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Dépasser la mesure du temps d’écran ?

Dépasser la mesure du temps d’écran ?
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Effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans Les écrans font aujourd’hui partie du quotidien. La littérature apporte des éléments contradictoires sur l’effet des écrans sur le développement cognitif de l’enfant, ses apprentissages, et sur les troubles de la santé mentale. Les effets sur le sommeil sont établis et sont plus importants si le temps d’utilisation augmente. Les comportements associés aux écrans sont responsables de l’augmentation du surpoids : prises alimentaires augmentées, temps de sommeil réduit et de qualité altérée. Les chercheurs font état d’un risque significatif lorsque les enfants et les adolescents ont accès à des contenus sexuels, pornographiques ou violents. Le HCSP recommande : Avant l’âge de 3 ans, les écrans sont à proscrire si les conditions d’une interaction parentale ne sont pas réunies. Le soutien à la « parentalité » et la formation des adultes doit intégrer la problématique des écrans. Les nombreuses incertitudes scientifiques soulignent le besoin de développer la recherche.

Le numérique est-il écologique ? Les technologies numériques sont un des secteurs industriels les plus polluants de la planète (source Groupe CNRS EoInfo 2012). Florence Rohdain, docteur en systèmes d’information et Maître de conférences HDR à l’École polytechnique universitaire de Montpellier dévoile assez vite, la réponse à la question posée dans le sous-titre de son pamphlet intitulé La Nouvelle Religion du Numérique, le numérique est-il écologique ?, publié aux Éditions EMS, 2019. S’appuyant sur ses travaux ainsi que sur ceux d’autres chercheurs, l’auteure a articulé son ouvrage en deux grandes parties. Je vais ici me concentrer sur la première partie de l’ouvrage, celle qui traite de la question de l’écologie et du numérique. Les technologies numériques, premier poste de consommation électrique des ménages En 2008, une étude financée par EDF, l’ADEME et l’Union européenne dévoile que l’informatique et l’audiovisuel sont le premier poste de consommation électrique des ménages. Novlangue Numérique Le cloud pollue

Faut-il changer de mentalité pour changer les paramètres des logiciels de planification des horaires des employés ? Ecrans et troubles du langage : Ce que ne montre pas l’étude d’Ille-et-Villaine | Ramus méninges L’année dernière a été publié une rare étude française portant sur l’effet de l’exposition aux écrans sur les troubles du langage chez l’enfant (Collet et al. 2019). Un compte-rendu en français vient d’en être diffusé sur le site Santé publique France. Cette étude est intéressante et contribue au débat. Mais il y a fort à parier qu’elle va faire l’objet de commentaires allant bien au-delà de ce qu’autorisent les données. Mon propos n’est pas de faire un compte-rendu ni une critique complète de l’étude. En effet, cette étude a comparé pas moins de 21 variables d’exposition aux écrans entre les enfants ayant un trouble du langage et le groupe contrôle. La deuxième constatation intéressante, c’est justement que sur ces 21 variables, seules 2 ont montré une différence significative entre les deux groupes. Facteurs qui ont montré une différence statistiquement significative (et indépendante les unes des autres) entre enfants avec troubles du langage et enfants contrôles : Référence

Enfants et écrans : les parents tiraillés par leurs contradictions | Open Asso Les parents en ligne de mire : la dernière étude MEDIAMETRIE-OPEN et UNAF met en lumière toutes les contradictions de la parentalité numérique. Tiraillés de toutes parts, les parents sont pris au piège de nombreuses pressions sociales, mais ils peuvent mieux faire. Publiée lundi 10 février, l’enquête “La Parentalité à l’épreuve du numérique”, commandée par l’OPEN et l’UNAF, est riche d’enseignements. Elle réserve aussi quelques surprises… En bref : la vie n’est pas facile pour les parents à l’ère du tout-numérique, mais nous pouvons faire beaucoup mieux pour accompagner et protéger nos enfants. Les enseignements de l’enquête : 1. Haro sur le mythe de l’enfant qui passe son temps sur internet : ce sont les parents qui sont surconnectés. Les parents passent plus de temps sur internet que leurs enfants: 96% des parents utilisent internet au moins une fois par jour, contre seulement 35% des enfants. Lire aussi: Parents, arrêtez de poster des photos de vos enfants! 2. 3. 4. 5. Amandine, 46 ans 6.

