Impacts environnementaux du numérique. Les élèves seront désormais sensibilisés à la sobriété numérique et à l'écoconception. Des dispositions dans la loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France visent à sensibiliser les jeunes à la sobriété numérique et aux enjeux environnementaux dans l'informatique.
Pour les ingénieurs, un module sur l'écoconception est aussi prévu au programme. C’est une initiative qui avait été proposée au départ dans le cadre de l’examen de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, mais sans connaître de lendemain. Les trois amendements qui demandaient de former les futurs ingénieurs en informatique aux principes de l’écoconception avaient été rejetés lors des débats.
Ces dispositions reviennent avec la loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France, qui a été publiée au Journal officiel le 16 novembre 2021. Cette présentation des problématiques écologiques avec l’informatique sera incluse dans une formation plus générale sur le numérique, qui est déjà en place. Unnamed. Sobriété numérique Yan Molidor. Guillaume Pitron : « Un téléphone portable ne pèse pas 150 grammes, mais 150 kilos » Guillaume Pitron est journaliste, spécialiste des matières premières et notamment des métaux rares qui servent à fabriquer les outils numériques.
Il vient de publier L’enfer numérique, voyage au bout d’un like. Reporterre — Dès l’introduction de votre livre, vous vous adressez aux jeunes de la « génération climat », en leur disant qu’ils se battent pour le climat à coups de hashtags. Sont-ils en train de rater quelque chose ? Guillaume Pitron — Il y a un risque. Quand le numérique détruit la planète, par Guillaume Pitron (Le Monde diplomatique, octobre 2021) Selfies, courriels, vidéos en ligne… Longtemps l’idée d’une industrie numérique propre car « immatérielle » a dominé les esprits.
Contre les géants du pétrole et de l’automobile, la Silicon Valley semblait l’alliée naturelle des politiques de lutte contre le réchauffement climatique. Cette illusion se dissipe. Une enquête conduite sur plusieurs continents révèle le coût environnemental exorbitant du secteur des hautes technologies. par Guillaume Pitron. Impact environnemental du numérique : les internautes peu enclins à changer leurs habitudes.
Cloud, vidéo à la demande, réseaux sociaux, webconférence, 5G, intelligence artificielle, blockchain, cryptomonnaies, Internet des objets… Ces technologies, outils et pratiques créent des opportunités de marché sans précédent pour les entreprises, et colonisent le quotidien des individus.
Mais derrière ces évolutions « digitales » et « virtuelles » se cache un monde moins connu fait de serveurs, d’immenses bâtiments climatisés 24h/24, de câbles et autres relais qui consomment plus de 4 % de la consommation mondiale d’énergie primaire. Le numérique était ainsi à l’origine de 3,7 % des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde en 2018. 44 % de cette empreinte serait due à la fabrication des terminaux, des centres informatiques et des réseaux et 56 % à leur utilisation. Pollution numérique : voyage au bout d'un like. Et si votre "like" avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer. Alors que le maître mot du monde numérique est "dématérialisation" il existe bel et bien un impact matériel et palpable. Et si votre "like" avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer.
Dans les méandres du monde numérique apparaissent des empreintes écologiques bien réelles de ce que nos habitudes et actions quotidiennes numériques provoquent. Twitter. Parti Pirate - Quand l'ivresse écologiste fait parler la « sobriété numérique » Le réchauffement climatique s’impose à nous par ses graves conséquences et par les efforts que nous devons réaliser pour décarboner les activités humaines. Et au-delà du CO2, réduire l’impact de nos activités sur l’environnement devient crucial si nous voulons que notre planète puisse continuer à nous accueillir.
De leur côté, les objets et usages du numérique sont aujourd’hui omniprésents et utiles à tout le monde, en croissance dans nos sociétés et vecteurs majeurs d’évolution de ces dernières. L'idée de se préoccuper de leur impact est donc apparue plutôt naturellement avec ce poids croissant. C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années, nous voyons fleurir des évaluations d’impact du numérique dont découlent des propositions de mesures visant à décarboner notre économie.
Et c’est là qu’à notre sens, le bât blesse trop souvent en France. La pollution numérique, c'est quoi. Nos usages numériques ont un impact considérable sur l’environnement.
Avec l’illustratrice Ana Magenta, décryptons cette pollution numérique et voyons quelles solutions sont à notre portée En partenariat avec l’EMF et In Fine Pour aller plus loin : Greenpeace, Qu’est-ce qu’on fait ? , Arisal, Novethic, Le bon digital, France Inter, Village Justice, Grizzlead, Ionos, Vie Publique, Futura Sciences, Chickadee blue, Ouest France, Verda Mano. Pollution numérique : la grande illusion du virtuel ? Ce soir nous tenterons de faire une toute petite pause dans nos vies connectées pour mieux comprendre l’ampleur de la pollution numérique provoquée par nos échanges virtuels.
Des mails, des likes, des photos… Que coûtent à la planète le transit et le stockage de nos données numériques ? Contrairement à ce que nous pouvons penser, elles n’ont rien de virtuelles… Des data center aux câbles sous-marins en passant par les satellites ou les clouds, les fameux nuages… Toute cette infrastructure n’a rien de léger, bien au contraire. Comment l’industrie de la Tech nous a-t-elle fait croire que le numérique était synonyme d’écologie et de pureté ? Le système de préservation de nos datas en constante expansion est-il soutenable à long terme ? Des mini-ordinateurs pour un Internet plus sobre et plus éthique. Depuis trop longtemps, les GAFAM siphonnent toutes nos données et nous surveillent à des fins commerciales.
Heureusement des solutions techniques très locales et écologiques commencent à pointer le bout de leur nez ! En particulier, le Raspberry Pi, un minuscule ordinateur suffisant pour faire sa bureautique, lire ses mails, aller sur Internet et bien sûr, utilise des services libres comme ceux du projet Outils Libres de Colibris. Qu’est ce que c’est un Raspberry Pi ? Florian, en charge du projet Outils Libres de Colibris, nous l'explique :