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Thème 3, Sujet d'étude : Les espaces périurbains en France (métropolitaine et ultramarine)

Proposition de séquence en classe de Première technologique pour le nouveau programme de lycée Auteurs : BOULARD Cédric, Lycée Robert Schuman, Charenton-le-Pont Niveau : Première technologique Discipline : Géographie Entrée du programme Thème 3 : Les espaces ruraux : une multifonctionnalité toujours plus marquée Sujet d’étude : Les espaces périurbains en France (métropolitaine et ultramarine) Objectifs de la séquenceContenus scientifiques Les élèves abordent la périurbanisation en lien avec les notions de multifonctionnalité et de fragmentation. Capacités et méthodes Trois capacités et méthodes sont principalement travaillées : Lire des documents iconographiques, Mener un raisonnement systémique en géographie, Analyser des consignes. Problématique Une question transversale relie les différentes séances : « Quelle est l’identité des espaces périurbains français ? Démarche Le sujet d’étude est abordé en trois heures de cours et une heure d’évaluation. Ressources scientifiques Related:  SE - Les espaces périurbains en France (métropolitaine et ultramarine)Aires urbaines

Aux frontières de la métropole lyonnaise : des espaces périurbains à géométrie variable Bibliographie | citer cet article Regroupant plus de 1 300 000 habitants (Insee, 2019 ), répartis sur 59 communes, la Métropole de Lyon est, depuis 2015 (Loi MAPTAM Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles), une collectivité territoriale unique (Subra, 2016) née de la fusion de la Communauté urbaine de Lyon et du Conseil Général du Rhône. Ce statut particulier tient à l’antériorité de cette structure communautaire (Polère, 2014) ayant vu le jour en 1969 sous l’appellation de COURLY puis de Grand Lyon (Tabarly, 2009). La métropole de Lyon a pour fonction d’assurer le développement économique, social et environnemental par la mise en place d’infrastructures, de réseaux et d’équipements structurant son territoire afin d’en améliorer sa compétitivité et sa cohésion dans une logique de solidarité (Davezies, 2016). Ainsi, le périmètre de la Métropole apparaît comme peu adapté à la gestion d’espaces périurbains appartenant à une aire urbaine plus large.

Etudier la métropolisation et les dynamiques urbaines en France avec les données INSEE L'INSEE a livré le 13 juin 2019 deux publications qui permettent d'étudier la métropolisation et les dynamiques urbaines en France :L’influence de l’agglomération parisienne s’étend aux régions voisines, INSEE Première no 1758 Organisation, fonctionnement et dynamiques de l’espace autour de Paris et de l’Île-de-France, INSEE Dossier Île-de-France Forte d’un sixième de la population française, l’agglomération parisienne dépasse très nettement les autres agglomérations françaises en nombre d’habitants. Cette primauté de la capitale dans la hiérarchie urbaine se traduit par une organisation particulière de l’armature urbaine qui l’entoure, laissant peu de place aux grandes villes. La première publication permet de situer Paris et les grandes agglomérations au sein de la hiérarchie urbaine française, notamment en abordant la notion de rang-taille (doc. 1) ainsi que la répartition des emplois selon la distance à Paris (doc. 2) : Notions mobilisées et rappel des définitions (selon l'INSEE) :

Les espaces ruraux et périurbains en France : cadrage scientifique et pédagogique Cadrage scientifique | bibliographie | cadrage pédagogique | citer cet article Cadrage scientifique par Monique Poulot Le choix de réunir en 2018 dans Géoconfluences un ensemble de contributions sur les espaces ruraux et périurbains n’est ni fortuit ni anodin. 1. La question du rural et du périurbain suscite aujourd’hui moult débats et controverses médiatiques et politiques au point d’occulter une recherche scientifique en plein renouvellement sur ces objets. Il est vrai que la géographie et la sociologie rurales universitaires, longtemps dominantes dans une France plus lente à s’urbaniser que ses voisins européens, ont connu ce qui a pu figurer un certain effacement dans la période 1970-90 (Hertzog, Sierra, 2010). Sans doute fallait-il du temps pour prendre la mesure de cette urbanisation des campagnes évoquée par Étienne Juillard dès 1973 et de son double, la renaissance rurale conceptualisée en éclaireur par Bernard Kayser (Kayser, 1988 et 1990). 2. 2.1. 2.2. 3. Bibliographie

