blogdumoderateur Comme chaque année, Domo publie son infographie qui résume les chiffres clés d’Internet. Elle répertorie le nombre de données générées et consultées sur Internet en 1 minute en 2021, des réseaux sociaux aux plateformes de streaming, en passant par les plateformes collaboratives. Pour cette 9e édition de « Data Never Sleeps », l’organisme a pour objectif de montrer l’impact de la pandémie sur la numérisation croissante de la vie quotidienne et de l’organisation du travail. Une forte croissance des utilisateurs sur Internet Depuis juillet 2021, ce sont 5,17 milliards d’internautes (65 % de la population) qui utilisent Internet dans leur vie quotidienne. Plus que jamais, le numérique fait irruption dans la vie quotidienne et devient indispensable pour communiquer, que ce soit sur les réseaux sociaux, sur les applications de messagerie ou sur les plateformes collaboratives, indispensables dans le cadre du travail hybride. Les 10 chiffres clés à retenir
Quand le numérique détruit la planète, par Guillaume Pitron (Le Monde diplomatique, octobre 2021) Développeurs de la Silicon Valley et constructeurs de semi-remorques, la Commission européenne et le cabinet McKinsey, MM. Joseph Biden et Xi Jinping, les libéraux britanniques et les Verts allemands : face à l’urgence climatique, une sainte alliance mondiale s’est nouée autour d’une conviction. Celle d’un grand basculement du monde en ligne pour le bien de la planète. « À tel point que l’on considère de plus en plus qu’il ne sera pas possible de maîtriser le changement climatique sans un recours massif au numérique », souligne l’association The Shift Project, qui ne partage pas ce point de vue (1). Un nouvel évangile promeut le salut par les villes « intelligentes » bourrées de capteurs et de véhicules électriques autonomes. Au-delà des efforts du « marketing vert » déployé par les industriels et leurs porte-voix, quel est l’impact environnemental de l’outil numérique ? « Lorsque j’ai découvert les chiffres de cette pollution, je me suis dit : “Comment est-ce possible ?”
L’essor inédit de la cybercriminalité En quoi cet article s’inscrit-il dans le programme ? Pour cette avant-dernière Lettre de l’éduc de l’année, nous vous proposons de plonger au cœur de la cybercriminalité. Cette activité n’a jamais été aussi lucrative et les États semblent dépassés et incapables de mettre en place des politiques efficaces. Ce thème est au cœur de la conclusion du thème 6 du programme de terminale en HGGSP : “Le cyberespace : conflictualité et coopération entre acteurs”. Cet article du Financial Times se penche sur cette nouvelle forme de criminalité, qui menace autant les particuliers que les États. Une activité florissante Comme le montre le schéma publié dans le quotidien italien Corriere della Sera et reproduit par Courrier international, le montant des rançons demandées et des rançons payées a très fortement augmenté en 2020. Deux facteurs expliquent l’essor de la cybercriminalité cette année. Des programmes malveillants Une très large part des attaques sur Internet est motivée par l’argent.
Usages du numérique : « La question du temps d’écran, c’est le degré zéro de l’analyse » Entre obligations de confinement et incitations à rester chez soi pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’année 2020 a bousculé nos pratiques numériques. Télévision, réseaux sociaux, jeux vidéo… ont vu leur usage s’intensifier dans les foyers français, à tous les âges. Selon une étude publiée en juin 2020, les enfants entre 6 et 12 ans auraient passé 7 h 16 par jour sur leurs écrans en moyenne pendant le premier confinement de l’année 2020. Des chiffres mis en avant lors de la conférence organisée le 8 février par le ministère de l’éducation nationale et plusieurs associations à l’occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux usages numériques, mardi 9 février. Pour mieux comprendre l’impact auprès des plus jeunes, Le Monde a interrogé Vanessa Lalo, psychologue clinicienne spécialiste des pratiques numériques. L’explosion du temps d’écran, en particulier chez les plus jeunes, est-elle un problème ? Le Monde Offre spéciale étudiants et enseignants S’abonner
Indiquer la consommation énergétique par requête a-t-il un sens ? Dans les débats sur l'empreinte environnementale du numérique, on voit souvent citer des coûts énergétiques par opération élémentaire, du genre « un message consomme X joules » ou bien « une recherche Google brûle autant de charbon que faire chauffer N tasses de café ». Ces chiffres sont trompeurs, et voici pourquoi. Lorsqu'ils sont cités, ces chiffres sont souvent accompagnés d'injonctions à la sobriété. « N'envoyez pas ce courrier que vous étiez en train d'écrire et vous sauverez un arbre. » En effet, annoncer des coûts environnementaux par requête donne à penser que, si on s'abstient d'une action, le coût diminuera d'autant. Mais ce n'est pas ainsi que les choses se passent. Ces chiffres « par opération » sont obtenus (normalement…) en divisant la consommation énergétique totale par le nombre d'opérations. C'est classique, c'est le calcul de la moyenne. Le point essentiel de cet article était que la moyenne n'est pas forcément pertinente.
