Le Vrai Débat - Lettre ouverte au Président de la République - 23/01/2019 Monsieur Emmanuel MACRON Président de la République Palais de l'Élysée 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris, France Paris, le 23 janvier 2019 Objet : Lettre ouverte au Président de la République - Réussir le Grand Débat National : pour un nouveau souffle démocratique Monsieur le Président de la République, Le 15 janvier dernier, vous adressiez à l’ensemble des Français une lettre nous invitant à participer au Grand Débat National, déclenché suite au mouvement des Gilets jaunes. Pour que les Français y participent massivement et sereinement cela suppose de mettre au point collectivement une méthode qui assure un débat transparent, aux contributions réellement prises en compte et débouchant sur des avancées concrètes. Pour appeler à participer et appuyer votre démarche, il manque en effet trois conditions essentielles. En premier lieu, il nous semble indispensable que ce débat soit mené de manière indépendante et avec une transparence exemplaire. Signataires :
Cortège du NPA agressé par l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider ! Crédit Photo : Photothèque Rouge /Martin NodaCe samedi, lors de l’acte XI des Gilets jaunes à Paris, le cortège du NPA a été attaqué à deux reprises par une cinquantaine d’individus d’extrême droite. Organisé et ultra-violent, le groupuscule fasciste « les Zouaves » (qui a revendiqué les agressions) a ciblé délibérément notre cortège, blessant plusieurs de nos camarades. Ce groupuscule n’a rien à voir avec le mouvement des Gilets jaunes, au côté desquels nous défilons depuis plusieurs semaines sans que cela n’ait jamais posé de problème. Les groupes de Gilets jaunes présents lors des agressions de ce samedi ont d’ailleurs été choqués par ces attaques, et certainEs manifestantEs sont intervenus à nos côtés pour repousser les fachos. Nous ne nous laisserons pas intimider !
Observatoire des débats "Le vrai débat" : en quoi la plateforme des "gilets jaunes" est-elle différente de celle du gouvernement ? Deux semaines après le coup d'envoi du "grand débat national", quelque 500.000 contributions ont déjà été remises au gouvernement, via sa plateforme en ligne. À l'image de nombreux spécialistes, et de la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) Chantal Jouanno, certains "gilets jaunes" estiment toutefois que le site Internet mis à la disposition des citoyens est "verrouillé", et qu'il n'offre pas les garanties d'indépendance et de transparence nécessaires. Ils ont ainsi décidé de lancer leur propre plateforme, mercredi. Intitulée "le vrai débat", son but est le même : inviter les Français à débattre en ligne de questions sociétales. Mais la manière diverge à bien des égards. Le même développeur Et pourtant, comble de l'ironie, les deux plateformes sont hébergées par la même start-up, à savoir Cap Collectif, une société bien connue des "gilets jaunes". Neuf thématiques contre quatre pour le "grand débat" © Capture d'écran le-vrai-debat.fr Plus de liberté dans la forme
Acte XI : le pouvoir frappe fort pour éteindre la contestation. Castaner dégage ! Crédit Photo : Photothèque Rouge /Martin Noda Qu’importe les chiffres annoncés par le ministère de l’Intérieur (du même ordre que les deux derniers samedis mais de toute façon sujets à caution), le onzième samedi de mobilisation des Gilets jaunes a confirmé la profondeur d’une colère sociale que rien ne semble atteindre. Si on en doutait, hier a été la plus belle démonstration que l’opération « Grand débat » lancée par le pouvoir est un grand coup d’épée dans l’eau, que confirme aujourd’hui la pitoyable tentative de manifestation de soutien à Macron bien mal baptisée « Foulards rouges ». Dès lors, la carte « politique » ne marchant pas, Macron et Castaner en abattent une deuxième - bien connue - celle de la répression. Alors que la convergence autour de la grève du mardi 5 février et de ses suites est en train de se construire entre le mouvement des Gilets jaunes et les organisations du mouvement social, du mouvement ouvrier, ce pouvoir affaibli pratique une fuite en avant dangereuse.