Grandir et vieillir dans les espaces périurbains Les espaces périurbains sont plébiscités par les familles y réalisant leur « désir de vert » et d’une « maison à soi » (Urbain 2002). D’un point de vue statistique (Louargant et Roux 2010), ces espaces sont pourtant marqués par un vieillissement de la population même s’ils comptent encore plus de trois jeunes pour deux personnes âgées. Or, jeunes et aînés semblent souvent subir le fonctionnement de ces territoires, qui dépend fortement de la mobilité automobile : les uns à l’adolescence à l’heure d’une recherche d’autonomie vis-à-vis des parents et de l’élargissement de leur spatialité, les autres, quand le recours à l’automobile est compliqué et qu’il devient difficile de préserver son autonomie. Figure 1. Carte des terrains investigués Aux franges de l’Île-de-France, les terrains enquêtés [1] ont atteint des stades de périurbanisation différenciés. Des bricolages face à l’élargissement ou au rétrécissement des spatialités habitantes Figure 2. Figure 3. Figure 4. Figure 5. Figure 6.

Seulement 5 ou 15 % de ruraux en France métropolitaine ? Les malentendus du zonage en aires urbaines Bibliographie | citer cet article Alors que la démarche de catégorisation des espaces est quasi consubstantielle de l’approche géographique, on oublie parfois de remettre en perspective le processus d’élaboration de ces catégories spatiales, en particulier lorsqu’elles sont issues de nomenclatures officielles. Considérées comme données et légitimes de fait parce qu’issues d’institutions de référence, les nomenclatures spatiales sont pourtant aussi discutables – au sens premier d’examiner minutieusement – que les approches plus théoriques qui circulent dans la recherche, ou que les conceptions des espaces dites « profanes » de monsieur et madame tout le monde. Or, les nomenclatures officielles ont ceci de particulier que leur légitimité institutionnelle leur confère une double portée : d’une part prescriptive, parce qu’elles s’imposent comme une norme et, d’autre part, performative. 1. 2. 3. 3.1. Un premier ensemble de choix méthodologiques concerne la définition des pôles d’emploi.

Le périurbain au centre de la question urbaine Laurent Cailly introduit son propos en rappelant que le périurbain est associé à un processus migratoire. Il s'agit d'une catégorie d’espace associée à un mode d’habiter constituant un phénomène d’ampleur et qui pose d'emblée un problème de définition. 1 français sur 5 (ou sur 4) vit dans une commune périurbaine. Le périurbain représente près d’1/3 des communes. Le géographe souligne que le périurbain bouleverse notre modèle urbain hérité : étalement, polycentrisme, flux et réseaux, segmentation fonctionnelle et sociale accrue. Il constitue un modèle d’urbanisation controversé et jugé pathogène. A revers de cette représentation péjorative et accusatrice du périurbain, Laurent Cailly propose de répondre à deux hypothèses : la plupart des critiques adressées au périurbain dépassent le périurbain : le périurbain est un miroir grossissant des dynamiques urbaines. 1. 1.1 La révolution périurbaine est toujours en marche (Cf. 1.2 1990-2010 : des formes renouvelées (CF. (Cf. (Cf. 2. (Cf. (Cf. 3.