Les technologies numériques sont-elles compatibles avec les contraintes écologiques et sanitaires ? | Documentation L’intérêt d’enseigner la discipline SNT pour l’enseignant documentaliste est qu’il peut enrichir son cours de problématiques liées à l’EMI, ici concernant Internet. Cet enseignement comprend six autres thèmes répartis entre trois enseignants de physique-chimie et trois enseignants de mathématiques, donc tous scientifiques. Le contenu technique du thème Internet ne peut pas être supprimé, il peut néanmoins être adapté aux compétences et connaissances de l’enseignant dans ce domaine. La discipline SNT offre un cadre suffisamment souple qui permet cela, et souligne la richesse de cet enseignement. Dans l’établissement, le principe d’enseignement de SNT repose sur une mise en barrettes des huit classes de seconde quatre à quatre. Le thème Internet se prête facilement à un traitement par enjeu, environnemental ou sanitaire. Introduction : le quiz du manuel scolaire permet à l’enseignant et aux élèves de se rendre compte de ce qui n’a pas été acquis, afin d’y insister au moment opportun.
Guillaume Pitron : « Un téléphone portable ne pèse pas 150 grammes, mais 150 kilos » Guillaume Pitron est journaliste, spécialiste des matières premières et notamment des métaux rares qui servent à fabriquer les outils numériques. Il vient de publier L’enfer numérique, voyage au bout d’un like. Reporterre — Dès l’introduction de votre livre, vous vous adressez aux jeunes de la « génération climat », en leur disant qu’ils se battent pour le climat à coups de hashtags. Guillaume Pitron — Il y a un risque. Cette génération ne voit pas qu’elle retire d’une main ce qu’elle donne de l’autre. Credoc — Enquêtes sur les « conditions de vie et les aspirations » Où en est-on de la prise de conscience sur les conséquences écologiques du numérique ? J’ai eu l’impression, pendant mon enquête, que la France est assez en avance sur ces questions. Il vous a été difficile d’évaluer l’empreinte écologique du numérique. Quand on pose cette question, quand on demande quel est le coût écologique d’une vidéo en ligne, d’un courriel ou d’un like, personne n’est d’accord. Il y a deux extrêmes.
