Fonderies. Post-diplôme «Typographie & Langage» ESAD Amiens. Quasar – Daurine Sauzet. Le Quasar est une famille de caractères élaborée de manière à répondre aux besoins spécifiques de la mise en forme de documents à haute densité hiérarchique.
Ses douze membres sont répartis sur 4 niveaux de graisses afin de permettre la création de strates d’information : ainsi, la famille permet de matérialiser simplement la structure sous-jacente de ce type de contenu, et de guider le lecteur à travers sa recherche. Elle questionne également la notion de famille de caractères : dans le cas particulier du dictionnaire, beaucoup de niveaux d’information différents cohabitent dans le même espace.
Il m’a semblé intéressant de déterminer le design de chaque variante en me basant sur sa fonction, et donc d’obtenir une famille hétérogène dans laquelle chaque membre aurait sa propre personnalité. Il était toutefois important de trouver un compromis entre distinction et rupture, afin de conserver un ensemble cohérent. Guide PAO multilingue. Commémorations nationales Claude Garamond. Typoguide. Le design graphique est-il un outil critique ? _ Le design graphique est-il un outil critique ?
_ _ Quand on pense à la notion de critique en matière de graphisme et que l’on a grandi dans notre bel Hexagone, à la fin du siècle dernier, il est peut être difficile de ne pas convoquer, comme par réflexe, les figures de Pierre Bernard, de Gérard Paris-Clavel et de toute la constellation Grapus. Dans le sillage des pionniers de la discipline des années 20, nos activistes libertaires et virulents des années 80 ont vu dans le graphisme le vecteur d’une possible critique en termes de contestation sociale, comme un jugement associant esthétique, éthique et politique.
Une proposition capable de transformer la perception de la société et les représentations du statut de ses habitants. Mais on ne parlait pas, alors, de graphisme critique. On parlait d’avant-garde, de modernité. . _ Is graphic design a critical tool? _ O design gráfico é uma ferramenta crítica? Répertoire de la scène typographique française vivante. « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve. » — Friedrich Hölderlin Cela pourrait commencer ainsi : la scène typographique française est en pleine ébullition.
Comme partout pourtant, le monde de la typographie en France a été touché de plein fouet par l’avènement de la PAO (Publication Assistée par Ordinateur) au milieu des années 1980. Ce bouleversement sans précédent a fait quasiment disparaître le deuxième et le troisième corps typographiques (respectivement les compositeurs et les correcteurs, le premier étant celui des dessinateurs de caractères). Les correcteurs ont été remplacés par des logiciels et d’autres logiciels ont banalisé le métier des compositeurs. Cette tâche, communément qualifiée de typographique, incombe désormais aux graphistes, dont le nombre a, dans le même temps, explosé. S’ajoutant aux fonderies et aux créateurs de caractères, l’émergence des agences typographiques est un fait nouveau, assez caractéristique de l’époque.
Daily Type. Jeremy Perrodeau. L’actualité typographique. Ladislav Sutnar. Typomanie blog. Sam Winston. History - Peter Bilak. Design concept Typotheque’s project History has been in development longer than any other project the foundry has ever undertaken.
Its beginnings can be traced to the early 1990s when Peter Biľak experimented with decorative layering systems inspired by 19th century Tuscan types. Years later the project took a new twist when Biľak worked on proposals for the Twin Cities typeface. Instead of proposing one new typeface, he presented the idea of a typeface system that could take any form, inspired by the evolution of typography. While the Twin Cities proposal was a conceptual typeface that reused existing typefaces, History goes one step further. Realising that controlling 21 different layers can be a daunting task, Typotheque not only delivers History as a set of OpenType fonts, but also provides an application called History Remixer.
Back. Werkman et The Next Call - 1882-1945 : itinéraire d’un graphiste libertaire hollandais.
Les fanzines, les magazines et les revues indépendantes ont très souvent été un terrain d’expérimentation pour les graphistes. Un support de liberté formelle où tout est permis. De L’Assiette au beurre à Emigre en passant par Ver Sacrum, il existe une véritable histoire du graphisme appliqué à la presse. Il y a quelques années, Steven Heller l’a écrite et on connaît aussi, en France, les recherches de Jean-François Bizot ou de Steven Jezo-Vannier sur la question. Par son contenu, la presse d’avant-garde ou underground, motrice de changements radicaux et de bouleversements culturels, est une sorte de mise en abîme de la révolution libertaire. Ainsi Steven Heller peut noter : De cette masse critique de pensée et d’action radicale, la création graphique fut la cheville ouvrière. Jan Tschichold. On continue notre journée avec un passionnant ouvrage sur Jan Tschichold !
« Les deux personnalités qui ont marqué la typographie du XXe siècle sont Stanley Morison, mort en 1967 et Jan Tschichold (mort en 1974). » C’est ainsi que commençait un article sur le grand graphiste allemand publié dans le numéro 25 de la présente revue. L’apport aux métiers de la chose imprimée de ce créateur est en effet capital. Du format des livres.