La nuit : une nouvelle frontière pour les jeunes des espaces périurbains ? Bibliographie | citer cet article Pour des jeunes en quête d’autonomie, sortir et plus spécifiquement la nuit s’apparente à une frontière à conquérir (Murray, 1978). La nuit est une notion éminemment spatiale (Bureau, 1997) puisqu’elle renvoie à un environnement différemment perçu dans le cadre de l’effacement de la lumière (Cabantous, 2009). Loin d’être l’envers du jour, la nuit, jeune terrain des géographes essentiellement exploré par son versant urbain (Gwiazdzinski, 2005), est un autre temps aux particularités propres, un temps des possibles dont l’accès s’apparente à l’entrée dans l’âge adulte. Cette conquête touche particulièrement tous les jeunes mais plus spécifiquement ceux vivant dans les espaces périurbains (Didier-Fèvre, 2018). Souvent présentés comme l’espace de la captivité résidentielle (Rougé, 2005) et des mobilités subies (Razemon, 2012), les espaces périurbains apparaissent pour leurs habitants, à certains âges de la vie, comme un « piège spatial ». 1. 2. 3. Figure 7.

Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le rapport Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le dossier de présentation Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction selon le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Un « déclin sans précédent » auquel participe largement l’artificialisation des terres : étalement urbain et constructions diffuses détruisent les habitats naturels et les continuités écologiques nécessaires à la faune sauvage pour circuler. Il devient donc urgent de freiner l’artificialisation des terres et d’en renaturer certaines lorsque c’est possible. L’artificialisation gagne du terrain L’artificialisation est « un objet encore mal caractérisé », explique Julien Fosse. Pourquoi : les dynamiques à l’œuvre Il y a bien sûr le facteur démographique. Limite.

Le périurbain : un concept à l’épreuve des pratiques Bibliographie | citer cet article Construction du XXe siècle, le périurbain voit ses formes et son fonctionnement évoluer invitant à repenser les relations ville-campagne. Celles-ci puisent dans la permanence d’un lien entre le rural et l’urbain remontant à l’Antiquité mais appellent aujourd’hui une autre manière de faire ville et de faire campagne. Le périurbain a émergé dans ses appellations diverses dans les pays dits du Nord pour décrire le renouvellement des formes urbaines et des modes d’habiter à la périphérie des grands centres urbains, sous l’effet d’un usage massif de l’automobile. L’article souhaite montrer que d’une préoccupation d’aménageur qu’il était au départ – appréhendé comme un état provisoire en attente de rattrapage urbain – le périurbain participe d’une réalité métropolitaine hors de l’agglomération dense. 1. 1.1. Figure 1. Figure 2. 1.2. Les faibles densités bâties et la part belle faite à l’automobile ont été l’angle d’attaque le plus virulent. 2. 2.1. 2.2. 3.

Intérêt et limites du zonage en aires urbaines L'INSEE définit l'aire urbaine comme un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes avoisinantes. Cette définition associe un critère morphologique (la continuité du bâti) et un critère fonctionnel (la mobilité liée à l'emploi). Elle a tendance à mettre l'accent sur les navettes domicile-travail qui est l'un des critères de l'étalement urbain, mais non le seul. Bien qu'il s'agisse de dépasser les limites administratives, la maille utilisée pour appréhender le phénomène urbain reste malgré tout la commune. En 2010, l'INSEE revoit et affine son découpage en distinguant entre les grandes, les moyennes et les petites aires urbaines, en fonction de leurs nombres d'emplois (plus de 10 000, de 5000 à 10 000 et de 1 500 à 5 000 emplois).

Le lotissement en France : histoire réglementaire de la construction d’un outil de production de la ville Bibliographie | citer cet article « Comment la France est devenue moche ? ». Ainsi titraient en 2010 Xavier de Jarcy et Vincent Remy un article pour Télérama qui, comme beaucoup d’autres avant lui, associait de manière systématique le lotissement aux très critiqués quartiers d’habitat pavillonnaire. Il existe en effet une confusion entre pavillonnaire et lotissement. Or, d’un point de vue urbanistique, le lotissement renvoie en premier lieu à un mode de production de la ville, et non à un paysage. Figure 1. Le lotissement est alors aussi envisagé comme le produit d’une construction réglementaire par le droit national. L’association systématique du lotissement aux quartiers d’habitat pavillonnaire n’est cependant pas fortuite. Or, on assiste depuis plus de vingt ans maintenant à la montée d’une nouvelle injonction dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme, celle du développement urbain durable. 1. Avant 1919, le droit de l’urbanisme ne connaît pas le lotissement. 1.1. Figure 2.

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