Pourquoi la rupture par l’Australie du « contrat du siècle » était prévisible
Si la création de la nouvelle alliance AUKUS – Australie, Grande-Bretagne, États-Unis – représente un « coup dans le dos » porté à la France, une « trahison » impensable « entre alliés », l’annulation unilatérale par l’Australie du contrat d’achat de sous-marins français constitue, quant à elle, un camouflet pour la diplomatie française. Mais cette annulation était-elle si inattendue ? La réponse est non, et ce pour plusieurs raisons historiques, culturelles et diplomatiques. Les enjeux du contrat pour la France
Pourquoi les sous-marins nucléaires sont un choix militaire judicieux pour l’Australie face à la Chine
Le gouvernement australien a décidé que la meilleure option pour le pays était d’accélérer la production d’une plate-forme de sous-marins à propulsion nucléaire plus performante avec les États-Unis et le Royaume-Uni. L’Australie sera ainsi plus étroitement intégrée dans l’orbite américaine. Technologiquement et militairement, cela signifie que si les États-Unis entrent en conflit dans la région indopacifique, il sera beaucoup plus difficile pour les Australiens de ne pas être directement et presque automatiquement impliqués. C’est aussi un élément positif en termes de dissuasion face à la Chine.
Tourisme spatial : quand les plaisirs de quelques-uns polluent la planète de tous
SpaceX a envoyé ce 16 septembre 2021 quatre touristes dans l'espace pour une première mission purement touristique, de trois jours, à une altitude supérieure à celle d'ISS et en pilotage automatique, Inspiration4. Ils sont désormais de retour sur Terre sans encombre. En septembre 2018, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa avait déjà acheté à Elon Musk les services du système Starship de son entreprise SpaceX pour un voyage autour de la Lune, à partir de 2023. On ignore le montant de l’addition, mais il est probablement colossal.
La conquête de l’espace et ses enjeux
La conquête de l’espace est au centre de l’attention depuis près de 60 ans, depuis que la technologie développée par les hommes est devenue assez puissante pour tenter d’explorer de nouveaux mondes. Chaque pays tente de développer de nouvelles fusées, de nouvelles sondes, de nouveaux satellites, pour essayer de comprendre l’inconnu, pour tenter de marquer l’histoire comme les Soviétiques en 1961 et leur premier homme dans l’espace ou les Américains en 1969 et leurs premiers pas sur la Lune. Cette « course à l’espace » entamée en pleine Guerre froide n’a jamais cessé depuis et est aujourd’hui un véritable enjeu à la fois économique et de pouvoir pour les grandes puissances et pour les pays qui ont vocation à le devenir. I – Le développement de la conquête spatiale 1) La Guerre froide déclenche l’engouement pour la conquête spatiale
La Russie face au traité AUKUS sur les sous-marins nucléaires
Les réactions mondiales face au nouveau pacte de sécurité, dit AUKUS, signé entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni ont été pour le moins mitigées. La Chine et la France ont immédiatement critiqué l’accord, tandis que d’autres pays, comme le Japon et les Philippines, l’ont accueilli plus favorablement. La Russie, l’une des rares autres nations armées de sous-marins à propulsion nucléaire, s’est montrée plus discrète et plus prudente dans sa réaction initiale. Le Kremlin a limité ses commentaires officiels à une déclaration soigneusement rédigée stipulant que : « Avant de prendre position, nous devons comprendre les buts, les objectifs et les moyens.
Représentations graphiques de la conquête spatiale
Ce jalon peut traiter de manière plus détaillé deux temps spécifiques : La course à l’espace dans le cadre de la guerre froide, des années 1950 aux années 1960 La démultiplication des acteurs et le New Space à partir des années 2000 Activité
Mers et océans : entre appropriation, protection et liberté de circulation
Concentrant des ressources très diversifiées et des flux essentiels au développement économique, les mers et les océans représentent des enjeux politiques et stratégiques. Les États sont en compétition pour l'usage et le contrôle des espaces maritimes, mais d'autres acteurs entrent en jeu, dont la multiplicité illustre la complexité de la mondialisation. Ils assurent la circulation des biens, l'exploitation des ressources, l'application de la souveraineté des États mais aussi l'usage récréatif de ces espaces. Ils peuvent donc entrer dans des conflits de souveraineté ou d'usage. En quoi l'espace maritime mondial est-il au centre de l'attention d'acteurs qui le considèrent comme un enjeu stratégique à plusieurs échelles ? I.
L’espace, nouvelle course mondiale ? - Info et société
Le retour sur terre des deux astronautes de la NASA Bob Behnken et Doug Hurley le 2 août à bord d'une capsule de SpaceX a marqué la réussite de la mission et ouvert la voie à d'autre vols habités pour l'agence spaciale américaine. De quoi redonner de l'autonomie aux Etats-Unis, qui n'avaient pas lancé de vol habité depuis dix ans et dépendaient des lanceurs russes. Pourtant, il n'y a pas que les grandes puissances qui comptent conquérir l'espace.
« Retour sur… » : Rencontrez les rovers qui cherchent des traces de vie sur Mars
« Retour sur… » un podcast pour décrypter l’actualité avec les expert·e·s. Perseverance, Tianwen-1, Curiosity, Rosalind Franklin – doux noms pour ces machines aux avant-postes de l’exploration spatiale, ces rovers qui roulent ou vont rouler prochainement sur le sol de Mars. Leur mission est grande : détecter les traces d’une vie passée, si tant est que la vie ait jamais existé sur la planète rouge. À l’occasion de l’atterrissage du rover Zhurong, de la mission chinoise Tianwen-1, ce 15 mai 2021, nous jeter la lumière sur cette grande mosaïque de missions martiennes avec Cyril Szopa, exobiologiste au LATMOS et professeur à l’Université de Versailles Saint-Quentin. Pour aller plus loin, nous vous recommandons la nouvelle « Curiosity » de Sophie Divry, parue chez Notabilia.
« Retour sur… » : Objectif Mars : du décollage aux sept minutes de terreur
« Retour sur… », un podcast pour décrypter l’actualité avec les expert·e·s. Trois sondes arrivent simultanément dans les parages de la planète rouge : Hope, émiratie, Tianwen-1, chinoise, et Mars2020, états-unienne. Elles ont mis 7 mois pour parcourir 480 millions de kilomètres. Nous revenons sur ce long voyage avec Laurence Lorda, ingénieure en mécanique spatiale au CNES et navigatrice de trajectoires interplanétaires.