Les classes inversées, vers une approche systémique (2) Ce texte est issu de la journée d’étude, « Apprendre et enseigner à l’ère numérique », qui s’est tenue au Collège des Bernardins le 6 octobre 2016. Dans notre première contribution, nous avons essentiellement présenté et commenté la version originale de la classe inversée. Selon les pratiques observées et nos recherches, nous avons cependant constaté auprès d’enseignants à différents niveaux, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, une émergence d’une large variété de classes inversées orientées vers une prise en charge de plus en plus grande de l’apprentissage par l’apprenant lui-même.
Pourrait-il en être autrement ? Il y aurait donc différentes façons de mettre en place la classe inversée ? Nous avons ainsi proposé sur notre Blog dès 2014 et dans notre livre consacré aux classes inversées, une extension du concept initial de classe inversée. Mais, en fait, qu’est-ce qui est inversé dans ces classes inversées ? Le Type 1 concerne principalement la mise à distance des contenus. Et si on utilisait Slack (outil d'échange pour la gestion agile d'équipes) en formation. Slack est l’outil de collaboration de la génération Twitter et Facebook, utilisée par d’innombrables équipes de startups ou simplement sur un mode agile. Il permet d’échanger facilement dans une équipe et de combiner de nombreux autres outils du web (des google docs, des hangouts, des outils de gestion de projet comme Trello, …, et tout ce qui concerne le développement en commençant par Github…).
C’est le couteau suisse de la communication en équipe, d’autant qu’il est multiplate-forme et ce qui ne gâte rien, il est gratuit pour des usages limités mais largement suffisants dans un cadre éducatif. Inutile de préciser que dans une école d’ingénieurs comme Télécom Bretagne, vous trouverez des groupes qui l’utilisent pour leur projet, des afficionados tant coté étudiants que profs, un espace dédié dans slack créé par on ne sait qui, mais ouvert à tous (de Télécom Bretagne). Dans l’article « Is slack the new lms ? Quelques petites choses à prévoir donc : The Top 6 Benefits of Design Thinking in eLearning - eLearning Industry. The Basics Of Design Thinking In eLearning - eLearning Industry. The goal of any eLearning course is to equip learners with the knowledge and skills they need to face challenges head-on and to learn how to benefit from the experience they receive in the process.
The same rule can be applied to eLearning professionals. Learning from mistakes, researching key challenges, and understanding how to utilize feedback most effectively is all part of the design thinking process. In this article, I'll delve into the basics of design thinking in eLearning, as well as how you can implement it in your eLearning design and development strategy. The basic idea behind design thinking in eLearning First and foremost, design thinking focuses on the idea that the needs of learners or clients should be the primary concern of eLearning professionals. In many respects, design thinking in eLearning is more of a mindset that an eLearning professional must adopt. The stages of design thinking in eLearning Reference Getting Your Head Around Design Thinking.
Le prototypage un nouvel art pédagogique. Avec l’expansion du co-design, la conception de formation devient de plus en plus fréquemment un acte partagé et collaboratif qui se joue autour du prototypage. Rappelons que la co-conception associe une variété d’acteurs (concepteur, utilisateur, financeur, manager, décideur, artistes, créatifs, designers, graphistes etc.) et passe par des étapes bien identifiées : Empathie, imprégnation, immersion avec les usagersEnquête sur les pratiques, les irritantsIdéation, expression des possiblesPrototypage rapideCritique et enrichissement (box-design)Test en grandeur réelle Chaque étape obéit à des règles et fonctionnement spécifiques. L’étape de prototypage constitue souvent un « point de bascule » vers les nouvelles options qui se visualisent précisément à ce moment.
Voici 12 modalités pratiques pour repenser la projection d’idées dans un format renouvelé de « make-storming » : Illustration : Mascha Tace - ShutterStock. Le design thinking dans l'éducation — Enseigner avec le numérique. Comme le rappelle Thot Cursus, le design thinking, défini par ailleurs par Nicolas Beudon comme « une méthode d’innovation centrée sur la créativité », peut se concrétiser en plusieurs approches. Il se décompose à l'origine en 7 étapes : Définir (identification du problème), Rechercher (historique des problèmes, collecte des exemples d'échecs, rencontre avec le client), Idéater (identification des besoins et des motivations des clients finaux, remue-méninges), Prototyper (croisement et affinement des idées, créations de maquettes), Sélectionner (révision des objectifs, choix de l'idée), Implémenter (mise en place, plan d’action) et Apprendre (retour du client final, adéquation entre la solution validée et l'objectif initial, solutions d'amélioration).
Ces différents stades sont ramenés à 5 éléments (Définir, Idéater, Synthétiser, Prototyper, Tester et Lancer), voire seulement à 4 ou même 3 mouvements fondamentaux pour Tim Brown (Inspiration, Idéation, Implémentation). Sources. Qu’est-ce que le design thinking ? Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture.
