La télévision est un anxiogène... - Neo Bien-être Après un sommeil réparateur, la méditation du matin, le sport au quotidien, la positive attitude, avoir des objectifs, j'ai décidé il y a quelques années de me débarrasser de la télévision et quelle libération ! Un constat accumulé au fil du temps et qui ne tient qu'à moi, la télévision est un véritable anxiogène qui ne nous apporte rien de bon. Prenez un peu de recul sur les différentes "informations" quotidiennes qui y sont véhiculées, on parle de morts, guerres, attentats, catastrophes climatiques, serial killer, accidents etc. Force est de constater que se ne sont que des informations négatives. Peut-on d'ailleurs parler d'informations? la question se pose...Et c'est bien d'ailleurs l'objectif, en effet le pouvoir anxiogène permet de mieux contrôler une population et ainsi de la rendre plus malléable et docile à la consommation, au vote etc. De plus cela libère du temps pour des activités bien plus stimulantes et créatives, comme la lecture ou le dessin par exemple. - Julien PERON
Pour 100% des musulmans, les sondages sont plutôt une menace On a raison de s’en alarmer, mais pas d’être étonné-e : l’islamophobie progresse, ou plus précisément elle s’épanouit, se lâche, s’exprime en toute bonne conscience. Par voix de sondage pour les 340 personnes (42% des 809 sondés) qui ont accepté de répondre aux questions bêtes et méchantes de l’IFOP et de choisir la plus violente des réponses proposées, mais aussi de mille autres manières, au quotidien : regards hostiles, propos injurieux, discriminations… Sans parler des formes les plus haut-de-gamme, celles qui précèdent, préparent et légitiment toutes les autres : la stigmatisation politique, éditocratique, journalistique… et sondagière. Il est bon de le rappeler : les sondages sont rarement neutres. Tous les scientifiques le savent : un instrument d’observation peut avoir un impact sur la réalité qu’il est censé enregistrer de manière objective, il peut même purement et simplement produire cette réalité – et c’est par excellence le cas des sondages d’opinion [1]. Texte Hors-texte
Podemos vu par la presse française : cheveux longs et idées courtes Si les moments clés de l’ascension de Podemos en Espagne ont été plutôt correctement couverts par la presse écrite et audiovisuelle française en 2014, l’exercice partiel du pouvoir reste peu visible depuis que le parti a fait une percée au Parlement et qu’il a brigué plusieurs mairies de premier plan. Moins friands de Podemos en Espagne que de Syriza en Grèce et de « la douloureuse conversion de Tsipras au réalisme » [1], les éditorialistes français préféreraient-ils commenter les échecs que les succès électoraux d’une certaine gauche ? Dreadlocks, tresses et catogans : une typologie capillaire approfondie En l’espace d’un mois, la majorité des grands médias ont consacré du temps, par la mobilisation de journalistes, et de l’espace, par la publication d’articles sur leurs sites internet, à des sujets visiblement dérisoires et censément divertissants à propos de Podemos. On trouve ainsi plusieurs articles qui traitent directement des cheveux ou du look des députés de Podemos. Etc.
Intox médiatique et inf'Obésité : la société du stress permanent | Pryska Ducoeurjoly Ce n’est pas parce que nous recevons beaucoup d’informations que nous sommes bien informés… Plus sournoise que la pollution de nos assiettes, de l’eau ou de l’air, il nous faut considérer la pollution mentale. Les images et les informations délivrées par notre société ultramédiatisée peuvent en effet entraîner une véritable intoxication1, au sens médical du terme : une « altération de l’état de santé provoquée par l’action d’une substance toxique (poison) sur l’organisme ». L’idée que les informations que nous percevons puissent être source de maladies n’est pas commune. photo Lord Jérôme, sur Flikr, CC La possibilité que les pensées puissent nous rendre malades est rejetée par la médecine, ce qui n’empêche pas certains médecins de manier, parfois abusivement, l’argument du « psychosomatique » lorsqu’ils se trouvent désarmés devant un cas… Pourquoi les Français sont-ils les plus grands consommateurs mondiaux d’antidépresseurs ? Stress chronique médiatique Où sont les bonnes nouvelles?
