Faut-il renoncer aux pédagogies actives ?
Les pédagogies actives n’ont jamais été autant en vogue. Pourtant, des recherches de plus en plus nombreuses tendent à relativiser leur efficacité et à mettre en doute leur capacité de réduire les inégalités scolaires. Dans le présent article, nous tentons d’analyser le plus objectivement possible ce que dit la littérature scientifique à ce sujet.
Comment encourager l’apprentissage collaboratif ?
Le travail en groupe Le travail en groupe est bien différent du travail individuel. Ces deux modalités de travail permettent de proposer différents types d’activités, de se concentrer sur différents besoins et aussi d’introduire une dynamique complètement différente du travail.
Des cartes éclair pour aider à comprendre
Les cartes éclair sont très utilisées en enseignement au primaire et après on les oublie. La majorité des activités que j’organise en classe exploite les cartes éclair. Cette ressource didactique permet de jouer avec les idées, les informations et les objets. La qualité cognitive principale que je leur trouve c’est que leur utilisation par les apprenants m’assure du passage de toutes les étapes du processus cognitif. Cela me permet de constater si l’apprenant a ou n’a pas certaines connaissances, qu’il comprend, qu’il est en mesure d’appliquer ce qu’il sait, qu’il peut analyser l’information, qu’il peut assembler les informations et qu’il peut en évaluer le résultat.
Apprendre au XXIe siècle
Comment réinventer le système scolaire et adapter l'éducation aux enjeux contemporains ? À l'heure où les machines évoluent et concurrencent les capacités de l'homme, il devient nécessaire de réformer le système d'apprentissage. Plutôt que de sélectionner sur la mémorisation et le calcul, le biologiste François Taddei propose d'apprendre autrement.
Comme un petit bouquet de choux fleur...
La découverte de la pédagogie de groupe se fait ici à travers l’interview menée auprès d’un professeur d’histoire et géographie, Didierjean, par Isabelle Collin formatrice. Une démarche décrite de façon concrète et convaincue et qui devrait lever bien des réticences et encourager ceux qui hésitent encore. J’ai découvert le travail en groupes dans les années soixante-dix en formation initiale à l’IPEC (Institut pédagogique de l’enseignement catholique). On baignait dans l’ambiance de Summerhill et de ses libres enfants, on lisait Karl Rogers et en Lorraine, on s’intéressait au travail personnalisé du Père Feder à Longwy.
Non, vous n’êtes pas visuel ou auditif… Pour en finir avec les neuromythes !
Qui n’a pas déjà entendu l’affirmation voulant qu’on utilise seulement 10 % de notre cerveau ? Qu’écouter la musique de Mozart rend plus intelligent ou que tout se joue avant l’âge de 3 ans ? Que les personnes « cerveau droit » sont plus créatives ? Une autre idée très répandue prétend que l’on est soit visuel, auditif ou kinesthésique (plus sensible au toucher) et que nous apprenions mieux selon ces « styles »… Toutes ces affirmations sont en fait des neuromythes : des fausses croyances sur le cerveau et l’apprentissage, dont aucune n’est scientifiquement fondée.
De nouveaux équilibres
Oui, il faut courageusement questionner les dérives décourageantes qui aboutissent aux résultats Pisa en français. Oui, il est essentiel de rééquilibrer l’activité de la classe au profit de plus d’écriture, plus d’expression orale organisée. Oui, il faut comprendre les difficultés de certains élèves pour entrer dans les usages scolaires de la langue. Oui, il faut donner plus d’actualité et de sens aux séquences de français.
Donner du jeu...
Une réflexion qui se propose de mettre en cohérence les différentes situations d’enseignement et les modes de regroupement des élèves. Un plaidoyer en faveur d’une grande souplesse dans la variété des groupes choisis pour permettre aux élèves d’apprendre « en toute liberté ». La proposition des groupements d’élèves s’inspire d’une réforme qui n’a pas vu le jour : celle du rapport Legrand qui proposait de confier un groupe de 100 collégiens à une équipe d’enseignants qui organiserait les groupes d’élèves en fonction des projets, des besoins, de l’avancement, etc.
Mieux se connaître pour mieux mémoriser : Anki, un atout précieux - Lettres
Cet article présente un focus sur Anki, un outil de mémorisation puissant qui permet de mieux se connaitre pour apprendre de manière plus efficace. Un logiciel pour mieux apprendre Le logiciel Anki, mémorisation en Japonais, permet d’apprendre et de réviser des cartes-mémoire grâce à la répétition espacée.
Pour Yuval Harari « ce que les enfants apprennent aujourd’hui sera inutile en 2050 »
L'historien Yuval Noah Harari fait partie des rares intellectuels à s'adonner sérieusement à l'exercice de la prospective. De larges extraits de son nouvel ouvrage, 21 leçons pour le XXIe siècle, ont été publiés dans l'édition britannique du magazine Wired. Et si l'auteur fait preuve de l'optimisime qui le caractérise, il enjoint l'humanité à prendre des décisions fortes, notamment en termes d'éducation, si elle veut s'adapter aux bouleversements en cours.
Penser les nouveaux espaces scolaires
Les projets de rénovation ou de création d’écoles dites « numériques » se multiplient et questionnent les conditions à réunir pour faciliter l’utilisation des outils technologiques dans de nouveaux espaces scolaires. Le dossier Archicl@sse et le rapport Campus d’avenir 2015 de l’enseignement supérieur apportent des exemples et des éléments de réponses sur ces questions. De plus, un site internet dédié à ce projet et à destination des différents acteurs de l’École est en cours d’élaboration. Pour éclairer les enjeux qui entourent cette problématique, il est nécessaire de partir de la triangulaire espace, pédagogie et numérique (Pédagogie, espace, technologie d’après Learning Space in Higher Education de David Radcliffe, Hamilton Wilson, Derek Powell, Belinda Tibbetts) qui constitue le premier palier de réflexion à mener sur le sujet.
Replay Vidéo “Faire interagir efficacement vos apprenants en classe virtuelle”
Lors de cette webconférence du 26 juin 2020, Jean-François Parmentier, ingénieur pédagogique à l’INP-ENSEEIHT de Toulouse était l’invité de Julien Morice, ingénieur pédagogique à l’IMT Atlantique et animateur du collectif “La cartographie des talents pédagogiques” qui recense de manière géolocalisée les acteurs et projets innovants en éducation dans l’enseignement supérieur. Les travaux de recherche de Jean-François Parmentier portent entre autres sur l’apport des sciences cognitives dans l’apprentissage en ligne et sur l’utilisation d’outils de pédagogie active. Lors de cette conférence, il propose des pistes pour que les classes virtuelles soient un temps à part entière dans le processus d’apprentissage même lorsqu’il s’agit d’enseigner à un grand nombre de personnes connectées.
Les neuromythes
Extraits du webinaire de M. Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQAM - www.labneuroeducation.org Tout le monde possède des intuitions sur la façon dont le cerveau fonctionne.