Qu’est-ce que la terminologie ? Un mot pour chaque chose, pour chaque notion, pour chaque réalité… Une langue n’est pas une entité figée, fixée une fois pour toutes : sans cesse des mots disparaissent, meurent, des mots nouveaux apparaissent…le monde change, et le lexique évolue. Pour désigner les réalités nouvelles, le français, comme toutes les autres langues, s’enrichit de nouveaux mots -les néologismes- qui sont créés à partir du français ou empruntés aux langues étrangères. Dans la langue courante, cette création est en quelque sorte spontanée, l’inventivité des jeunes, des journalistes, sans parler des écrivains et poètes… se déploie dans la plus grande liberté. Il suffit de penser à tous ces mots nouveaux, gouvernance, altermondialisme, écocitoyen, slam …) que l’on entend dans les médias, que l’on voit dans les journaux. Pour en savoir plus : Repères Néologie et terminologie
Typoguide Les marques typographiques parisiennes des XVe et XVIe siècles / Ph. Renouard Aller au contenu EcritureCollaborative Conçu comme un support à la construction d'un savoir collectif, le Web 2.0 a profondément amené à concevoir l'information de manière différente. Libérant l'écriture de l'univers clos du support imprimé, il a engendré une profonde modification dans ce domaine. Il est désormais possible d’écrire à plusieurs sur le même document et en même temps ! Le succès rencontré par l'Encyclopédie Wikipédia, l'un des sites les plus consultés au monde, a ouvert la voie à de nouvelles pratiques d'écriture. Se définissant elle-même comme un "projet d'encyclopédie libre, écrite collectivement", elle a démontré combien la collaboration était porteuse de qualité et pouvait doter l'écrit d'une plus grande richesse. Co-écrire, un processus difficile La réalisation d'un écrit collaboratif est le fruit d'un processus souvent jugé complexe et difficile. Ceux-ci correspondent à trois questions que pose l'écriture collaborative : 1. La dynamique de groupe : la clé de voûte de l'écriture collaborative 1. 2. 3.
Le design graphique est-il un outil critique ? _ Le design graphique est-il un outil critique ? _ _ Quand on pense à la notion de critique en matière de graphisme et que l’on a grandi dans notre bel Hexagone, à la fin du siècle dernier, il est peut être difficile de ne pas convoquer, comme par réflexe, les figures de Pierre Bernard, de Gérard Paris-Clavel et de toute la constellation Grapus. Dans le sillage des pionniers de la discipline des années 20, nos activistes libertaires et virulents des années 80 ont vu dans le graphisme le vecteur d’une possible critique en termes de contestation sociale, comme un jugement associant esthétique, éthique et politique. Une proposition capable de transformer la perception de la société et les représentations du statut de ses habitants. Mais on ne parlait pas, alors, de graphisme critique. On parlait d’avant-garde, de modernité. _ Is graphic design a critical tool? _ O design gráfico é uma ferramenta crítica?
Bonjour, je suis | Une intrusion dans l'univers des fontes Répertoire de la scène typographique française vivante « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. » — Friedrich Hölderlin Cela pourrait commencer ainsi : la scène typographique française est en pleine ébullition. Comme partout pourtant, le monde de la typographie en France a été touché de plein fouet par l’avènement de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) au milieu des années 1980. Ce bouleversement sans précédent a fait quasiment disparaître le deuxième et le troisième corps typographiques (respectivement les compositeurs et les correcteurs, le premier étant celui des dessinateurs de caractères). Les correcteurs ont été remplacés par des logiciels et d’autres logiciels ont banalisé le métier des compositeurs. S’ajoutant aux fonderies et aux créateurs de caractères, l’émergence des agences typographiques est un fait nouveau, assez caractéristique de l’époque. Ce corps porte haut la convocation, l’injonction d’incarner le verbe, d’incorporer ou non les mots, un message, telle ou telle pensée. © Frank Adebiaye, février 2012
1990 - 2015 : 25 ans, 25 textes de l'Afrique francophone au sud du Sahara et de l'océan Indien Une anthologie proposée et présentée par Bernard Magnier. La rubrique « Enseigner la francophonie » du site pédagogique francparler-oif.org s’enrichit de 25 extraits de textes de l’Afrique francophone au sud du Sahara et de l’Océan Indien sélectionnés pour vous. L’objectif de cette publication est de faciliter l’accès pour vos classes à des œuvres francophones de l’Afrique sub-saharienne étendue à la zone indo-océanienne, à une autre littérature… Chaque extrait est accompagné d’une courte présentation de l’auteur et de l’œuvre, vous permettant ainsi une entrée facilitée dans le texte. 1990-2015 : 25 ans. Bernard Magnier Bonne lecture !
Typomanie blog Réaliser les Symboles des Natures de Mots de Montessori : Modèles Imprimables Nous proposons dans cet article la réalisation d’un matériel de langage issu de la pédagogie Montessori. Il s’agit des symboles grammaticaux permettant la compréhension de la nature des mots dans la constitution de la phrase. Nous proposons un livret contenant des supports matériels à imprimer avec des fiches de nomenclature pour permettre à l’enfant de s’approprier la symbolique déclinée par Maria Montessori, ainsi que des planches contenant les séries de symboles permettront de constituer une réserve de symboles pour les exercices de l’enfant. Apports pédagogiques Travaux manuelsRéalisation de ses propres outilsConnaissance de la nature des motsApprentissage de la syntaxeAcquisition des fondements de l’orthographeApprentissage en autonomie Éléments de compréhension Pour l’analyse de la phrase, Maria Montessori à proposé une approche sensorielle dans la continuité des autres curriculums issus de sa pédagogie où la manipulation précède la compréhension. Ce que nous allons réaliser
Jan Tschichold On continue notre journée avec un passionnant ouvrage sur Jan Tschichold ! « Les deux personnalités qui ont marqué la typographie du XXe siècle sont Stanley Morison, mort en 1967 et Jan Tschichold (mort en 1974). » C’est ainsi que commençait un article sur le grand graphiste allemand publié dans le numéro 25 de la présente revue. L’apport aux métiers de la chose imprimée de ce créateur est en effet capital. Et justifiait, pour le lecteur français, cette étude que je vous présente aujourd’hui. Vous le savez peut-être, Jan Tschichold est le fils d’un peintre d’enseignes. Jan Tschichold rejetait les polices traditionnelles et la composition symétrique, leur préférant les caractères sans empattement, la construction géométrique et la composition asymétrique. Bonne lecture ! Et pour finir, une petite vidéo typographique sur le travail de Jan Tschichold. merci Léna | source Ces articles peuvent aussi vous intéresser:
Littérature à contraintes Langue, texte, énigme : c'est autour de ces trois pôles que l'écriture littéraire s'essaie à fabriquer de l'art : la poésie - et dans une autre mesure le roman et la prose de fiction - sont d'abord des objets sonores, qui par le rythme, les sonorités créent une musique en même temps qu'ils offrent du sens ; la portée du texte s'enrichit des sonorités qui le soutiennent. L'objet littéraire est également un objet visuel : qu'il soit imprimé ou manuscrit, le mot s'affiche d'abord sur la page, et joue d'une spatialité, d'une beauté graphique en créant d'autres relations, de proximité ou de hiérarchie. Il n'y a pas enfin de bonheur artistique sans que le sens échappe un peu, sans que le texte qui nous est offert ne joue à se cacher en même temps qu'il se montre ; c'est notre perspicacité, notre finesse, notre regard au monde qui sont exercés sur l'objet poétique ; qu'on la lise ou la compose, l'oeuvre poétique, l'oeuvre à contraintes exercent notre connaissance de l'âme humaine.