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Liberté d’expression : peut-on tout dire

Liberté d’expression : peut-on tout dire
Il existe des limites à la liberté d’expression. Elle est encadrée par la loi française. Cet encadrement se fonde notamment sur l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui stipule que « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Les limites à la liberté d’expression sont précisées par la loi du 29 juillet 1881. La diffamation ou l’injure sont ainsi passibles d’une condamnation. La provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non‑appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » (article 24 de la loi du 29 juillet 1881 modifiée) l’est également.

https://www.lelivrescolaire.fr/page/7081570

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Les droits des lycéens À l’heure où l’on déplore le déficit d’implication citoyenne de la jeunesse dans les formes traditionnelles de la démocratie représentative et que, dans le même temps, surgit le désir d’une forme renouvelée de participation démocratique, il est impératif que le lycée devienne un véritable lieu d’apprentissage et d’exercice de l’engagement citoyen dans toute sa diversité. [...] Ce qui motive cette proposition de loi est de faire du lycée un lieu d’engagement citoyen et d’émancipation, autour des problématiques liées à la vie quotidienne des lycéennes et des lycéens mais également sur des sujets qui traversent la société. Cette proposition de loi vise à sortir les élèves de la logique de simple apprenant·e·s pour les amener à être des apprenti·e·s citoyennes et citoyens disposant d’une appréciation critique.

La question des migrants et de leurs droits « En mai 2012, vivant alors en Guinée, j’ai décidé de devenir chrétien et de me faire baptiser. J’étais alors musulman, comme la majorité des Guinéens, comme ma famille et mon père, imam. Quand ma famille a appris ça, j’ai été tabassé et enfermé. […] J’ai alors décidé de partir en France. Liberté de pensée, liberté de conscience, laïcité Le blasphème a été défini par l’Église catholique comme « tout propos ou acte irrespectueux contre Dieu » et comme « une défaillance dans l’expression de la foi ». La notion de blasphème n’a donc de sens que du point de vue des religions. Ce sont elles qui déterminent en effet ce qui est injurieux ou diffamatoire envers elles‑mêmes. Les enjeux éthiques : la question de la fin de vie Toute personne a […] le droit de recevoir, sur l’ensemble du territoire, les traitements et les soins les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l’efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire et le meilleur apaisement possible de la souffrance au regard des connaissances médicales avérées. Les actes de prévention, d’investigation ou de traitements et de soins […] ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu’ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l’article L. 1110‑10.

L’évolution des droits des personnes homosexuelles et transgenres « J’étais avec ma copine », « J’ai passé du temps avec mon mec ». Ces petites phrases, lâchées à la pause déjeuner du lundi matin, anodines, irréfléchies pour la plupart des hétéros, ne le sont pas autant pour les personnes LGBTQ. […] Selon les chiffres de l’association Autre Cercle en partenariat avec l’Ifop, en France, encore 14 % des homosexuels et lesbiennes se sentent obligées de s’inventer un partenaire au travail et plus d’un ou une sur trois entretient un flou. […] 20 % des personnes LGBT interrogées en France se sont senties discriminées dans la recherche d’un emploi ou au travail au cours des douze derniers mois du fait d’être LGBT. Trois sur cinq ont fait l’objet de commentaires déplacés.

Les droits des minorités raciales et religieuses « Tentative d’enlèvement à Lognes, toujours le même mode opératoire, camionnette blanche avec trois Roumains costauds. Ils sont chez nous attention à vos enfants. » Ce message, publié mercredi 27 mars sur Facebook, ressemble à beaucoup d’autres qui ont circulé en ligne ces derniers jours. Sur Facebook, Snapchat ou encore Twitter, la rumeur évoque « des vagues d’enlèvements de gosses », un réseau de « prostitution » et de « trafic d’organes » dans différentes villes d’Île‑de‑France. Résultat : des Roms ont été victimes d’agressions ces derniers jours en Seine‑Saint‑Denis, […] Dans la plupart des cas, les messages relayant la rumeur incitent les internautes à « faire tourner ». « Ceci n’est pas une fake news », affirme l’un. […] Ces rumeurs, qui ont débouché sur des agressions ces derniers jours, ont donc pour principal terrain de diffusion les réseaux sociaux.

La construction d’une démocratie moderne : la conquête des droits sociaux Sur le plan social : – le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ; – un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ; […] – la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ; – un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ; […] – une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ; – le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

En quoi la séparation des pouvoirs favorise-t-elle les libertés politiques ? C’est donc une réforme de confiance, de renforcement de la représentation nationale. Le Parlement ainsi rénové aura le pouvoir de mener, avec le Gouvernement, des échanges plus constructifs car l’esprit de dialogue et d’écoute nous est essentiel. Et c’est d’ailleurs cet esprit qui a présidé à tous vos débats et à tous vos travaux dans l’année qui vient de s’achever. […] J’entends bien sûr que l’engagement que j’avais pris devant les Français peut contrarier certains. L’idée de venir chaque année rendre compte devant la représentation nationale du mandat que les Français m’ont donné. Ce reproche est étrange qui consiste tout à la fois à respecter ses engagements et les termes de la Constitution. La révision de 2008 a permis ce Congrès sous la forme aujourd’hui décidée et j’entends qu’on fait les pires reproches, souvent par facilité, à cette procédure.

Faut-il opposer liberté et sécurité ? L'exemple des fichés S. Pour : 50 % des détenus condamnés pour terrorisme sortiront de prison en 2020. Soit près d’une centaine d’individus dangereux et radicalisés que nous laisserons dans la nature. La rétention de sûreté appliquée à l’issue d’une peine carcérale pour crime grave est une arme de notre arsenal législatif qui existe.

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