Si vous avez vu le tag « Management » au bas de cet article vous vous apprêtez peut-être à aller voir ailleurs en imaginant un article super barbant. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet. L'innovation et la conduite du changement par le design thinking.
Le blended learning devrait (enfin) simposer ! Le Blended learning n’a rien de neuf ! Cela fait des années que l’on parle de ce dispositif de formation mélangeant présentiel et distanciel. Mais disons-le, le blended learning se résume trop souvent à ouvrir un module e-learning deux semaines avant un séminaire ou une formation, réduisant son impact et sa traçabilité ! Depuis trois ans, Learn Assembly aide les grands groupes à opérer leur transformation digitale et managériale.
Nous nous inspirons de la culture start-up pour transformer les pratiques de formation et les rendre plus agiles. La transformation des organisations, voire leur survie, ne passe pas uniquement par la multiplication d’outils digitaux ! Nous accompagnons la transformation digitale d’entreprises comme AXA, pour qui nous avons produit le parcours Do You Speak Digital, lauréat du e-cac 40, la BNPP, la MAIF, ou le Boston Consulting Group.
Les sessions de formation en présentiel restent donc essentielles. Le Blended Learning, ça ne marche pas, sauf si… Qu’est-ce qui ne marche pas dans le Blended Learning ? Rodolphe Ollivier : La première source d’erreur, c’est la précipitation… Parcours mis en place dans l’urgence sans avoir pris le temps d’étudier les profils cibles, le contexte et, pire encore, sans avoir “embarqué” les bons collaborateurs internes, les managers notamment, dans le projet Blended Learning. Première recommandation : prenez votre temps ! La deuxième erreur, souvent cause d’échec du dispositif, c’est de se passer de promouvoir le dispositif en interne. On en revient à ce qu’on disait : promouvoir l’approche Blended Learning par un POC (NDLR : Proof Of Concept, preuve de concept), cela permettra d’embarquera les décideurs, vos futurs ambassadeurs de la formation.
Quelles sont les nouvelles formes du Blended Learning selon Symetrix ? Symetrix continue de développer des serious games ? Rodolphe Ollivier : Oui, mais de moins en moins, car la demande diminue. Quelles différences faites-vous entre serious game et gamification ? Ce qui fait évoluer le Blended Learning. E-learning contre stage ? On a oublié cette bataille d’Hernani du début des années 2000. Les Modernes : le e-learning va creuser la tombe du présentiel ; les Anciens : aucune chance que le e-learning dure, puisque ce n’est pas de la formation (entendue dans son sens canonique : formation égale cours en salle) !
Gagnants : les Anciens, aidés des offres e-learning de fait trop médiocres pour séduire durablement les apprenants. Le présentiel s’est donc maintenu (principalement sous la forme du stage) et l’ensemble des offres, processus, jeux des acteurs qui vont avec. Les querelleurs signent une trêve : c’est le Blended Learning, première manière… Le stage saupoudré de e-learning, avant et après, et quand la personne ne peut participer au stage, elle se contentera de ces contenus en ligne. Ce qui fait évoluer le Blended Learning ? Michel Diaz. Acculturez vos apprenants au social learning. Qu’est-ce qu’il faut que je change pour faire apprendre en 2016 | Didactique professionnelle.
29 février 2016 Henri Boudreault Didactique professionnelle Une chose certaine c’est que le changement est là pour rester. Le monde de l’enseignement et de l’apprentissage est un monde en constant changement. Apprendre c’est changer. La nouvelle variable à considérer, qui a souvent été négligée dans le but d’éviter le changement, c’est la diversité. Plutôt que d’étiqueter les élèves qui ne fonctionnent pas comme le modèle d’éducation aimerait qu’ils fonctionnent, pourquoi ne pas diversifier ces modèles d’éducation pour qu’ils s’adaptent mieux à la diversité de ceux qui veulent apprendre. En formation professionnelle il y a une diversité d’apprenants qui ont une diversité d’objets de formation à apprendre, ce qui devrait initier une diversité de méthodes et de modalités de formation à mettre en oeuvre. Si l’on veut réellement changer, voici ce qu’il faut considérer : La diversité des apprenants : La diversité des objets de formation : La diversité des méthodes La diversité des potentiels ;
Scroller pour apprendre. Ne vous inquiétez pas : moi aussi, je passe mon temps à scroller. Ne niez pas, on est tous pareils… On scrolle assis, couché, debout, au travail, dans la rue, dans le métro ou dans la forêt. Seul ou à plusieurs, en public ou en privé, on scrolle, on scrolle et on rescrolle. Tous homo scrollens. Au-delà de son seul aspect utilitaire, si l’on prend le temps de réfléchir au scrolling, on peut cependant remarquer qu’il offre d’importantes ressources d’un point de vue pédagogique.
