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Barbara Kruger - Untitled, 1994/1995 (Museum Ludwig)

Barbara Kruger - Untitled, 1994/1995 (Museum Ludwig)
Related:  Barbara Kruger, Untitled (1994-95)Mise en scène de l'imageKRUGER

Les slogans différents de Barbara Kruger Le 27 septembre, l'artiste américaine Barbara Kruger se trouvait à Toulouse pour le 2e Printemps de septembre, le festival d'arts visuels (Le Monde du 3 octobre). La veille, elle avait recouvert à Francfort la façade d'un grand magasin avec ses panneaux-slogans sous le titre "Shopping". Elle est aussi à Lille, dans l'exposition "Sans commune mesure" sur les relations images-textes dans l'art. A Toulouse, cette boule de feu de 57 ans, militante d'un art dans la rue, est doublement représentée : au Musée des Abattoirs, elle a tapissé le sol d'une salle immense de seize slogans sur fond de couleurs commerciales – "Achetez comme nous", "Vivez comme nous", "Haïssez comme nous", "Mangez comme nous"; sept de ces slogans, inscrits sur des bâches rouges, sont visibles au centre-ville. "C'est une installation sur la peur de la différence", commente Barbara Kruger, qui regrette le faible nombre de bâches, limitant ainsi leur impact.

La fièvre de l’art immersif Plane et fixe, l’image possède déjà un grand pouvoir de fascination. En la mettant en mouvement, puis en l’accompagnant de sons, le cinéma lui a donné la puissance de l’illusion : jamais elle n’avait été aussi populaire. Mais les artistes et les inventeurs ont voulu l’amener encore plus loin… si bien qu’aujourd’hui, la voilà tout bonnement sortie du cadre et de l’écran ! Devenue une matière fluide capable d’emplir tout l’espace, elle enveloppe le visiteur pour le plonger dans un nouveau monde. Un monde en trois dimensions, sonore et mouvant, qu’il peut même parfois arpenter à sa guise… Faire perdre au spectateur tout contact avec son environnement réel pour le propulser dans un ailleurs : tel est désormais le mot d’ordre des musées et des artistes. Mais ce concept d’immersion totale, parfaitement ancré dans la vague actuelle de démocratisation de l’art encouragée par la révolution numérique, n’a pas attendu les dernières innovations technologiques pour voir le jour.

Barbara Kruger Le thème central de l'art de Barbara Kruger est l'utilisation et l'abus de pouvoir en politique, mais aussi dans les médias et dans la publicité. Dans son installation, elle travaille avec des photomontages, des lettres et des enregistrements sonores. Elle combine ses images photographiques considérablement agrandies avec des barres de texte rouges et les met en scène selon le modèle des stratégies publicitaires populaires. Les photographies montrent des images oppressantes et irritantes d'êtres humains et des scènes de comportement anormal. > Art engagé, réflexion sur les mécanismes visuels (puissance de l'image, du mot qui fait image) utilisés par la propagande> Oeuvre in situ : à définir Barbara Kruger (1945-), Untitled (Sans titre), 1994-95, dimensions variables, installation de sérigraphies photographiques sur papier.

Barbara Kruger - Untitled (Who?) - Los Angeles – Sprüth Magers This work extends a long and celebrated history of public projects by Kruger across the world, including many in Los Angeles, that pose direct and pressing questions to viewers. In both English and Spanish, Kruger asks in her recognizable bold, black-and-white font: “Who do you believe?” “Who do you hurt?” “Who do you hate?” Untitled (Who?) Barbara Kruger Ancienne graphiste de la revue new-yorkaise « Mademoiselle », Barbara Kruger détourne l’image publicitaire, qu’elle expose agrandie, et lui adjoint un slogan écrit en caractères d’imprimerie. Intimidantes par la violence des images et les propos explicitement dirigés vers le spectateur, ses images « politiques » prennent pour cadre la société de consommation ainsi que les minorités de toutes sortes (raciales et sexuelles) soumises à l’autorité blanche et masculine. Ses photomontages qui évoquent par le ton injonctif et le graphisme épuré quelque chose de l’Agit-Prop révolutionnaire, ou des montages photographiques anti-hitlériens de John Heartfield, peuvent être considérés comme autant de stéréotypes jouant un rôle prépondérant dans notre constitution de sujets sociaux et que le spectateur réceptionne selon ses dispositions. La femme – toujours – couchée dans son lit, d’un sommeil qui semble agité, en proie à une gigantesque main clairement féminine (la sienne ?) Emmanuel Grandjean

Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, Nouvelles histoires de fantômes | esse arts + opinions Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, Nouvelles histoires de fantômesPalais de Tokyo, Paris, du 14 février au 7 septembre 2014 L’entreprise exégétique qui s’est abondamment développée, ces trois dernières décennies, autour des travaux de l’historien de l’art allemand Aby Warburg (1866-1929), ne serait pas la même sans les apports fondamentaux de Georges Didi-Huberman. L’exposition Nouvelles histoires de fantômes, laquelle a pris place au Palais de Tokyo du 14 février jusqu’au 7 septembre, s’annonçait aussi comme un ultime hommage à la pensée originale et inchoative de Warburg, une pensée au cœur de l’heuristique du montage qu’a développée et fait rayonner Didi-Huberman à travers une panoplie d’objets d’étude déjà impressionnante (que ce soient la notion d’image dialectique de Walter Benjamin, le Arbeitjournal de Berthold Brecht, la production d’Harun Farocki et plus récemment, le cinéma de Jean-Luc Goddard, par exemple).

