https://www.lecese.fr/travaux-publies/les-defis-de-l-education-aux-medias-et-l-information
Related: veille informationnelle • pratiques informationnelles des jeunes • Réflexions théoriques : enjeux, biais cognitifs, pratiques informationnellesVoici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). De quoi encourager institutions, associations et médias à l’investir pour y promouvoir et y véhiculer les contenus qu’elles produisent. L’exposition à l’information peut y être volontaire (abonnements à des pages médias) ou accidentelle: un ami qui interagit avec un contenu d’actualité (like, partage, commentaire) et donc nous y expose dans notre fil d’actualités, ou alors un groupe auquel on est abonné qui va poster un contenu et/ou chercher à en discuter. Les pratiques d’information des 18-24 ans
En 2019, une autre éducation aux médias est possible En 2019, une autre éducation aux médias est possible « Personne n’est l’éducateur de quiconque, personne ne s’éduque lui-même, seuls les hommes s’éduquent ensemble, par l’intermédiaire du monde. Il n’y a ni ignorants ni savants absolus : il y a des hommes qui, ensemble, essaient de savoir davantage » – Paulo Freire S’il y a bien une chose que nous avons compris ces dernières années, à travers l’élection de Donald Trump ou l’affaire Fillon, et plus encore ces derniers mois avec le mouvement des gilets jaunes, c’est que tout le monde partage des fake news. Une éducation aux médias inadaptée et stigmatisante
EMI LYCEE Utiliser les médias et les informations de manière autonome Seconde Le Web Les réseaux sociaux Les chaînes d’info en continu, une exception française C’est LCI, lancée par TF1, qui a inauguré ce type d’offre en France le 24 juin 1994, bien que France Télévisions s’était associée à plusieurs grands médias européens pour créer Euronews en 1993. Mais ce projet était avant tout européen. Suivront ensuite I-Télé (groupe Canal+) en 1999, BFMTV (NextRadio TV) en 2005 et la dernière arrivée, franceinfo (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et Ina) depuis le 1er septembre. Pour que ces chaînes se multiplient et se développent, il aura fallu un déclic. Éric Revel, ancien directeur de LCI, l’explique ainsi : « le véritable acte de naissance de la chaîne, c’est le 24 décembre 1994, avec la prise d’otages du vol Air France à l’aéroport de Marseille. C’était la première fois qu’une chaîne d’information française faisait tout un direct sur un tel événement.
Repères - dossier n°4 - Comment s'y retrouver dans le flux d'informations sur Internet Introduction Télécharger le mini-dossier Comment s'y retrouver dans le flux d'informations sur Internet - pdf (0,7 Mo)Commander la brochure Il est interdit de vendre ce dossier distribué gratuitement via le formulaire ci-dessous. Nous prolongeons les conseils et autres propositions du dossier par des ressources et des outils. Ressources du Conseil "Éducation aux médias en réseaux". Mes Datas et Moi : l'Observatoire Depuis plusieurs mois, les journalistes et experts partenaires de Mes Datas et Moi se sont penchés sur la question des fausses nouvelles. Nous avons interrogé le rapport à l’information des Français, et mis le projecteur sur de belles initiatives liées à l’éducation aux médias : nous avons donné la parole à des professeurs, des chercheurs, des professionnels… Afin de clôturer cette séquence de travail autour des fakes news, nous publions une étude sur comment se prémunir contre les risques de manipulation de l'opinion ?
« L’information ne passe plus en priorité par l’accès à des médias » Pouvez-vous dessiner le « portrait-robot » du lecteur de presse ? Jean-Marie Charon : C’est mission impossible, tant il y a des formes de presses différentes auxquelles ne correspondraient pas le même portrait-robot. Dans tous les cas, le lecteur de la presse n’est pas très jeune, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un lecteur de presse quotidienne payante. La dernière édition des « Pratiques culturelles des Français » livre un chiffre saisissant de 10 % de lecteurs réguliers chez les 15-24 ans. Les réseaux sociaux préférés des 16-25 ans C’est à cette question que répond l’enquête ci-dessous, réalisée par Diplomeo, fin décembre dernier, après avoir interrogé un panel de 1454 jeunes âgés de 16 à 25 ans. En voici les résultats résumés : Instagram et Snapchat sont les réseaux sociaux favoris ex-aequo de cette cible avec 73% de taux d’utilisation, devant Facebook (67%) et Twitter (33%). Facebook, leader en 2017 avec 93% d’utilisation, perd 26 points.En dehors d’Instagram qui gagne 9 points, tous les réseaux sont en baisse : -9pts pour Snapchat, -22pts pour LinkedIn, -20pts pour Twitter, etc.38 % des jeunes confient avoir supprimé un réseau social cette année. C’est chez les 16-18 ans que l’abandon de Facebook est le plus fréquent.
documentation - Eclate ta bulle informationnelle mis à jour le 10/12/2018 En partant des pratiques informationnelles des élèves de lycée, cette séquence vise à leur faire prendre conscience de la notion de bulle informationnelle en leur faisant réaliser une revue de presse. mots clés : bulle informationnelle, clôture informationnelle, revue de presse, ligne éditoriale, pratiques informationnelles, EMI 1 : cadre Classe : 1ère ES Professeurs : Anna Deniaud Garcia (Documentation) - Agathe Ould-Yahoui (Histoire-Géographie)
Nikos Smyrnaios : « Facebook façonne l’idée que l’on se fait du monde Nikos Smyrnaios est enseignant-chercheur au laboratoire d’études et de recherches appliquées en sciences sociales de l’université Toulouse-III. Spécialiste de la presse en ligne et de l’utilisation politique des réseaux socionumériques, il vient de publier les Gafam contre l’Internet, une économie politique du numérique (1). Quel est le pouvoir de Facebook ou Google sur la transmission de l’information aujourd’hui ? NIKOS SMYRNAIOS Une récente enquête déclarative réalisée sur plusieurs pays montre que 51 % des internautes s’informent en premier lieu via les réseaux sociaux. Mais la mesure du trafic des sites des médias reste la plus précis. On peut y consulter la liste des sources qui ont mené à l’article.
Éducation aux médias Dans le cadre de la lutte contre la manipulation de l’information, et en complément des propositions de loi actuellement en débat au Parlement, le ministère de la Culture a lancé au printemps dernier un plan ambitieux d’éducation aux médias et à l’information. Il s’agit d’accompagner la jeunesse dans le bon usage des médias et le décryptage de l’information diffusée massivement sur internet et les réseaux sociaux, compétences indispensables à l’exercice d’une citoyenneté éclairée. Des moyens supplémentaires à hauteur de 3 M€ sont consacrés au déploiement de ce plan, qui participe également à la réalisation des objectifs gouvernementaux en matière d’éducation artistique et culturelle. Le plan d’éducation aux médias et à l’information se décline en plusieurs volets :
La puissance sans rivale des images La télévision nous en abreuve, les magazines les mettent en scène, les quotidiens les utilisent pour illustrer leurs discours, les feuilles satiriques pour nourrir la dérision, les politiques pour transmettre le message qu’ils ont choisi : les images servent à tout, et à tout le monde, pour le meilleur et pour le pire. Elle sont toujours aussi « parlantes », parfois volcaniques, et en disent plus qu’un long discours. Dans une société médiatique, leur rôle est largement amplifié par la diffusion de masse, les répétitions, duplications et autres passages en boucle. Pour en comprendre les effets et les interpréter, il faut revenir aux sources philosophiques de leur efficacité. Gaston Bachelard le disait avec une formule simple : « Les images ne sont pas des concepts. Elles tendent à dépasser leur signification. » Ces quelques traits sur du papier, ces photographies sur un journal, ces images sur un écran donnent à penser, car ils touchent la mémoire, l’imagination.