Fact-checking : comment nous travaillons Débusquer d'éventuelles infox, ce sont des principes de base, une méthode, des outils... mais aussi du bon sens et beaucoup de prudence. Voici un aperçu des techniques que l’équipe d’AFP Factuel emploie au quotidien. Remonter à la source Qu’il s’agisse d’une photo montrant prétendument une femme blessée lors d’une manifestation à Paris, d’une phrase attribuée à un homme politique ou d’un graphique censé montrer l’évolution de la productivité en France, la première étape de la vérification consiste en général à remonter à la source. >> En matière d’images, cela passe par une "recherche inversée", car dans bien des cas les infox reposent sur des images sorties de leur contexte. Pour une photo, deux possibilités : >> Pour les vidéos, nous utilisons au quotidien l’extension InVID/We Verify, co-développée par l’AFP. Là encore, InVid/We Verify peut vous être utile, car il permet d'inverser une image avant de lancer une recherche inversée. Confronter les informations Solliciter les bonnes sources
Le jour où j’ai cessé de m’informer LE MONDE | • Mis à jour le | Par Emeline Cazi Angoissée par l’actualité, Isabelle Ducau, 43 ans, n’ouvre plus un journal ni n’allume une radio depuis un an. Elle raconte sa diète médiatique. « Je n’ai pas écouté les informations depuis un an ni ouvert un journal, encore moins regardé le 20 heures. Je ne suis pas coupée du monde pour autant. « Avant, j’étais sur France Inter matin et soir. Le déclic fut un burn-out. Entre-temps, la charge de travail avait encore augmenté et j’ai dû finalement former une intérimaire. « J’écoutais encore la radio au moment de Charlie. Vu mon état, il y avait urgence à faire redescendre la pression. J’écoutais encore la radio au moment de Charlie. Eviter les actualités est devenu un réflexe. “Toi aussi, fais une diète médiatique !” “Elle va se faire enlever ! – Oui, et il y a des braquages au supermarché, tu ne vas donc plus faire tes courses ? « Quand des enfants sont concernés, inévitablement, on se projette. A penser constamment au pire, on ne vit plus.
Désinformation, propagande et manipulation "La désinformation est un ensemble de techniques de communication visant à donner une fausse image de la réalité, dans le but de protéger des intérêts privés et d'influencer l'opinion publique. Il est parfois employé dans le cadre des relations publiques. Le sens de ce mot, apparu au dernier quart du XXe siècle et proche du terme propagande, connaît des variantes importantes selon les auteurs." (1) "Une désinformation n'implique pas nécessairement un complot ni même une visée consciente. Mais il est possible que des désinformations conscientes soient exercées, par exemple comme technique de propagande. Ce type de désinformation « planifiée » est exercée principalement par l'influence des autorités étatiques, des groupes financiers ou industriels et des lobbys, avec ou sans la complicité des responsables médiatiques, en fonction du degré de démocratie." Le mot d'ordre pacifique : "Non à la guerre" ! Les règles de la propagande de guerre. (9) Règle n° 1. 1. (Paulo Coelho)
Pourquoi une information ne sera jamais totalement objective Dans le discours ordinaire de dénonciation des médias d’information, il est courant (et de bon ton) de crier à la trahison d’un principe de neutralité qui serait revendiqué par les journalistes, en montrant, exemples à l’appui, que bien souvent les auteurs de reportages s’affranchiraient de cette neutralité au profit de la défense implicite ou explicite d’opinions. Dès lors, une posture de défiance a priori serait la bienvenue pour ne pas se laisser duper par une « pseudo-neutralité ». Pareille accusation repose-t-elle sur un certain bien-fondé ? Une opposition de deux presses : l’une engagée, l’autre neutre Avant tout, il faut rappeler que la presse a au moins deux histoires parallèles. En réaction à une telle conception du journalisme engagé, une autre conception du métier s’est déployée, notamment dans le monde anglo-saxon, prétendant pouvoir, en toute circonstance, faire un distinguo entre les faits et les commentaires. Impossible neutralité Démonstration. Lucide honnêteté
