http://www.youtube.com/watch?v=KZmN7HTL8UU
Related: Apprendre à apprendre Neurosciences • Enseigner mieux : explicite, mémoire, attention...Neurosciences, la classe un laboratoire ? Introduction au dossier Les neurosciences, et en particulier les sciences cognitives, ont le vent en poupe auprès des décideurs politiques qui semblent en attendre beaucoup (trop ?). Les enseignants, eux, restent circonspects, car nos classes ne sont pas des laboratoires et nos élèves ne sont pas des cobayes ! Les neurosciences n’ont pas le pouvoir de nous dicter comment faire “scientifiquement” la classe. Certes, le cerveau est fortement utile et sollicité dans le cadre scolaire, mais beaucoup d’autres éléments sont à prendre en compte. On sait par exemple que la qualité des relations, que le climat de la classe et de l’établissement sont essentiels.
Nos interactions sociales vues par les neurosciences Parce que nous sommes des êtres intrinsèquement sociaux, le cerveau social est devenu un objet d’études pour les neurosciences. Qu’est-ce qui fait le propre de nos interactions humaines ? Comment expliquer ces synchronisations cérébrales ? Olivier Houdé - Le cerveau apprend en inhibant Le rôle de l’inhibition cérébrale dans l’apprentissage L’inhibition cérébrale est la capacité à contrôler ou bloquer nos intuitions, nos habitudes ou nos stratégies spontanées. L’inhibition est un processus qui se déroule dans le cerveau quand des groupes de neurones relâchent des hormones inhibitrices qui nuisent à l’activation d’autres neurones. la région en question a plus de mal à s’activer ou ne s’activera pas du tout. L’inhibition est surtout en lien avec les apprentissages difficiles. L’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire (on passe d’un niveau 1 à un niveau 2 puis à un niveau 3) car certaines erreurs sont persistantes et il est nécessaire de développer l’inhibition cérébrale chez les apprenants pour que ces erreurs persistantes n’émergent pas à nouveau. Les adultes et les experts dans un domaine activent des régions cérébrales liées à l’inhibition.
Olivier Quinet : Les neurosciences révolutionnent l'histoire ? Comment mettre en oeuvre des découvertes des neurosciences dans son enseignement ? Professeur d'histoire-géographie en collège, Olivier Quinet en donne un exemple concret avec deux séquences portant sur les Lumières et la Révolution. En révolution comme en neurosciences tout est dans la gestion du temps... Professeur d'histoire-géographie à Montpont-Menestréol (24), Olivier Quinet est connu des lecteurs du Café pédagogique, notamment pour son travail sur les tâches complexes. Il propose sur le site académique de Bordeaux deux séquences de 4 heures sur les Lumière et la Révolution française. Leur particularité c'est le découpage du temps scolaire entre une phase de découverte qui commence en amont du cours, une période d'imprégnation et des phases de travail ponctuées de "pauses cognitives".
Partie II - Le cerveau et la neuro-pédagogie digitale Suite le partie 1 ... La mémorisation Il existe plusieurs fonctionnements repérables de la mémoire. La mémoire procédurale est une mémoire perceptive. La rétention d’information est très courte s’il n’y a pas d’utilité. Par exemple « Quelle couleur était le sol en entrant dans le hall d’entrée ?» Place aux Sciences Co: C’est la semaine du cerveau! Par ElenaXLII Samedi j’ai été invitée au Palais de la Découverte pour une table ronde: thème Regards croisés sur l’esprit, la pensée. On m’a proposé un tour historique dans l’évolutions des sciences cognitives. Mais oui, c’était la Semaine du cerveau, tout s’explique! Je vous propose de refaire ce tour avec moi pour fêter ensemble…
Pourquoi ne parvient-on pas à se débarrasser des neuromythes ? Difficile de rater, dans les rayons des librairies, cette pléthore d’ouvrages qui nous explique avec force détails que nous n’avons pas tous le même cerveau (dont, de toute façon nous n’utilisons qu’une infime partie !) et que les difficultés scolaires de nos enfants viennent très certainement du fait que les façons d’enseigner de l’École de la République n’étaient pas faites pour leur forme d’intelligence. Le développement récent des neurosciences cognitives a, comme toute nouveauté, déclenché des élans passionnels dans le monde éducatif. On attend désormais des neurosciences qu’elles nous expliquent dans le détail l’intégralité des mécanismes d’apprentissages et donc qu’elles nous fournissent des outils « scientifiques » et « clé en main » pour développer une pédagogie efficace. Cet enthousiasme a, comme souvent, été porté vers l’excès. Pour n’en citer que quelques uns :
projet de neuroéducation Formation profs sur une journée (6H) : Lycée Bichat - Lunéville (54)-juin 2010 Collège Bichat - Lunéville (54) - février 2011 Lycée Delorme-L'Isle d'Abeau (38) - avril 2011