembre 2008) Collège Technique Saint-Henri – Promotion sociale Instituteur primaire Ecole libre du Mont-à-Leux (de septembre 2011 à juin 2015) Le Forem
Pour une évaluation participative et sociale Plan de l’article Les problématiques rencontrées Les pistes de solutions pour gagner du temps Abandonner “les devoirs à la maison au profit d’activités préparatoires non-discriminantes L’évaluation automatisée Abandonner les évaluations notées en cours de formation au profit de véritables évaluations formatives L’évaluation par les pairs Les outils numériques Les pistes de solutions pour gagner en efficacité L’auto-évaluation L’évaluation de confiance Pour une évaluation véritablement différenciée Vers une application de suivi des élèves Cahier des charges Principales fonctionnalités Conclusion Orientations bibliographiques I. Les problématiques rencontrées Bien que les pratiques en termes d’évaluation ne soient pas homogènes (en fonction des niveaux, des disciplines et des enseignants), quelques problématiques communes reviennent régulièrement dans la littérature sur le sujet : II. Abandonner les “devoirs à la maison au profit d’activités préparatoires non-discriminantes III. IV.
lettres - le plan de travail 1. Un peu d’histoire Le plan de travail en France a été mis en place par Célestin Freinet. A l’origine, on découvre une pédagogue américaine, Helen Parkhurst, qui développa ce que l’on a appelé le "Plan Dalton" (du nom de la ville). Influencée par Maria Montessori et John Dewey (théorie du "Learning by doing"), elle créa un modèle pédagogique alliant la pédagogie "classique" d’apports culturels par le biais des livres notamment, et une pédagogie plus active basée sur le fait que tous les enfants n’apprennent pas les mêmes choses aux mêmes moments, et surtout, qu’ils peuvent s’entraider, coopérer. Dans les années 1920, elle avait eu cette intuition que les élèves, faisant partie d’une communauté d’apprenants, apprendraient les uns des autres. 2. Au fur et à mesure de la période (ici deux semaines), l’élève note ses réalisations : les fiches tentées et réussies sont inscrites pour le français dans la partie PIDAPI, pour les mathématiques dans la partie du même nom. 3.
Emmanuel Davidenkoff : quel enseignant demain ? "Le numérique nous ramène à l’humain, la réponse à la machine c’est l’humain " C’est certainement le journaliste qui connaît le mieux le système éducatif français. Emmanuel DAVIDENKOFF est Directeur de la Rédaction du magazine l’Etudiant, et chroniqueur sur France Infos. Il vient de publier un des trois ou quatre livres qu’il faut avoir lu à cette rentrée scolaire - Le tsunami numérique, chez Stock - qui pose la question : Education, tout va changer ! Loin d’être catastrophiste, Emmanuel DAVIDENKOFF y décrit avec beaucoup de lucidité la révolution qui impacte la société et donne quelques idées qui peuvent permettre de réinventer l’école. Fin connaisseur des arcanes qui font la spécificité de ce " grand navire" si difficile à "diriger", il ne cesse d’interroger celles et ceux qui participent à son évolution voire anticipent son bouleversement dans ce nouvel écosystème culturel et technologique que constitue la société numérisée. Et les questions qu’il pose d’emblée ne sont pas innocentes.
8 conseils pour aider les élèves à gérer la pression du contrôle continu Les dires d’élèves : « Madame on a trop d’évals, on va pas réussir ! », les essais de tricherie de certains lycéens aux contrôles, car ça compte pour le bac, la réunion sur le projet d’évaluation en équipe disciplinaire afin d’harmoniser nos pratiques évaluatives dans le cycle terminal… Tout cela m’amène à me questionner : comment éviter que certains lycéens aient l’impression de jouer leur avenir au moindre contrôle, négocient la note après l’échec à une évaluation ou bien usent de stratégies d’évitement pour préserver leur bonne moyenne ? En effet, le nouveau bac intègre 40% de contrôle continu, avec des évaluations qui sont souvent sources de stress, tant pour les lycéens de première et de terminale que pour les enseignants et enseignantes. Conseil 1 - Formaliser les évaluations Conseil 2 - Prévoir un nombre suffisant de notes Afin de permettre aux élèves de progresser et se préparer au mieux aux évaluations certificatives, prévoir aussi un nombre suffisant d’évaluations formatives.
