background preloader

La IIIe République et l'école

La IIIe République et l'école
Related:  Th.3 Ch.1 - La mise en oeuvre du projet républicainCours d'histoire Maison LumniS Paty / Valeurs de la République

La division des Français dans l’affaire Dreyfus - Histoire Division de la presse Le dessin de Caran d’Ache « un dîner en famille » paru dans Le Figaro du 14 février 1898 illustre la division des Français. Mais la violence des attaques des caricaturistes, notamment à l’égard de Zola ou des juifs, prend souvent des aspects orduriers. Les dessins qui fleurissent dans La Libre Parole ou Psst… !, l’hebdomadaire antidreyfusard fondé par Caran d’Ache et Forain en février 1898 pour contrer Le Sifflet d’Ibels atteignent parfois des sommets d’ignominie. Globalement, le clivage entre la gauche et la droite s’établit au cours de ce « moment-Dreyfus ». Révision du procès d'Alfred Dreyfus Ce qui emporte la décision de révision puis de grâce, c’est le ralliement de l’opinion républicaine modérée, représentée par Le Temps, Le Figaro, Le Journal des débats, Le Petit bleu et bien d’autres, renforcés par les gros tirages du Petit parisien, qui ravit la première place au Petit Journal, resté antidreyfusard jusqu’au bout. Affaire Dreyfus, un tournant pour la presse

" J'accuse... ! " de Zola | L'histoire par l'image Contexte historique L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy. Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Toutefois, l’état-major, soucieux de sauver l’honneur de l’armée française, préféra étouffer l’affaire, en mutant Picquart et en créant de toutes pièces un document accablant Dreyfus, auquel l’Histoire a donné le nom de son auteur, le « faux Henry ». Sous la pression de l’opinion, Esterhazy dut néanmoins passer en conseil de guerre, pour être finalement acquitté le 11 janvier 1898. Analyse des images J’accuse… ! Interprétation La vérité en marche Bibliographie Pierre ALBERTHistoire de la presseP.U.F., coll.QSJ ? Pour citer cet article

Découvrez la lettre aux instituteurs et aux institutrices de Jean Jaurès qui sera lue lundi dans toutes les écoles En hommage à Samuel Paty, le professeur décapité par un terroriste, des extraits de la lettre de Jean Jaurès aux instituteurs et institutrices seront lus dans les écoles, collèges et lycées. En voici l’intégralité. Lundi, les élèves de France rendront hommage à l’enseignant assassiné par un terroriste. La rentrée se fera aux horaires habituels. En 1888, Jean Jaurès écrit à l’époque des chroniques pour La Dépêche de Toulouse. » LIRE AUSSI -Comment va se dérouler l’hommage à Samuel Paty lundi dans les écoles À voir aussi - Hommage à Samuel Paty: «La minute de silence sera à respecter partout» à la rentrée, déclare Jean-Michel Blanquer Hommage à Samuel Paty: «La minute de silence sera à respecter partout» à la rentrée, déclare Jean-Michel Blanquer - Regarder sur Figaro Live Plusieurs versions ont été diffusées par le ministère de l’Education nationale. Voici l’extrait la version courte publiée sur le site Eduscol.

De la loi de 1905 à celle sur le voile, retour sur la laïcité et la religion en France Cet article date de plus de six ans. Publié le 15/06/2015 16:40 Mis à jour le 15/06/2015 18:44 Durée de la vidéo : 5 min. Article rédigé par France 2 revient en archives sur la laïcité à travers les lois de 1905 et de 2004 et comment les Français l'ont vécue et appliquée. La laïcité revient souvent dans le débat en France ces dernières années avec des affaires liées au port du voile ou les demandes d'implantation de mosquées ou de synagogues. L'islam qui s'instaure en France après la seconde guerre mondiale avec un nombre de plus en plus important d'adeptes nécessite l'édification de mosquées. Partager :

Hommage à M. Samuel Paty et unité autour des valeurs de la République - 2 novembre 2020 Afin d'accompagner la mise en œuvre du temps pédagogique consacré aux valeurs de la République, un dossier pédagogique est mis à disposition pour chaque niveau (école maternelle, cycle 2 et cycle 3 de l'école élémentaire, collège et lycée). Le dossier pédagogique proposé permet d'outiller les professeurs avec des éléments de fond, notamment de définition, des démarches, des supports (textes commentés, vidéos) et des ressources pédagogiques pour permettre d'accueillir la parole des élèves, de conduire les échanges avec eux, et de leur faire prendre conscience de l'importance des libertés fondamentales et de la liberté d'expression. Ce temps pédagogique ne doit pas constituer une séance isolée, mais s'inscrire dans la perspective d'une formation aux valeurs de la République, qui passe notamment par les cours d'enseignement moral et civique, et implique tous les professeurs et l'ensemble des adultes de l'établissement.

La loi de 1905 en bref Le 9 décembre 1905, est votée en France la loi de séparation des Églises et de l'État, dans un contexte très conflictuel entre les cléricaux et les laïques. Les cléricaux souhaitent que la religion catholique retrouve une dimension institutionnelle, tandis que les anticléricaux vont jusqu'à refuser toute religion. Cette loi a d'abord été préparée par Émile Combes, très anticlérical, puis son projet a été repris de façon moins radicale par Aristide Briand. L’objectif de la loi n’était pas de faire disparaître les Églises, mais de séparer les Églises et l’État. La loi La loi de 1905 assure la liberté de conscience et interdit le financement des cultes par l’État. Article 1er : « La République assure la liberté de conscience. Le reste du texte de loi fixe les modalités d'application de celle-ci (répartition des biens de l'Église, associations cultuelles, etc.). Les conséquences

L'enseignement des faits religieux Définition Rites, textes fondateurs, coutumes, symboles, traces matérielles ou immatérielles, manifestations sociales, œuvres sont autant de faits religieux qui ont eu (et qui ont encore) une influence plus ou moins prégnante sur les sociétés antiques, médiévales, modernes et contemporaines. L'enseignement des faits religieux n'est pas une discipline à part entière, mais un enseignement transversal qui encourage le décloisonnement disciplinaire. Inscrit dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, l'enseignement des faits religieux s'appuie par exemple sur les grands textes religieux, les œuvres d'art, et présente la diversité des représentations et des visions du monde. Enjeux En 1989, le rapport de l'historien Philippe Joutard alerte sur la perte de sens que ressentent les élèves face à des monuments patrimoniaux. Souvent, l'adjectif « laïque » est accolé à la dénomination « Enseignement des faits religieux ».

La presse au moment de l'affaire Dreyfus - Histoire | Lumni Près de 100 000 articles ont été publiés dans la presse française sur l’affaire Dreyfus entre l’arrestation du capitaine Alfred Dreyfus en 1894 et sa réhabilitation en 1906. La presse de la Belle Epoque est alors en pleine expansion. La demande sociale liée à l’alphabétisation généralisée des Français, la demande politique issue du suffrage universel, l’offre culturelle de la presse avec les feuilletons, les faits divers, les illustrations sans cesse plus nombreuses, enfin les capacités économiques et techniques, avec les rotatives et le transport par chemin de fer, tout se conjugue pour que la presse connaisse unvif essor à la fin du XIXe siècle. L'essor de la presse Cet essor se confirme après le vote de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse : 250 à 300 quotidiens tirent ensemble à 5 millions d’exemplaires à la fin des années 1890 et à 9 millions d’exemplaires dans les années 1910. Deux affaires Dreyfus

Related: