sans titre Adepte des techniques de pointe et des formes naturelles, celles qui 'touchent l'âme', le designer Ross Lovegrove ne jure plus que par l'économie verte. Visite du Studio X, son QG immaculé aux airs de vaisseau spatial, posé dans le quartier en vogue de l’ouest londonien. Le designer Ross Lovegrove travaille dans un vaisseau spatial. C'est ainsi qu'il qualifie son agence, le Studio X. Un bâtiment à la modernité épurée, dessiné par sa femme, et qu'il a poséAgrandir le plan"> dans une ruelle de Notting Hill. Art, design, nature, tels sont les gènes de Ross Lovegrove, l'une des stars mondiales de sa profession. Un brillant agitateur d'idées avec juste ce qu'il faut d'excentricité, un quartier londonien en vogue : tout cela ressemble à l'image idyllique d'une capitale de la création, moderne et progressiste. Au cours de ces dix dernières années, Londres s'est donc formidablement enrichie. Ambassadeur de l'inventivité britannique, Ross Lovegrove n'est pas prophète en son pays.
WIKI Joe Colombo (anti-designer?) Joe Colombo, né le 30 juillet 1930 à Milan et mort le 30 juillet 1971, est un designer italien. Biographie[modifier | modifier le code] Joe Colombo étudie la peinture jusqu'en 1949 à l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan puis l'architecture jusqu'en 1954 à l'École polytechnique de Milan. Il adhère au début des années 1950 au diffa Nucléaire (mouvement de peinture nucléaire) fondé par Enrico Baj et Sergio D´Angelo. Après la mort de son père en 1959, il doit le remplacer à la tête de l'entreprise familiale qu'il quittera en 1961. Au cours des années 1960, il collabore avec les plus grandes maisons d’édition comme Kartell, Zanotta ou O-Luce et sera récompensé à plusieurs reprises par les prix du Compas d'or et du Premier Design International Award. Il meurt prématurément, à l'âge de 41 ans. Son œuvre[modifier | modifier le code] Le style[1] de Joe Colombo se caractérise par une approche innovante, futuriste, voire utopique. Antidesign[modifier | modifier le code]
ARTICLE: Venturi - apprendre de Las Vegas -F « En 1972, les architectes américains Denise Scott Brown et Robert Venturi publient Learning from Las Vegas (L’enseignement de Las Vegas), analysant dans cet ouvrage la nouvelle forme d’urbanisme que représente le modèle de l’architecture ludique, commerciale et populaire de la célèbre ville. Ils y constatent, notamment, l’omniprésence des enseignes publicitaires en avant des ‹ hangars décorés › qu’elle voile et magnifie ; ils désignent du nom de ‹ canards › les bâtiments dont les formes miment la fonction, par référence à une boutique (1931) de Long Island construite en forme de canard géant – Big Duck – pour la raison qu’on y vendait du canard. Devant ces constats, comment ne pas penser à Hollywood et aux lettres géantes qui, depuis 1923, s’étalent sur une colline de Los Angeles ? Dernière phrase du livre « Dans Learning from Las Vegas, Robert Venturi et Denise Scott Brown définissent les éléments permettant d’être dirigés à travers le paysage. Articles similaires Muriel Cooper
Ettore Sottsass: Design Radical Image courtesy of The Met Ettore Sottsass: Design Radical July 21–October 8, 2017 The Met, NYC A seminal figure in 20th-century design, the Italian architect and designer Ettore Sottsass (1917–2007) created a vast body of work, the result of an exceptionally productive career that spanned more than six decades. Perhaps best known for his work with the design collective Memphis in the 1980s, Sottsass’s work evolved over the course of his career from modernism to postmodernism. The exhibition at The Met Breuer will highlight landmark projects, including 5 of the original industrial ceramic totems that comprised the Menhir, Ziggurat, Stupas, Hydrants, and Gas Pumps (1965–66) project displayed at the Galleria Sperone in 1967; the iconoclastic and minimalist “Superboxes” (begun 1966); and the “Environment”—a system of modular cabinets for MoMA’s 1972 exhibition Italy: The New Domestic Landscape. more. metmuseum.org
Toutes les ressources | HDA sans titre Début 2004, la galerie Anatome, à Paris, a présenté une exposition consacrée au graphiste français Michel Bouvet. C'était l'occasion de lui demander de commenter quelque 75 affiches, soit un bon aperçu de la diversité de sa production et de l'étendue de son talent. Cliquez sur les vignettes pour découvrir les images et leurs commentaires, sans oublier la "profession de foi" que nous livre Michel Bouvet ci-dessous. Michel Bouvet nous livre son abécédaire essentiel : Art "Tout est basé sur mon histoire personnelle et mon goût de l'art. Atelier "J'ai créé un atelier qui comprend aujourd'hui quatre graphistes pour être en mesure de traiter une commande de communication globale, pour un lieu, un festival, un événement. Commande "Si je réalisais des images complètement incompréhensibles par le public je pense que je n'aurais plus de commandes. Couleurs "Je fonctionne avec les couleurs d'une manière qui est probablement différente de la plupart des gens. Méthode Pictural Pop-art Reconnaissance Rue