lettres - le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Engagé dans des débats interprétatifs et des projets créatifs, l’élève peut s’approprier les œuvres et se construire en tant que lecteur, individu, citoyen. Faire commenter une œuvre par les élèves au cours de la lecture Le numérique offre aux élèves la possibilité de commenter ses lectures et de partager ses impressions avec ses camarades. ► Créer un padlet pour la classe afin de recueillir les impressions de lecture. L’œuvre littéraire devient un tremplin vers la création.
learnenglish Nouveauté. La mise à jour de word a fait apparaître une bibliothèque d’icônes et de pictogrammes. Du coup, on peut facilement les intégrer dans des documents. Le pictogramme suivant est compris dans toutes les langues et tout le monde sait ce qu'il veut dire sans besoin de légende. Alors, pourquoi ne pas les utiliser pour faire une #correctionpicto ? Plutôt que de biffer la copie de rouge, on pourra dans un premier temps, associer un pictogramme avec une consigne. Puis petit à petit, ne dessiner que le pictogramme, charge à l'élève d'identifier les problèmes dans sa copie. Enfin, on note les pictogrammes qui se répètent et l'objectif est de ne plus en avoir que quelques uns. L'association "picto/à revoir" permettra peut-être une mémorisation sur le long terme. Pour faciliter le travail, demander aux élèves une marge plus large ou de passer une ligne entre chaque phrase. Qu’est-ce que ça change ? Lire et comprendre une icône sera plus facile et si elle est associée à une consigne mémorisée.
Remonter un collège en difficultés : les clés du succès De nombreux travaux de recherches ont été produits à l’échelle internationale pour identifier ce qui permet de remonter des collèges en difficultés. Ils se répartissent entre quatre grandes thématiques : la direction scolaire, les compétences professionnelles au sein de l’établissement, l’engagement et l’accompagnement des élèves ; l’engagement des parents et des partenaires de l’école. La direction scolaire La littérature de recherche s’est intéressée aux caractéristiques et aux actions de chefs d’établissement. Les compétences professionnelles Les travaux scientifiques sur la refondation des collèges en difficultés montre qu’un certain nombre de stratégies peuvent être utilisées pour aider les enseignants à être plus efficaces, par le développement professionnel, la collaboration et le partage des décisions, l’usage des données, la construction de la confiance et d’un bon état d’esprit. L’engagement et l’accompagnement des élèves Source : Villavicencio, A., & Grayman, J.
Le numérique à l’école en France : les grandes orientations nationales - École branchée Depuis sa mise à jour en 2015, l’apprentissage de l’algorithme et de la programmation sont officiellement au programme scolaire français. Retour sur une mission d’exploration à laquelle l’École branchée participe cette semaine. L’École branchée participe cette semaine à la mission d’exploration sur le numérique de l’AQPDE, à l’ESENESR (École supérieure de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche) de Poitiers. Celle-ci vise à étudier l’intégration du numérique à l’école, autant dans la classe que dans la formation des directions d’établissements. En premier lieu, la délégation québécoise s’est fait présenter les grandes orientations nationales de la France au niveau du numérique éducatif par M. Jean-Louis Durpaire, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire. L’une des questions fondamentales guidant ces orientation est la suivante : est-ce que le numérique permet de mieux apprendre? Le « socle commun », les domaines d’apprentissage français
Évaluation Évaluer pour motiver comprendre le rôle de la motivation de l’élève dans un contexte d’évaluation des apprentissages. La motivationLa métacognitionL'auto-observationL'auto-évaluationL'autorégulationla fonction de l'évaluation Les concepts clés Les déterminants de la motivation L'interaction entre les déterminants et les comportement d'apprentissages Actions pédagogiques de l'enseignant La perception de la valeur attribuée.La perception de sa compétence personnelle.La perception de la controlabilité.Les comportements d'apprentissageL'interaction Rendre les tâches d’évaluation utiles et intéressantes pour les élèves : expliciter clairement leur utilité dans leurs apprentissages et leur développement tout en suscitant leur intérêt pour les tâches à réaliser (Fontaine, Savoie-Zajc et Cadieux, 2020). Développer la métacognition des élèves à travers une tâche évaluative : amener l’élève à exercer son auto-observation, son autoévaluation et son autorégulation. + info + exemple Références