La fin du like ? C'est donc fait. Instagram (propriété de Facebook) a annoncé officiellement que le nombre de "Likes" allait désormais être masqué et ne serait visible que pour les propriétaires du compte. Les visiteurs, les suiveurs, les likers, eux, ne verront plus combien d'autres semblables à eux-mêmes auront "aimé" tel ou tel contenu. Cette annonce s'inscrit dans le cadre d'un mouvement que l'on voit de dessiner depuis maintenant quelques années et qui, pour les cadres de la Silicon Valley et les spin-doctors des GAFAM, vise à afficher une forme de résilience sur la question des phénomènes d'exposition de soi et autres (re)conquêtes d'un temps de connexion qui serait plus vertueux que vicieux, anxiogène et potentiellement addictogène. Facebook a lui aussi annoncé réfléchir, pour son propre réseau social, à masquer le nombre de Likes. De l'éco-anxiété à l'ego-anxiété. Petit retour en arrière. "Le news feed marque le passage de l’Internet de la visite à celui de la notification. Il y a 10 ans. Friction.

Le management, une modernité nazie Après 1945, des dignitaires nazis furent assez bien élevés pour ne plus parler d’extermination des Juifs, de colonisation de l’Est et d’asservissement massif des Slaves, mais ils ne changèrent pas une virgule à leur conception de l’État, des agences et du travail. Pendant que le général SS Werner Best collectionnait les jetons de conseils d’administration et travaillait, comme avocat, à blanchir ses anciens Kameraden lorsqu’ils étaient inquiétés par la Justice, le général SS Reinhard Höhn fondait, à la demande d’une puissante organisation patronale, la première, la plus grande et la plus prestigieuse école de commerce de la RFA. « Par cette union systématique de la science et de l’application, l’Occident réalise là où l’Orient demeure en retard » André Siegfried[1]

Effets de l’exposition des enfants et des jeunes aux écrans Les écrans font aujourd’hui partie du quotidien. La littérature apporte des éléments contradictoires sur l’effet des écrans sur le développement cognitif de l’enfant, ses apprentissages, et sur les troubles de la santé mentale. Les effets sur le sommeil sont établis et sont plus importants si le temps d’utilisation augmente. Le HCSP recommande : Avant l’âge de 3 ans, les écrans sont à proscrire si les conditions d’une interaction parentale ne sont pas réunies. Le soutien à la « parentalité » et la formation des adultes doit intégrer la problématique des écrans. Les nombreuses incertitudes scientifiques soulignent le besoin de développer la recherche.

Les écrans ne sont pas la cause d’une “épidémie” de troubles du développement... (Merci à Guillaume Gillet pour sa relecture) Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde daté du 16 Janvier 2019, le CoSE ou Collectif de surexposition aux écrans s’inquiète de l’exposition des enfants aux écrans. Le paysage dessiné par le CoSE est très éloigné des données rapportées par la recherche depuis maintenant plusieurs décennies. Dans sa tribune publiée dans le journal Le Monde, CoSE fait état d’une “épidémie des troubles mentaux” chez les écoliers. Le collectif s’appuie sur des chiffres donnés par la DEPP (la Direction de l’évaluation, de la Prospective et de la Performance) pour affirmer une “hausse de 24% des troubles intellectuels et cognitifs, de 54% pour les troubles psychiques et de 94% pour les troubles de la parole et du langage” (CoSE, 2019) Dans le même temps, note le CoSE, les troubles physiques sont “constants”. A quoi est dûe cette hausse ? Une lecture partielle de la recherche Or, le CoSE fait un compte-rendu très partiel des études sur lequel il s’appuie.

Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base - Insee Première - 1780 L’illectronisme peut accroître la vulnérabilité sociale Savoir utiliser les ressources numériques courantes (Internet, traitement de texte…) est devenu presque aussi indispensable que savoir lire, écrire et compter. Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente donc un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles. La lutte contre l’illectronisme devient ainsi un enjeu de politique publique comparable à la lutte contre l’illettrisme. Une personne de 75 ans ou plus sur deux n’a pas accès à Internet à son domicile En 2019, 12 % des individus de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion (figure 1). en %

Why Today’s Shopping Sucks | Washington Monthly Nick Sirotich Shoppers hate waiting. If they’ve made the effort to go shop at a brick-and-mortar store, rather than stay home and order something online, they hate not finding what they’re looking for. They hate not finding assistance. They hate bad service. Unfortunately, bad service is often the norm. To understand why stores appear dysfunctional, look at how chaotic life is for their workers. Ugalde’s chaotic schedule is the product of the exploitative use of a sophisticated, “smart software” computer algorithm. Algorithmic scheduling has wreaked utter havoc in the lives, health, financial stability, and future prospects of millions of service workers. Scheduling software uses big data—previous sales trends, weather patterns, consumer preferences—to predict how many customers are likely to be in a store at a given time, and then assign staffing levels to match that expected demand. But it doesn’t have to be this way. These workers tend to be among the most invisible and powerless.

sans titre L’apprentissage de la lecture n’est pas toujours une mince affaire chez les enfants. Les parents se demandent toujours comment les aider au mieux pour accélérer le processus. Une nouvelle étude vient apporter un enseignement assez surprenant. Selon les chercheurs de l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, les ebooks interactifs sont en effet bien plus efficaces pour apprendre à lire que les livres traditionnels. L’expérimentation portait sur 35 enfants âgés de trois à cinq ans. Ils ont tous pris part à une série de tests portant sur deux livres jeunesse. Alors comment expliquer cette réussite ? L’effet bénéfique de la lecture numérique serait d’autant plus fort que l’enfant a des difficultés à se concentrer. Une étude publiée en début d’année avait toutefois souligné que la lecture sur tablette générait souvent des tensions entre adultes et enfants.

Addiction aux jeux vidéo : le décryptage d'un spécialiste Manette de jeu © Pixabay Hardcore gamer, troll, nolife, cheater… Bienvenue dans la famille des « accros aux jeux vidéo », dans un monde virtuel où des ados scotchés à leurs écrans et cachés derrière des avatars aux pseudos douteux décrochent doucement mais sûrement de la « vraie vie », sous le nez de leurs parents désemparés et souvent impuissants. Sans doute la faute à la révolution numérique et à la place de plus en plus envahissante qu’occupent tablettes, smartphones, ordinateurs et autres consoles de jeux dans notre quotidien toujours plus saturé de digital ; à l’évolution impressionnante des technologies et à la multiplication des produits disponibles sur ce marché en constante progression; à cette génération de digital natives en mal de sensations fortes et à des parents dépassés ou trop permissifs… L’addiction au jeux vidéo : une maladie L’arbre qui cache la forêt « Au secours, mon ado est accro ! Les règles du jeu…

Comment les adolescents draguent à l'ère des réseaux sociaux ? Comme chaque génération, les ados d'aujourd'hui réinventent les règles du jeu de la séduction. Plongée dans l'univers amoureux de la génération qui préfère s'envoyer des emojis et des snaps plutôt que des mots doux. À l’ère de Tinder, on pourrait imaginer que les relations amoureuses sont aussi simples qu’un swipe. À droite, ça matche. À gauche, bye bye et au suivant. Facile. Ouf, le grand amour existe toujours Mauvaise nouvelle pour les cyniques, le grand amour existe toujours. Mais la chasse à l’amour avec un grand C exerce une vraie pression chez les juniors. Pour atteindre ce statut tant convoité, le chemin est juché d'embûches. Insta, Twitter, Snapchat… « la customer journey de la drague » Si Léa veut signifier à Théo qu’il lui plaît, il va falloir qu’elle suive des codes très précis en jonglant sur les différents réseaux sociaux. Dans ce périple du flirt, Léa devra d’abord « demander son Insta » à Théo afin de faire une « request ». Théo s’en sort bien. En couple mais pas trop

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