ARTICLE William Morris, l’ouvrier des Beaux-Arts -F Célèbre autant pour ses créations artistiques que pour son engagement au sein du mouvement socialiste britannique, William Morris est une des grandes figures artistiques de la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne. Alors que les conventions académiques avaient asséché la création artistique et que la production industrielle menaçait l’artisanat local, le préraphaélite a mis l’art décoratif sur un piédestal. William Morris photographié par Emery Walker « Je ne sais pas si je t’ai déjà parlé de William Morris ? La réflexion politique de William Morris sur l’art et l’artisanat est toujours d’actualité et mérite d’être redécouverte. Refuser l’éthique du commerçant Le système de production industrielle qui lorgne sur la création de l’esprit met en danger l’essence même du travail d’artiste. La rupture préraphaélite L’engagement de William Morris est à comprendre dans le contexte politique et intellectuel de son époque. Raphaël, La transfiguration « L’artisan le plus humble est aussi un artiste »
Les 10 principes du bon design par Dieter Rams ! -F Habituellement, je ne suis pas très fan des choses du genre « la beauté en 10 leçons par Steve Jobs » ou « le design expliqué à ma fille par Starck », je fuis en général ce genre de choses… Cependant, j’ai retrouvé ces 10 principes de design extrêmement simples et présentés par le designer Dieter Rams, et c’est tellement simple que je me suis dit qu’il était intéressant de démystifier un peu tout ceci. Si vous ne le connaissez pas, Dieter Rams, né le 20 mai 1932 est un designer industriel allemand contemporain. Dès le début des années 1980, Dieter Rams s’est préoccupé par l’état du monde autour de lui, par cette « confusion impénétrable de formes, de couleurs et de bruits » comme il dit. Conscient qu’il n’était un contributeur important à ce monde, il s’est posé une question importante « is my design good design? » (« est-ce que je fais du bon design? » – question que tout designer se pose au moins une fois toutes les deux heures… 😀). Et pour résumer, selon Dieter Rams, Amen ;-) source
Sottsass Associati RESSOURCE Bruno Monguzzi « Formé dans la tradition graphique suisse, Bruno Monguzzi s’est éloigné du style international dès la fin des années 1960, bien qu’il y soit resté attaché par sa rigueur typographique. » → cit. cnap.fr Graphiste, typographe et enseignant suisse, Bruno Monguzzi s’est formé en Suisse et à Londres au graphisme, à la photographie et à la psychologie. Pendant ses études à Londres la lecture d’un article dans la revue Neue Grafik sur le design contemporain italien avec notamment le travail du célèbre studio Boggeri attire son attention, il part pour Milan travailler au côté d’Antonio Boggeri plusieurs années avant de monter son propre atelier en 1968 et de retourner s’installer en Suisse. « Nous rentrons en action quand il existe un vrai problème qui nécessite une réponse. → Bruno Monguzzi cit. documentaire rts.ch → Alan et Isabella Livingston cit. Il est lauréat du concours de l’identité visuelle du Musée d’Orsay à Paris au côté de Jean Widmer. → cit. graphisme-echirolles.com Articles similaires
AUTOPROGETTAZIONE E. Mari aux origines du DIY (75) -F Ce projet, conduit par Enzo Mari, exposé pour la première fois en 1974, à la Galleria Milano, sous le titre Proposta per autoprogettazione, est un véritable manifeste visant à révolutionner le monde de la distribution. Il proposait de donner aux particuliers un accès direct aux plans constructifs d’une série de meubles facilement réalisables par tout un chacun, à l’aide de planches standard et de matériel de bricolage usuel (marteau, scie, clous et colle). Ces plans, distibués gratuitement pendant l’exposition, furent ensuite réunis sous forme de livre. N’importe qui pouvait, pour son usage personnel, s’approprier ces dessins et réaliser soi-même un mobilier à prix minimum. La simplicité du système constructif laissait la liberté à l’usager de modifier les plans d’origine à sa convenance et Enzo Mari encourageait cette démarche en demandant aux particuliers de lui envoyer commentaires et photographies du mobilier, une fois réalisé et personnalisé. Enzo Mari
ARTICLE: R.LOEWY, la laideur se vend mal la laideur se vend mal « Puisse le Très-Haut ouvrir enfin les yeux des Américains, mes compatriotes, afin qu’ils cessent de mettre de la mayonnaise sur des poires fraîches. Amen. » Un petit extrait qui donne le ton de ce livre de Raymond Loewy, au cas où vous n’auriez pas déjà accroché avec le titre incisif dont je ne me lasse pas, c’est devenu un leitmotiv, eh oui, la laideur se vend mal.Une entrée en matière plutôt négative mais ce fait est énoncé comme un constat et c’est ce constat qui est d’ores et déjà encourageant. Raymond Loewy est français, il quitte la France pour les Etats-Unis au lendemain de guerre de 14. Il regrette le manque d’imagination des fabricants. Au débat sur l’harmonie entre la fonction et la forme, il est évidemment partisan de la beauté par la fonction (n’oublions pas que nous sommes dans les années 30-40-50) mais il tient à aller plus loin en énonçant : « la Beauté par la Fonction ET la Simplification ».