Macron et la lutte contre l'antisémitisme. Le président de la République a longuement évoqué le rôle de l'Ecole dans la lutte contre l'antisémitisme lors du diner du CRIF le 20 février.
Le développement de l'antisémitisme dans la société française, et particulièrement la jeunesse, est très inquiétant. E. Macron a promis un audit des établissements qui perdraient des élèves juifs. Il a plaidé pour un enseignement de la méthode historique en classe, une mesure qui va à l'encontre des nouveaux programmes rendus perméables au "roman national".
Regardons y de plus près. "Ces instituteurs, ces professeurs sont encore trop souvent livrés à eux-mêmes, en particulier quand, dans ces quartiers gangrénés par l’islamisme radical, évoquer la Shoah, la situation au Proche-Orient, est parfois devenu impossible", dit le président. L'enseignement de la Shoah est-il impossible ou difficile dans certains établissements ? C'est plutôt l'enseignement du conflit moyen oriental qui est à améliorer. F Jarraud. Questions sensibles actes 110237. Cahiers pedagogiques 477. De la question socialement vive à l’objet d’enseignement : comment légitimer des savoirs incertains ? L'enjeu des migrations internationales (cycle 4) — Enseignement Moral et Civique. Le choix d'une question d'actualité mettant en jeu des choix moraux : les migrants.
Benazet johanna M22017. Legardez RFDD(2016) Qu’est-ce qu’une question controversée en histoire ? Cet article reprend une introduction à un stage de formation d’enseignants organisé à Dijon l’année dernière par Vincent Chambarlhac et Thierry Hohl..
Une bibliographie restreinte Alpe Yves & Legardez Alain. « Questions « socialement vives », enjeux sociaux et didactiques : La création de « l’éducation civique juridique et sociale » ». In Université de Sherbrooke.13° congrès international : La recherche en éducation au service du développement de sociétés, Sherbrooke, juin 2000.Pascal Blanchard, Isabelle Veyrat-Masson, Les guerres de mémoires.
La France et son histoire, Paris, La Découverte, 2008.Beitone Alain. « Enseigner des questions socialement vives : Note sur quelques confusions ». De la question socialement vive à l’objet d’enseignement : comment légitimer des savoirs incertains ? 1La médiatisation des questions scolaires ne cesse de nous le répéter : l’école est en crise.
Alors que l’espérance de scolarité s’allonge, que le nombre d’étudiants n’a jamais été aussi important (même s’il existe quelques fléchissements liés à des facteurs démographiques), que les taux de réussite aux examens s’accroissent, que les niveaux de diplôme atteints par les générations successives ne cessent de s’améliorer, les médias nous répètent que l’école est devenue le lieu de l’ignorance acceptée, de la violence passivement admise, de la démission collective, du renoncement. Comment appréhender cette contradiction apparente ? 2De notre point de vue, la crise de l’école s’analyse avant tout comme une crise de légitimité. Ainsi, la « crise de l’Etat-Providence » (Rosanvallon, 1981) a fini par gagner le dernier bastion épargné par la perte de confiance des citoyens vis à vis de l’Etat.
Une combinaison de raisons exogènes et endogènes 27Il en résulte deux conséquences majeures. Atelier questions vives en histoire 0. Aborder des questions socialement vives par le jeu - Histoire-géographie - Éduscol. Cet article s’interroge sur la pertinence de l’utilisation du jeu numérique comme levier didactique et pédagogique pour aborder une question socialement vive comme la crise des migrants.
Il fait le point sur les approches possibles : favoriser l’immersion, la compréhension, l’empathie, à travers une présentation des différents jeux sérieux existants (Envers et contre tout, Passengers, Crise au quai d’Orsay, Réfugiés). Ensuite, après retour d’expérience, les intérêts comme les points de vigilance sont soulignés. Deux scénarios pédagogiques détaillés sont aussi proposés : Historique – Questions Socialement Vives. L’émergence d’une pensée est une histoire des idées, mais c’est aussi une histoire humaine.
La notion de Question Socialement Vive (QSV) apparaît à la fin des années 1990. Laurence Simonneaux raconte avoir été très choquée lorsque, étudiante en agronomie, elle a entendu un professeur, fasciné par le « progrès » des technosciences et plus particulièrement par la transplantation embryonnaire qui venait d’être développée chez les bovins, qui louait les mérites de cette biotechnologie qui permettrait d’utiliser des femmes noires comme mères porteuses d’enfants blancs !
Cet évènement l’a conduite à faire sa thèse dans les années 90 en didactique et en muséologie des sciences sur les biotechnologies de la reproduction des bovins, ce fut une première exploration des QSV qui ne portaient pas encore leur nom. Pour aller plus loin : Chevallard Yves. (1997). Pastel n°9 : Enseigner les questions socialement vives.
Laurence de Cock : L'Ecole et le fait colonial. Un passé qui ne passe pas ? Peut-on enseigner le fait colonial en France, et par exemple, la guerre d'Algérie ?
L'historienne Laurence de Cock reprend le fil des programmes d'histoire à travers les textes officiels, les débats médiatiques mais aussi les archives de la fabrication de ces programmes depuis les années 1980. Surprise : cette histoire ne suscite aucun débat au 20ème siècle sauf sur la façon d'éviter l'ennui des élèves. Mais on sait bien qu'au 21ème siècle le sujet est de plus en plus surveillé par le débat politique ce qui nous vaut des événements extraordinaire, comme la loi de 2005 qui prétendit imposer un enseignement positif de la colonisation ou l'épisode des derniers programmes où la ministre dut convoquer un aréopage d 'éminents historiens pour déminer le sujet.
REE HS 7. BP43MEP Seance3 QuestionsSocialesVives 1. Tmintrorp qsv. Atelier questions vives en histoire 0. CoFopresentation. L’enseignement des questions socialement vives en histoire et. Demander à un prof d’insister sur le rôle positif de la colonisation ou confier la mémoire d’un enfant victime de la Shoah à un élève de CM2, c’est commander officiellement un usage de l’histoire, c’est livrer la délicate relation passé-présent à l’espace public, c’est confier à l’école la résolution de ce qui est communément désigné aujourd’hui sous l’étiquette de « question socialement vive (QSV) ».Tel est l’enjeu traité par un petit ouvrage rassemblant une vingtaine de contributions de chercheurs des disciplines sociales, historiens engagés et enseignants syndiqués, réunis pour s’interroger sur les rapports entre histoire et mémoires, sur la légitimité et la didactique de savoirs sensibles renvoyant à des blessures du passé diversement partagées, peut-être refoulées, des savoirs souvent occultés, objets de controverses entre spécialistes et experts, sources de désarroi potentiel pour l’école.Alors, comment enseigner de telles questions ?
Pierre-Philippe Bugnard.