Grand débat national Logo du grand débat national. Le grand débat national est un débat public français lancé le 15 janvier 2019 par le président de la République, Emmanuel Macron, dans le contexte du mouvement des Gilets jaunes. Genèse et contenu[modifier | modifier le code] Durant le mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron annonce le 18 décembre 2018 l'organisation d'un grand débat, sur tout le territoire et ouvert à tous les Français. Le gouvernement entend faire remonter les souhaits des Français[1] autour de quatre thèmes[2] : L’exécutif indique : « Cette concertation d'ampleur nationale a pour objectif de redonner la parole aux Français sur l'élaboration des politiques publiques qui les concernent »[7]. Le mouvement s’initie à la base des injustices fiscales dont les manifestations des Gilets jaunes ont été l'élément précurseur à l'idée du grand débat national d'Emmanuel Macron[8]. Déroulement[modifier | modifier le code] Débat organisé en février 2019 à Reims. Remontées[modifier | modifier le code]
Les Gilets jaunes et la question démocratique - Samuel Hayat [Photo : Boby] Le mouvement des Gilets jaunes ne cesse d’embarrasser le pouvoir, ses défenseurs et ses interprètes médiatiques privilégiés. Porté par des personnes entrées par effraction dans l’espace public, il met sur le devant de la scène des questions gênantes. Non pas qu’elles soient nouvelles, mais les gouvernants en ont perdu depuis longtemps les réponses. Deux conceptions de la politique Le référendum était l’une des multiples revendications du mouvement, c’est devenu en quelques jours son nouveau symbole, un aboutissement. Il ne s’agit pas là d’une simple inconstance des médias et des politicien.ne.s. Mais le mouvement des Gilets jaunes, en particulier depuis que le RIC est devenu son cheval de bataille, a mis sur le devant de la scène une autre conception de la politique, que l’on peut qualifier de citoyenniste [5]. La démocratie contre l’oligarchie Face à ce mouvement citoyenniste, qui ira défendre la vieille politique, celle des partis et des élu.e.s ?
Gilets jaunes : Un Acte XII pour dénoncer les violences policières Contre la répression. Pour notre droit de manifester ! Gilets jaunes : Un Acte XII pour dénoncer les violences policières Le 2 février, les Gilets Jaunes défileront dans la capitale pour rendre hommage aux blessés et tués lors de la mobilisation. Elise Morty Un message de soutien Ces dernières semaines, les violences commises à l’encontre des manifestants se sont encore accrues. Samedi prochain, à Paris et dans d’autres villes de France, la tête du cortège sera tenue par les blessés et victimes de la répression, appelés à monter à la capitale pour l’occasion. En face, la répression ne faiblit pas De l’autre côté de la barricade, le même refrain est de mise concernant les nombreuses violences commises lors des rassemblements. Une volonté également présente chez le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, qui a encouragé la justice à poursuivre Eric Drouet pour un post facebook appelant « à une insurrection sans précédent », depuis retiré.
Accueil | Le Grand Débat National Le programme de LREM ? "Transférer la souveraineté de la France" à l'Europe, prévient le député Aurélien Taché Est-ce bien le moment de mettre ce genre de proposition sur la table ? Tandis que le mouvement des gilets jaunes pose, au-delà de la colère contre les taxes sur le carburant, la question de la souveraineté populaire et d'une représentation efficace du peuple dans notre démocratie, un député de La République en marche (LREM) a montré que la Macronie était à côté de la plaque sur le sujet, en annonçant son programme pour la prochaine échéance électorale prévue : les européennes. Invité ce dimanche 2 décembre de l'émission Les Terriens du dimanche sur C8, Aurélien Taché débattait notamment avec Nicolas Dupont-Aignan, Raquel Garrido et Natacha Polony des solutions à trouver face à la contestation populaire. Avec cette question, par exemple : "Où trouver l'argent" du budget ailleurs que dans les taxes sur le carburant ? Par exemple en taxant les Gafa au niveau européen, avance Thierry Ardisson.
L’Assemblée adopte le délit de dissimulation du visage et l’ interdiction administrative de manifester Toujours plus de répression L’Assemblée adopte le délit de dissimulation du visage et l’ interdiction administrative de manifester Cette nuit, dans le cadre de la loi « anti-casseurs », l’Assemblée Nationale a adopté une série d’amendements détériorant le doit à manifester. Ainsi, les préfets pourront désormais interdire la tout individu à manifester par simplet arrêté et les députés ont inventés le « délit de dissimulation du visage en manifestation » ! Julian Vadis Celles et ceux qui réclamé à grand cris l’application de dispositif répressif contre les supporters de football aux mouvements sociaux ont été entendu. Ainsi, à l’instar des interdiction administrative de stade ou des interdictions de déplacements, les préfets dispose désormais du droit d’interdire de manifester sur simple arrêté. Concrètement, cela veut dire que n’importe quel préfet, en invoquant un risque de trouble à l’ordre public, pourra unilatéralement interdire toute manifestation à n’importe quel individu.