Références complémentaire base sous marine.
L’installation dans l’art contemporain – Arts Pla. « Il semblerait que de nos jours, l’art de l’installation soit le médium préféré de tout le monde. » Robert Smith, Critique d’Art, 1993 L’installation a commencé dans les années 60-70. Elle se caractérise par l’occupation éphémère ou pérenne d’un espace donné pouvant être intérieur ou extérieur. Différentes techniques d’expression et de représentation, comme la mise en espace de peinture, de sculptures ou d’objets, reviennent le plus souvent. Parfois la participation du spectateur est sollicitée affirmant ainsi le rôle du regardeur de manière dynamique. L’installation ne sollicite pas seulement le regard, elle est souvent immersive : elle enveloppe le spectateur dans un espace imaginaire et lui propose des expériences sensorielles nouvelles. Installer Du latin médiéval « Installare » Mettre un dignitaire dans une stalle Mettre dans une charge ecclésiastique (XVème) Mettre en un endroit (XVIème) Installer une maison (XIXème) John Armelder Barcelo, Salle des Droits de l’Homme.
Jean Tinguely. PP Carmontelle. Séquence 2 mise en scène de l'image fiche élève. La fièvre de l’art immersif. Plane et fixe, l’image possède déjà un grand pouvoir de fascination.
En la mettant en mouvement, puis en l’accompagnant de sons, le cinéma lui a donné la puissance de l’illusion : jamais elle n’avait été aussi populaire. Mais les artistes et les inventeurs ont voulu l’amener encore plus loin… si bien qu’aujourd’hui, la voilà tout bonnement sortie du cadre et de l’écran ! Devenue une matière fluide capable d’emplir tout l’espace, elle enveloppe le visiteur pour le plonger dans un nouveau monde. Un monde en trois dimensions, sonore et mouvant, qu’il peut même parfois arpenter à sa guise… Faire perdre au spectateur tout contact avec son environnement réel pour le propulser dans un ailleurs : tel est désormais le mot d’ordre des musées et des artistes.
Des projections lumineuses au digital design Pour le spectateur, l’art immersif est plus que jamais un moyen de s’évader du quotidien et d’éprouver des sensations. Grâce à ces technologies immersives, tout devient possible. Carmontelle quatre saisons. Barbara Kruger - Untitled, 1994/1995 (Museum Ludwig) William Kentridge - 'More Sweetly Play The Dance' Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, Nouvelles histoires de fantômes. Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger, Nouvelles histoires de fantômesPalais de Tokyo, Paris, du 14 février au 7 septembre 2014 L’entreprise exégétique qui s’est abondamment développée, ces trois dernières décennies, autour des travaux de l’historien de l’art allemand Aby Warburg (1866-1929), ne serait pas la même sans les apports fondamentaux de Georges Didi-Huberman.
L’exposition Nouvelles histoires de fantômes, laquelle a pris place au Palais de Tokyo du 14 février jusqu’au 7 septembre, s’annonçait aussi comme un ultime hommage à la pensée originale et inchoative de Warburg, une pensée au cœur de l’heuristique du montage qu’a développée et fait rayonner Didi-Huberman à travers une panoplie d’objets d’étude déjà impressionnante (que ce soient la notion d’image dialectique de Walter Benjamin, le Arbeitjournal de Berthold Brecht, la production d’Harun Farocki et plus récemment, le cinéma de Jean-Luc Goddard, par exemple). Portail pédagogique : arts plastiques - InSitu - L'image mise en scène. Supports et dispositifs Dessins au fusain ou à l'encre sur des pages de livres ou d'encyclopédies, sur des cartes, des registres, présentés dans les expositions mais aussi photographiés pour être animés dans des films montrés sur des écrans dont la taille peut aller du petit écran (Breadbox, 2017) à des surfaces gigantesques de projection comme au festival de Bad Rothenfeld en Allemagne (More Sweetly Play the Dance, 2015), la manière dont William Kentridge met en scène l'image est très variée.
Le rapport qu'entretient le spectateur avec ces images va d'une proximité intime à une expérience collective. Les dispositifs immersifs mettent aussi en scène des objets comme, par exemple, des haut-parleurs métalliques coniques diffusant le son ou une machine à soufflet, baptisée "l'éléphant" dans The Refusal of Time de 2012, évoquant le mouvement perpétuel, le temps cyclique... Documentaire (en anglais) W. Kentridge parle de The Refusal of Time. Scenocosme art numérique interactif, création artistique, installation immersive innovante. The Clock (2010) - Christian Marclay.