Indispensable scrolling Le scrolling, c’est un peu comme les roues sur les valises : on se demande comment le monde a pu fonctionner si longtemps sans. Une navigation agréable Parfois, quand on a décroché entre deux hyperliens et que notre esprit divague loin du contenu de la page qu’on a sous les yeux, on s’amuse à scroller, à dérouler les immenses étendues de mots et d’images qui font les murs de notre web. Quelques exemples Voici quelques sites réalisés en scrolling et traitant de sujet variés.
Interactions dans un groupe d’apprenants. Plusieurs stratégies peuvent animer un groupe d’apprenants et caractériser les interactions qui se vivent entre les différents participants. 4 organisations différentes sont présentées et caractérisées ici : collaboration, confrontation, compagnonnage et compétition. Après avoir étudié l’intérêt de chacune, on verra la pertinence de les associer. 1 – La collaboration La collaboration est pertinente dans le cadre d’une pédagogie par projets ou par problème, à condition que la tâche ne soit pas réalisable seul.
Dans ce contexte, il ne suffit pas de dire aux apprenants « vous allez collaborer, débrouillez-vous ! De telles situations d’apprentissage permettent de travailler spécifiquement des compétences directement utilisables en contexte professionnel (communication, collaboration, écoute, …). L’outil du web qui correspond le mieux à cette organisation est historiquement le wiki, mais des outils plus récents de collaborations comme ceux proposés par framasoft (framapad, framindmap, etc…) Le prototypage un nouvel art pédagogique. Avec l’expansion du co-design, la conception de formation devient de plus en plus fréquemment un acte partagé et collaboratif qui se joue autour du prototypage. Rappelons que la co-conception associe une variété d’acteurs (concepteur, utilisateur, financeur, manager, décideur, artistes, créatifs, designers, graphistes etc.) et passe par des étapes bien identifiées : Empathie, imprégnation, immersion avec les usagersEnquête sur les pratiques, les irritantsIdéation, expression des possiblesPrototypage rapideCritique et enrichissement (box-design)Test en grandeur réelle Chaque étape obéit à des règles et fonctionnement spécifiques.
L’étape de prototypage constitue souvent un « point de bascule » vers les nouvelles options qui se visualisent précisément à ce moment. Voici 12 modalités pratiques pour repenser la projection d’idées dans un format renouvelé de « make-storming » : Illustration : Mascha Tace - ShutterStock. Le blended learning : cocktail gagnant de la formation. Mélanger l'apprentissage digital et l'enseignement en présentiel peut rapporter gros aux entreprises et aux apprenants. Dans les entreprises, les MOOC et les COOC connaissent depuis quelques années un développement fulgurant.
Pourraient-il mettre au placard l'apprentissage traditionnel en présentiel où un formateur dispense ses connaissances à un petit groupe d'apprenants ? Pas vraiment. Lorsque ces deux modalités pédagogiques s'allient, elles forment un cocktail bien plus pertinent : le blended learning. Moins cher pour les entreprises... Le blended learning permet d'éviter les inconvénients d'une formation entièrement digitalisée : "Pour une entreprise, concevoir une formation strictement digitale, peut vite devenir très cher.
"Le blended learning permet d'éviter de mobiliser un service pendant une ou plusieurs journées" Au delà de l'aspect économique, les entreprises s'y retrouvent car le blended learning permet aux salariés d'être plus nombreux à valider les formations. [Infographie] Apprendre à mieux apprendre - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs. Avec notre dossier « Sciences cognitives et apprentissages » nous avons noté votre intérêt pour les sciences cognitives et les clés qu’elles nous offrent pour mieux comprendre la manière dont notre cerveau gère nos apprentissages. Et plus particulièrement, comment fonctionne notre mémoire. Les progrès techniques et scientifiques dans le domaine des neurosciences, c’est l’opportunité pour chacun d’apprendre à mieux apprendre, notamment en développant des approches plus en phase avec ses potentiels mais également ses limites biologiques ou plutôt ses contraintes neuro-physiologiques !
Mais c’est d’abord mieux identifier les différentes étapes qui jalonnent l’apprentissage afin d’en optimiser le déroulement pour s’assurer d’ancrer durablement les compétences et les connaissances dont nous avons besoin. Rendez-vous la semaine prochaine, bonne lecture ! Crédits images de l’article et éléments de l’infographie @Freepik. Blended-learning, un plat aux mille saveurs. APPRENDRE AUTREMENT - APPRENDRE AUTREMENT est le blog dédié aux approches innovantes de la formation dans les organisations.