Les amitiés des adolescents sont-elles « hackées » par les réseaux sociaux ?
Entre Facebook, Instagram et les autres plates-formes numériques, la bataille fait rage entre les plates-formes numériques pour accaparer l’attention des adolescents. Depuis 2018, c’est Snapchat qui revendique une position dominante sur les 13-34 ans. Ce réseau social éditorialise les relations amicales et produit une quantification de leur intensité affective.
Enseigner les SNT. Focus sur les enjeux numériques - Doc'Poitiers - Le site des professeurs documentalistes
Dans un précédent article nous mettions l’accent sur la collaboration entre professeurs documentalistes et enseignants de discipline dans l’enseignement des Sciences numériques et technologie (SNT) au lycée. Au-delà des thèmes du Web et des réseaux sociaux pour lesquels les professeurs documentalistes peuvent identifier des savoirs qui se réfèrent aux Sciences de l’information et de la communication (SIC), nous souhaitons dans cet article mettre la focale sur la question des enjeux numériques, qui traversent l’ensemble des thèmes de l’enseignement de SNT. Si chacun de ces thèmes peut être abordé pour lui-même, une autre démarche, davantage pertinente, privilégie une lecture croisée des enjeux sociétaux et techniques. Cette entrée est certes plus complexe qu’une approche analytique qui considérerait chaque thème isolément. Nous y avons associé les « capacités attendues » retenues dans le programme de SNT.
@rchiveSIC - Ados en quête d'infos : De la jungle à la steppe, cheminer en conscience
Abstract : À partir de plusieurs recherches de terrain menées auprès d’adolescents et jeunes adultes âgés de 11 à 22 ans, la présente contribution propose de rendre davantage visibles les pratiques informationnelles juvéniles effectives, sans céder aux discours alarmistes et sans jugement. Les rapports entretenus par les jeunes à l’information et aux médias nous renseignent sur leur conception de l’activité de recherche d’information, dévoilant combien leurs usages et pratiques de l’information et du numérique questionnent les valeurs et pratiques à l’œuvre dans le monde scolaire. Ces résultats de recherche sont porteurs de pistes pour agir dans le monde de l’éducation et accompagner les pratiques informationnelles des jeunes.
Les cultures numériques à l’École (productions du GTnum 5) – Éducation, numérique et recherche
Rappel : Les groupes thématiques numériques (GTnum), animés par des laboratoires universitaires et autres opérateurs publics, sont coordonnés par le bureau du soutien à l’innovation numérique et à la recherche appliquée de la Direction du numérique pour l’éducation (sous-direction de la transformation numérique). Ils ont pour objectif de mettre à disposition des équipes éducatives, de façon accessible et ouverte, un état de la recherche sur quelques grandes thématiques relatives au numérique dans l’éducation. Nous publions aujourd’hui les productions du groupe thématique numérique 5 sur « les cultures numériques à l’École ».
Transformation de l’État : dépasser la norme par la pensée design
Contexte Alors que le Gouvernement affirme son désir de réussir la transformation numérique de l’État, les effets concrets des mesures engagées posent question. Trop souvent, la transformation numérique est synonyme de dématérialisation des services existants, au détriment d’une amélioration de ces derniers par les nouvelles technologies. Cette situation témoigne d’une incapacité de l’État à se départir de la norme administrative. Pour réussir cette transformation, il importe de pouvoir la dépasser et de développer une vision renouvelée, centrée sur l’expérience utilisateur et portée par une gouvernance forte.
Une personne sur six n’utilise pas Internet, plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base - Insee Première - 1780
L’illectronisme peut accroître la vulnérabilité sociale Savoir utiliser les ressources numériques courantes (Internet, traitement de texte…) est devenu presque aussi indispensable que savoir lire, écrire et compter. Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente donc un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles. La lutte contre l’illectronisme devient ainsi un enjeu de politique publique comparable à la lutte contre l’illettrisme. En raison des évolutions incessantes des supports et des logiciels, elle nécessite de réduire, à tous les âges et tout au long de la vie, les inégalités matérielles et de fournir une formation continue. Une personne de 75 ans ou plus sur deux n’a pas accès à Internet à son domicile
Le confinement n’a pas révolutionné l’espace public numérique, mais il a accéléré sa transformation
Pendant la période de confinement, sans possibilité d’interaction physique collective, les citoyens n’ont pu s’informer et s’exprimer que par le biais des médias à disposition dans leur foyer. Plus qu’un bouleversement radical des modalités d’accès à l’information et de débat public — l’un des domaines de la vie sociale affecté par cette séquence —, le confinement a entraîné une accélération des mutations déjà à l’œuvre. Isolement physique, temps disponible, actualité dense et enjeux complexes : tous les ingrédients étaient en place pour intensifier le processus de transformation de l’espace public. Les deux dimensions fondamentales de transformation de l’espace public Deux dimensions sont primordiales pour comprendre la nature de cette transformation : la première est la centralité acquise par l’Internet, qui se situe désormais au cœur des pratiques informationnelles et du débat public.
Les écrans ont-ils un effet causal sur le développement cognitif des enfants?
par Ava Guez et Franck Ramus. Extrait d'un article paru dans la Revue suisse de pédagogie spécialisée, vol. 4, pp 14-21. Télévision, ordinateurs, tablettes, smartphones, jeux vidéo : difficile désormais d’échapper aux écrans. En France, ce sont plus de deux tiers des enfants de deux ans qui regardent la télévision au quotidien et 28% qui utilisent un ordinateur au moins une à deux fois par semaine, tandis que plus d’un quart jouent sur un smartphone au moins une fois par mois (Gassama, Bernard, Dargent-Molina, & Charles, 2018). La question de l’impact de cette exposition sur le développement cognitif fait l’objet d’un intérêt croissant de la part des chercheurs.