Museum Ludwig: Kruger, Barbara, Untitled (Ohne Titel) Reproduction-no.: rba_d035153_01Image credits: Rheinisches Bildarchiv Köln, Schlier, BrittaShooting date: 2013:10:28 16:20:21Kruger, Barbara, Untitled, Inv.-Nr. ML 01611 Reproduction-no.: rba_d035153_02Image credits: Rheinisches Bildarchiv Köln, Schlier, BrittaShooting date: 2013:10:30 15:10:19Kruger, Barbara, Untitled, Inv.

Museum Ludwig: Kruger, Barbara, Untitled (Ohne Titel) Reproduction-no.: rba_d035153_01Image credits: Rheinisches Bildarchiv Köln, Schlier, BrittaShooting date: 2013:10:28 16:20:21Kruger, Barbara, Untitled, Inv.-Nr. ML 01611 Reproduction-no.: rba_d035153_02Image credits: Rheinisches Bildarchiv Köln, Schlier, BrittaShooting date: 2013:10:30 15:10:19Kruger, Barbara, Untitled, Inv.-Nr. ML 01611 Reproduction-no.: rba_d035153_03Image credits: Rheinisches Bildarchiv Köln, Schlier, BrittaShooting date: 2013:10:28 16:21:43Kruger, Barbara, Untitled, Inv.

Barbara Kruger American visual artist. Barbara Kruger was born to a middle class family in New Jersey. She began her studies in 1965 at the Parsons School of Design in New York, where she was influenced by the photography of Diane Arbus and by the work Marvin Israel, a graphic designer at Harper’s Bazaar. She worked for an advertising agency, then for the New York fashion magazine Mademoiselle, run by Condé Nast (who also publishes Vogue), where she learnt the protocols behind the construction of pictures of mass communication, and especially how to operate framings with the best visual impact to catch the eye—techniques she would later use in her first works as an artist in 1969. Since the 80s, the artist’s series combine words and images more closely, and address the themes of violence, power and sexuality rampant in the media. From the Dictionnaire universel des créatrices © 2013 Des femmes – Antoinette Fouque © Archives of Women Artists, Research and Exhibitions

Portail pédagogique : arts plastiques - InSitu - L'image mise en scène Supports et dispositifs Dessins au fusain ou à l'encre sur des pages de livres ou d'encyclopédies, sur des cartes, des registres, présentés dans les expositions mais aussi photographiés pour être animés dans des films montrés sur des écrans dont la taille peut aller du petit écran (Breadbox, 2017) à des surfaces gigantesques de projection comme au festival de Bad Rothenfeld en Allemagne (More Sweetly Play the Dance, 2015), la manière dont William Kentridge met en scène l'image est très variée. Le rapport qu'entretient le spectateur avec ces images va d'une proximité intime à une expérience collective. Les dispositifs immersifs mettent aussi en scène des objets comme, par exemple, des haut-parleurs métalliques coniques diffusant le son ou une machine à soufflet, baptisée "l'éléphant" dans The Refusal of Time de 2012, évoquant le mouvement perpétuel, le temps cyclique... Documentaire (en anglais) W. Kentridge parle de The Refusal of Time

Barbara Kruger Barbara Kruger est une artiste conceptuelle américaine connue pour ses combinaisons d’images qui transmettent une critique culturelle résolument féministe. Ses œuvres mettent en avant des stéréotypes et des comportements de consommation à travers des images sur lesquelles des textes sont inscrits, souvent en noir et blanc avec des nuances de rouge dans des phrases courtes « You are a captive audience » (Vous êtes un public captif) ou « I shop therefore I am » (Je fais les boutiques donc j’existe). Né le 26 janvier 1945 à Newark dans le New Jersey, Kruger travaille en tant que graphique designer et directrice artistique après avoir étudié à l’université de Syracuse et à la Parsons School of Design dans les années 1960, un plan de carrière qui influencera directement son style.

scenocosme art numérique interactif, création artistique, installation immersive innovante Barbara Kruger Sans titre, 2006, Australian Center for Contemporary Art Biographie[modifier | modifier le code] Style et démarches artistiques[modifier | modifier le code] Influence de sa carrière professionnelle[modifier | modifier le code] Barbara Kruger exécute depuis 1981 des photomontages[2]. Elle mixe des photographies de sources existantes avec des textes concis et agressifs (slogan marquant) qui impliquent le spectateur sur des sujets de société de consommation. La violence des images et des propos prend pour cible la société de consommation ainsi que les minorités (ethniques et sexuelles), soumises à l’autorité et aux stéréotypes sociaux. Elle fait partie d’une catégorie d’artistes que l’on nomme « artistes politiques » dans le milieu des années 1980, marquées par l’industrie culturelle. Expositions[modifier | modifier le code] Elle fait sa première exposition personnelle à la galerie Mary Boone de New-York en 1987[2]. Travaux[modifier | modifier le code] date : 1989

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