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L’affirmation de l’État dans le royaume de France (Histoire 2de)

L’affirmation de l’État dans le royaume de France (Histoire 2de)

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Dans la peau de Jean-Baptiste Colbert - Ép. 1/4 - L'économie en guerre Nous commençons une nouvelle semaine et avec elle une nouvelle série consacrée à l’économie en guerre. Si traditionnellement l’économie finance la guerre, l’Histoire nous a enseigné que l’inverse était aussi vrai et que l’imbrication des deux, était bien malaisée, à dénouer. C’est sur cette frontière fissurée entre développement économique et volonté de conquête que Jean-Baptiste Colbert a fondé son mythe... Une pensée économique, que l’on appellera rétrospectivement “mercantiliste”, qui assimile la grandeur d’un État à la qualité de ses finances. Avec nous aujourd’hui pour se glisser dans la peau de Colbert, François d’Aubert, et François Etner. On est dans un état de guerre permanent, et Louis XIV a quelques ambitions de conquête : il faut de l’argent, et Colbert est là pour apporter de l’argent, c’est un « cache-machine ».

Les huit guerres de religion (1562-1598) 1ère guerre (1562-1563) Le massacre par le duc François de Guise d’une centaine de protestants assistant au culte dans une grange de la ville de Wassy, le premier mars 1562, est considéré comme l’événement qui a déclenché la première guerre de religion. A l’appel de Louis de Bourbon, prince de Condé, les protestants prennent les armes. Condé s’empare d’Orléans le 2 avril.

Pouvoir du spectacle, spectacle du pouvoir Contexte historique La première grande fête du règne personnel Voici un an, depuis la mort de Mazarin, que le roi « gouverne par lui-même » et il tient à affirmer aux yeux du plus grand nombre le début de son règne « personnel ». Colbert - L'histoire par l'image BAJOU Thierry, La peinture à Versailles (XVIIe siècle), Paris, Réunion des musées nationaux / Buchet-Chastel, 1998. DORIVAL Bernard, « Recherches sur l’iconographie de Colbert : Colbert tel qu’il fut et tel qu’il voulut apparaître », dans MOUSNIER Roland (dir.), Un nouveau Colbert, actes de colloque (Paris, 1983), Paris, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1985, p. 45-67. MÉROT Alain, La peinture française au XVIIe siècle, Paris, Gallimard/Electa, 1994. MEYER Jean, Colbert, Paris, Hachette, coll. « Littérature générale », 1981.

Quand les Bourbons portaient perruque S’il est bien un symbole absolu de l’Ancien Régime, c’est la perruque. Assurément, les Bourbons ne l’ont pas inventée. Elle est présente dès l’Antiquité, chez les Egyptiens, puis chez les Grecs et les Romains. Certains Rois, princes ou ducs, victimes d’une perte de cheveux disgracieuse et précoce, se parent d’une perruque. Mais ils y sont alors forcés par la dure nécessité… Réellement adoptée sous Louis XIII, la perruque devient un accessoire de mode à part entière : on ne cherche plus à la camoufler. Louis XIV couronné par la Victoire Contexte historique La guerre de Hollande (1672-1678) menée par Louis XIV contre les Provinces-Unies (les Pays-Bas actuels) relève de plusieurs causes, mais la principale est économique. Devenu au fil du XVIIe siècle une puissance commerciale de premier plan, le pays concurrence, abusivement selon le roi absolu français et ses ministres, la France sur les principaux marchés européens. En outre, cette république calviniste où règne une grande liberté d’expression représente une sorte de « négation de l’absolutisme monarchique français » (R.

Bernard Cottret - Catholiques et protestants de l'Édit de Nantes à sa révocation Les guerres de religion qui ont ensanglanté le royaume de France, nous lèguent de la religion une image de violence et de fanatisme, faisant écho à notre situation contemporaine. Pourtant dès 1598, grâce à son édit de Nantes, la France a expérimenté un mode de coexistence original entre ses confessions religieuses. C’est la révocation de l’édit de Nantes en 1685 qui a mis fin à ce face-à-face, gommant pour longtemps des esprits la singulière réussite de ces temps d’exception. Un moment charnière de près d’un siècle mais aussi un temps exemplaire de confrontation pacifique entre tenants de religions différentes, précédant les Lumières. Présentation de l'intervenant Bernard Cottret est professeur émérite de civilisation des îles Britanniques et de l'Amérique coloniale à l’Université de Versailles-Saint-Quentin.

Les ports au XVIIIe siècle Contexte historique L’essor des grands ports français au siècle des Lumières Le XVIIIe siècle est marqué par la croissance urbaine (le royaume gagne près de 8 millions d’habitants entre 1715 et 1789) et le développement des échanges maritimes. Marseille, qui rattrape les pertes démographiques de la peste de 1720, et Bordeaux dont la population passe de 50 000 à 110 000 habitants, sont alors les deux grands ports du commerce extérieur français. Bordeaux connaît un essor remarquable grâce aux échanges transatlantiques, notamment avec les « Isles à sucre » (les Antilles). L'Édit de Nantes (1598) Un acte de souveraineté C’est un acte de souveraineté voulu et imposé par le roi Henri IV, en dépit de nombreuses difficultés. En cela il se distingue des édits antérieurs dont il s’inspire mais qui ont été aussitôt remis en cause. Son but immédiat est la paix civile, mais son objectif avoué reste l’unité religieuse du royaume.

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