Un robot pour suivre le vol des insectes. Qui observe le vol des libellules, essaye d’attraper une mouche ou admire le vol des papillons dans son jardin, reste fasciné par les extraordinaires performances de vol des insectes, que l’on commence seulement à comprendre et qui reste mystérieux sur bien des points.
Le battement des ailes de l’insecte crée une turbulence qui le maintient en l’air, à l’image d’un surfeur qui créerait sa propre vague. Pour l’étudier, les chercheurs peuvent avoir recours à des dispositifs expérimentaux où l’insecte est observé « de loin » : cependant, à cette distance de quelques mètres, on ne perçoit que sa position, et non la configuration de ses ailes ou de son corps… Une autre approche consiste à placer l’insecte dans un simulateur, fixé sur une tige, ou encore à attendre qu’il se place en vol stationnaire au-dessus d’une fleur, dans le champ de la caméra.
Cibler l’insecte… Maintenir la tension ! Trop de tension : le câble casse ; pas assez : l’enroulement se fait mal et le câble s’emmêle. RoboBee : le robot insecte amphibie. En s’inspirant des insectes, les chercheurs du Wyss institute, à Harvard, développent de minuscules robots, les « RoboBees ».
Dirigé par des chercheurs américains et chinois, ce programme vise à construire des insectes robotiques intelligents, capables de détecter les changements autour d'eux et de réagir à leur environnement. Le dernier en date, présenté dans Science Robotics du 25 octobre 2017, mesure la moitié d’un trombone, pèse moins d’un dixième de gramme et vole en utilisant des « muscles artificiels » composés de matériaux qui se contractent sous l’effet d’un courant électrique. C’est dans le domaine de la locomotion que le Wyss Institute a fait franchir un cap à sa dernière invention : ce RoboBee est capable de se mouvoir aussi bien dans les airs que sur l’eau ! Un robot origami pour évacuer les objets coincés dans l'estomac. Souples et musclés, des robots d’un nouveau genre.
Un robot-boa tout-terrain. Les robots souples sont en général faciles et peu coûteux à fabriquer, tout en étant capables de réaliser des mouvements complexes.
En revanche, ils sont rarement capables de se déplacer en toute autonomie. Dans la revue Science Robotics du 21 février, des chercheurs de l'université d'Harvard racontent avoir recouru au kirigami, l'art japonais de la découpe du papier, pour résoudre cette difficulté. C'est en effet un outil très performant pour développer des structures flexibles et façonnables. Ces chercheurs se sont en outre inspirés de la peau du boa pour leur robot tubulaire. Ils ont « habillé » leur prototype d'une feuille de plastique sur laquelle avaient été découpées au laser des formes tridimensionnelles semblables à des écailles de serpent.
Une prothèse sensible à la douleur. La nociception, c’est-à-dire la perception de la douleur, nous aide à identifier les dangers, et donc à les éviter.
Mais les personnes amputées d’une main et dotées d’une prothèse se trouvent privées d’informations en provenance de cette partie du corps, extrêmement riche en nocicepteurs ou récepteurs de la douleur. La première conséquence est un risque accru d’endommager la prothèse, en l’exposant à des objets brûlants ou abrasifs. Relation client : les leçons de l’échec du premier hôtel entièrement robotisé. Cet article a été co-écrit par Lionel Sitz, professeur de marketing à l’EM Lyon, et Anne-Christelle Vogler, directeur chez Kea & Partners et co-auteur du livre blanc « IA et IE, la révolution des compétences ».
Premier fabricant mondial de robots, le Japon est particulièrement bien placé pour tester de nouvelles applications robotiques. Deux bras de plus pour mieux collaborer. Deux bras supplémentaires pour réaliser des tâches de façon encore plus efficace.
C’est l’idée de chercheurs de l’Université de Keio et de Tokyo au Japon qui ont présenté leur drôle de système lors du SIGGRAPH Emerging technologies le mois dernier à Vancouver (Canada). Plante cyborg. Elowan, c’est le nom donné par une équipe de chercheurs du MIT, aux États-Unis, à un organisme d’un nouveau genre : une plante robot hybride.
Plus précisément, ce cyborg combine de façon symbiotique une plante et une extension robotique. Une association qui offre une autonomie inédite à ce végétal, lui permettant de se déplacer pour encore mieux capter la lumière. Pour pousser, les plantes savent détecter la lumière, à l'instar du tournesol dont la fleur suit la course du Soleil. Des signaux de nature bio-électrochimique circulent entre les tissus et les organes, c'est ce qui permet aux plantes non seulement de profiter au mieux de l’ensoleillement, mais aussi de s’adapter à la gravité, la température ou l'humidité ambiante.
Le pot conçu par les chercheurs américains a été équipé de roues et d’un moteur électrique. À Reims, des murs de béton imprimés en 3D pour du logement social. Un mur en béton réalisé via une impression 3D à la société Xtreee de Rungis, dans le Val-de-Marne, le 4 avril 2019 © AFP Thomas Samson Des murs porteurs en béton réalisés par impression 3D : le bailleur social Plurial Novilia vient de déposer un permis de construire à Reims pour cinq maisons utilisant cette technique, une opération encore coûteuse, mais réduisant sensiblement le temps de fabrication et destinée à s’étendre. « Ce ne sont pas les coffrages des murs qui seront imprimés en 3D comme sur un chantier de Nantes voici quelques mois, mais bien les murs porteurs de ces cinq maisons mitoyennes et de plain-pied », explique Jérôme Florentin, directeur de la maîtrise d’ouvrage de Plurial Novilia, filiale du groupe Action Logement, présentant ce projet comme une première en France.
La tête d'impression du robot injecte du béton par couches successives © AFP Thomas Samson. Vivre avec les robots. Les robots chirurgicaux se multiplient, malgré les débats sur leur efficacité. Des chirurgiens opèrent un patient avec la plateforme robotisé da Vinci Xi, à l'hôpital Robert-Debré à Paris le 5 avril 2019 © AFP Thomas SAMSON Les robots chirurgicaux ont le vent en poupe, malgré des débats non tranchés sur leur valeur ajoutée par rapport à leurs coûts encore élevés dus à une concurrence limitée, mais la situation pourrait prochainement changer.
L’excitation est palpable ce jour-là dans un bloc opératoire de l’hôpital pédiatrique parisien Robert-Debré, de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) : c’est le baptême du feu pour sa nouvelle plateforme robotisée da Vinci Xi, aux faux airs de pieuvre à quatre tentacules. Ce petit robot qui navigue sans GPS comme une fourmi. La navigation est aujourd’hui un enjeu majeur dans le développement de véhicules et de robots autonomes.
En 2018, on compte en moyenne 5 000 porte-conteneurs en service, plus d’un milliard de voitures en circulation sur les routes, et on estime que près de 5000 avions sont dans les airs à chaque instant. Afin d’assurer la fiabilité de ces moyens de transport, il apparaît urgent de travailler à l’élaboration de nouveaux systèmes de navigation robustes. Robots, ces machines incomprises. Qu’est-ce qu’un robot ? De quoi est-il capable aujourd’hui ? Et demain saura-t-il prendre des décisions en totale autonomie ? Roomba 980 Robot Vacuum Cleans a Whole Level of Your Home.