Les Gafa menacent désormais les démocraties Cette semaine nous continuons à nous questionner sur le “coup d’État numérique” mis en avant dans le dernier hors-série de Courrier international. Cette fois-ci, notre réflexion s’appuie sur un article publié dans le New York Times par Shoshana Zuboff, article qui peut être utilisé dans plusieurs chapitres de la spécialité HGGSP. En classe de première dans le thème sur la démocratie, les médias ou les puissances, et en terminale dans le thème six sur l’enjeu de la connaissance. Shoshana Zuboff est une sociologue américaine, spécialiste des enjeux du numérique, et dans son dernier ouvrage “L’Âge du capitalisme de surveillance”, elle s’intéresse en particulier aux menaces que font peser les Gafa sur la démocratie. Le capitalisme de surveillance Le concept clé développé par Shoshana Zuboff est celui du “capitalisme de surveillance”, qu’elle définit comme un système de collecte des données par les géants de la tech. Une épidémie de désinformation Établir un cadre juridique
Rétrospective : 35 ans d’informatique en 28 publicités C’est bien connu, en informatique, tout bouge très vite. Alors que les offres de cette rentrée 2015/2016 commencent à pulluler, jetons un coup d’œil dans le rétro avec cette compilation de 25 publicités datant de 1980 à aujourd’hui, où le kitsch côtoie l’humour avec parfois un brin de machisme d’une autre époque. 1980 : Atari Les « Space Invaders » reviennent ! 1983 : Apple Kevin Costner dans son meilleur rôle ! 1984 : Apple 1985 : Education Nationale 1985 - Education Nationale Le plan informatique pour tous fait son apparition en 1985. 1986 : Xerox Le businessman des années 80 est bien sympathique avec sa stupide femme de ménage... 1987 : Minitel L’ancêtre français d’Internet fait sa pub ! 1988 : Sagem L’informatique serait en fait quelque chose de durable ? Le businessman des années 80 est encore en vie ! 1990 : 36 15 Ulla Ah, les années 90 ! 1991 : Minitel Frédéric Diefenthal est devenu acteur car il était nul en maths ! 1993 : Compaq 1994 : Apple 1995 : Windows 95 1996 : Digital 1999 : Apple
Pollution numérique : voyage au bout d'un like Et si votre "like" avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer. Alors que le maître mot du monde numérique est "dématérialisation" il existe bel et bien un impact matériel et palpable. Et si votre "like" avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer. Dans les méandres du monde numérique apparaissent des empreintes écologiques bien réelles de ce que nos habitudes et actions quotidiennes numériques provoquent. Besoins en eau, usage de centrale à charbon, consommations dantesques de gigawatt, et occupation du sol par des datacenters, le monde du numérique laisse des traces, exponentielles à l’instar de notre civilisation qui se numérise toujours plus. Le journaliste Guillaume Pitron a cherché à faire l’expérience sensorielle du monde numérique que nous avons pour habitude de qualifier d’immatériel et dont les impacts sont bien palpables. La diète numérique, c'est pour demain ? On en parle avec Guillaume Pitron, journaliste
Parcours d'éducation aux médias et à l'information (EMI) | Accueil 1 - Utiliser les médias et les informations de manière autonome 01 Utiliser des dictionnaires et encyclopédies sur tous supports 02 Utiliser des documents de vulgarisation scientifique 03 Exploiter le centre de ressources comme outil de recherche de l'information 04 Avoir connaissance du fonds d’ouvrages en langue étrangère ou régionale disponible au CDI et les utiliser régulièrement 05 Se familiariser avec les différents modes d'expression des médias en utilisant leurs canaux de diffusion 06 Utiliser les genres et les outils d’information à disposition adaptés à ses recherches 07 Découvrir comment l'information est indexée et hiérarchisée, comprendre les principaux termes techniques associés 08 Exploiter les modes d'organisation de l'information dans un corpus documentaire (clés du livre documentaire, rubriquage d'un périodique, arborescence d'un site) 10 Acquérir une méthode de recherche exploratoire d’informations et de leur exploitation par l’utilisation avancée des moteurs de recherche
Parti Pirate - Quand l'ivresse écologiste fait parler la « sobriété numérique » Le réchauffement climatique s’impose à nous par ses graves conséquences et par les efforts que nous devons réaliser pour décarboner les activités humaines. Et au-delà du CO2, réduire l’impact de nos activités sur l’environnement devient crucial si nous voulons que notre planète puisse continuer à nous accueillir. De leur côté, les objets et usages du numérique sont aujourd’hui omniprésents et utiles à tout le monde, en croissance dans nos sociétés et vecteurs majeurs d’évolution de ces dernières. L'idée de se préoccuper de leur impact est donc apparue plutôt naturellement avec ce poids croissant. C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années, nous voyons fleurir des évaluations d’impact du numérique dont découlent des propositions de mesures visant à décarboner notre économie. Si le débat public doit bien entendu se nourrir de faits vérifiables comme d’opinions, il nous semble cependant important de clairement différencier les deux.