La stratégie de l’émotion, par Anne-Cécile Robert (Le Monde diplomatique, février 2016) Frémir plutôt que réfléchir Des émissions de divertissement à l’actualité médiatique en passant par les discours politiques, le recours à l’émotion est devenu l’une des figures imposées de la vie publique. Si les émotions, positives ou négatives, enrichissent l’existence, cette forme d’expression peut poser de redoutables défis à la démocratie lorsqu’elle se fait envahissante et tend à remplacer l’analyse. Il en est de la démocratie comme des grenouilles. Il suffit de taper « l’émotion est grande » sur un moteur de recherche pour voir défiler une infinité de nouvelles, du banal fait divers aux attentats qui ont récemment ensanglanté l’actualité de Beyrouth à Ouagadougou. On pourrait prolonger à l’infini une liste d’exemples qui ne traduit aucune hiérarchie autre que celle du (...) Taille de l’article complet : 2 531 mots. Lycées, bibliothèques, administrations, entreprises, accédez à la base de données en ligne de tous les articles du Monde diplomatique de 1954 à nos jours.
Il est temps de tuer les grands médias (télé, radios, journaux…) ! Non, le titre de cet article n’est pas une menace de mort ! C’est une « mé-ta-phore » exprimant l’idée que si l’on arrêtait tous de regarder les médias « mainstream », les médias dominants… Ils mourraient ! « Il est grand temps que ça déménage ! » chante Youssoupha en parlant des médias. Il dit aussi, dans un autre son : « Marre de regarder la télé car la télé ne nous regarde pas ! Quand la propagande se donne le nom de « pédagogie », la télé qui informe – soi disant – devient télé qui déforme, pour les intérêts d’une poignée. Et eux non plus ne changent pas. Du nouvel « Immortel » roi de l’éructation Finkielkraut au pseudo philosophe Bernard Henri-Lévy, la philosophie française que l’on invite dans les médias est à pleurer. Quand on voit depuis de trop nombreuses années s’agiter sur les plateaux télé et radio les Attali, les Minc, les Duhamel, les Cohen et les Zemmour, on se rend compte de la pauvreté de ces « spécialistes » français. Le pluralisme de l’info ?
Liste de films et documentaires sur les médias Les filmographies que nous proposons ici recensent les films qui traitent des médias et du journalisme au sens large. Certaines œuvres relèvent directement d’une critique des médias. Mais nous avons aussi répertorié les films qui se servent du monde des médias et du journalisme comme toile de fond ou qui comportent un ou plusieurs personnages importants de journaliste. Nous avons évidemment rencontré des cas ambigus : nous avons décidé de ne pas retenir les films dont le lien avec le sujet qui nous concerne nous semblait trop distendu et anecdotique.
La démocratie au risque de la paranoïa Qu’est-ce que l’idéologie ? C’est un filtre qui permet de ne conserver que les informations susceptibles de conforter les préjugés de départ. Dans La connaissance inutile, en 1988, le regretté Jean-François Revel écrivait : « Nous humons et soupesons dans un fait nouveau moins son exactitude que sa capacité à servir ou desservir un système d’interprétation, un sentiment de confort moral, un réseau d’alliances. » La véracité devient secondaire : « un fait n’est ni réel ni irréel : il est désirable ou indésirable », constatait-il, désabusé. Revel, en essayiste exaspéré par les aveuglements de son temps, soulevait la question à laquelle vous tentez de répondre avec les outils conceptuels sophistiqués de la sociologie empirique et de la science politique : pourquoi sommes-nous si crédules, si facilement séduits par des bobards ? Votre livre est d’une grande richesse, il comporte bien des hypothèses et les vérifie à l’aide de bien des exemples pris dans l’actualité la plus troublante.