Election américaine : après la défaite de Donald Trump, la crise de foi des complotistes QAnon. Que se passe-t-il dans la tête d'un conspirationniste quand la théorie du complot à laquelle il croit se heurte à la réalité ?
La victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle américaine met à l'épreuve la foi des QAnon. >> Présidentielle américaine : comment les complotistes du mouvement QAnon sont devenus les meilleurs alliés de Donald Trump Pour ces complotistes d'extrême droite, Donald Trump est une figure héroïque, quasi messianique, partie en guerre contre un "Etat profond", une élite démocrate mondialisée, de mèche avec un réseau pédophile et sataniste, qui gouvernerait les Etats-Unis, voire le monde, en secret depuis des décennies.
Le héros devait révéler cette cabale au grand jour, faire arrêter ses membres. Comment les enfants de Donald Trump font campagne auprès de l'"alt-right" américaine et de sa fachosphère complotiste. En Turquie, la municipale de Manisa est le théâtre d’un duel entre extrêmes droites. Loi pénalisant le racisme en Tunisie : une première victoire pour la minorité noire. Article réservé aux abonnés Une nouvelle fois, la Tunisie affiche sa fierté d’être si singulière.
Au lendemain de l’adoption, mardi 9 octobre, d’une loi pénalisant le racisme, une première dans le monde arabe, le ministère des affaires étrangères a tweeté que « cette nouvelle réalisation honore la Tunisie ». Déjà pionnière dans l’abolition de l’esclavage – dès 1846, soit deux ans avant la France –, la Tunisie se distingue à nouveau dans la consolidation d’une conception éclairée d’elle-même. Et les commentaires patriotiques s’en réjouissant ont fleuri sur les réseaux sociaux. « C’est un moment historique, un tournant pour la Tunisie », s’est félicitée Jamila Ksiksi, députée affiliée au parti islamiste Ennahda et principale avocate du projet de loi à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
A la tribune de l’ARP, mardi, Mme Ksiksi a invité ses pairs à reconnaître enfin la réalité du racisme anti-Noirs en Tunisie, longtemps resté tabou dans le débat public. Donald Trump dénoncé pour son "silence" sur la menace des suprémacistes blancs. Une élue américaine musulmane a dénoncé dimanche le "silence" de Donald Trump sur le danger des suprémacistes blancs aux Etats-Unis, en plein débat politique houleux sur la religion et l'intolérance après les attentats meurtriers contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande.
Le chef de cabinet de la Maison Blanche Mick Mulvaney a fermement démenti dimanche tout lien "de cause à effet" entre la rhétorique anti-immigration du président américain et les motivations racistes du tireur de Christchurch, qui a tué au moins 50 fidèles musulmans. "Le président n'est pas un suprémaciste blanc", a lancé M.
Mulvaney sur Fox News. "Prenons ce qui est arrivé en Nouvelle-Zélande pour ce que c'est --un mal terrible, un acte tragique-- et cherchons pourquoi ces choses deviennent courantes dans le monde. Néonazis, Ku Klux Klan: les «groupes de haine» toujours plus nombreux aux États-Unis. Brésil débat Il y aura de la répression et de la censure mais aussi une résistance populaire. Communiqué de presse du CSP-Conlutas. Au Brésil, Bolsonaro impose une extrême droite aux contours divers. Brésil: répression accrue contre les terres occupées et territoires en luttes. Tandis que le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro vient de gagner les élections présidentielles au Brésil, les temps à venir annoncent une répression et une violence accrues contre les communautés de sans-terre, d’Indiens et – plus généralement – contre tous les territoires occupés et espaces conquis par les luttes sociales.
Ancien capitaine de l’armée et nostalgique de la Dictature militaire, Jair Bolsonaro a toujours affiché sa proximité avec les grands propriétaires terriens et les lobbies de l’agro-business dont il représente les intérêts. En ce sens, l’un des piliers de son programme politique est de mener une guerre contre les populations indiennes, les sans-terre et les « quilombolas » (communautés descendant d’esclaves afro-brésiliens) afin de reconquérir des territoires au profit des grands propriétaires qui pratiquent l’agriculture intensive ou d’autres projets permettant d’exploiter les ressources naturelles locales.
Brésil : penser la défaite de la gauche et le danger néofasciste. Entretien avec V. Arcary. L’élection fin octobre 2018 de Jair Bolsonaro comme président du Brésil a montré que l’avancée de l’extrême droite était un phénomène mondial.
Son incroyable victoire fait suite à trois années de crise politique qui ont conduit à la destitution de la dernière présidente élue Dilma Rousseff et à l’incarcération de son prédécesseur Lula da Silva pour corruption, processus qui a mis fin à la période (2003-2016) où le Parti des Travailleurs (PT) était au gouvernement au Brésil[1]. Le renversement du Parti des Travailleurs par une alliance de parlementaires et de magistrats de droite a entraîné une crise immense pour toute la gauche brésilienne. L’historien Valério Arcary est militant révolutionnaire depuis les années 1970. Brésil, le pouvoir contre l’école ? Aujourd’hui nous partons au Brésil pour vous proposer une réflexion sur le lien entre école et politique dans un régime autoritaire. Rappelez-vous, le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, élu à l’automne et investi le 1er janvier dernier, a énormément parlé d’éducation pendant sa campagne électorale.
Logiquement, le nouveau gouvernement brésilien s’attaque - attaquer c’est bien le mot - au sujet avec des mesures sur l’école et l’université… et avec l’idée, très clairement formulée, par le Président et ses ministres, d’éradiquer certaines pédagogies comme celle de Paolo Freire qui prône l’émancipation et l’égalité. Nous avons choisi de parler du Brésil mais ces "attaques" sur l’école concernent également d’autres pays : la Turquie, la Hongrie, les Etats-Unis où le fils de Donald Trump déclarait cette semaine dans un meeting politique que les enseignants apprenaient le socialisme aux enfants dès leur naissance… Voilà qui résonne complètement avec les débats brésiliens.
Avec : Brésil : les fantômes du nazisme hantent le gouvernement de Bolsonaro. Au Brésil, la tragédie de Brumadinho trahit l’incurie des autorités. Au Brésil, le clan Bolsonaro rattrapé par des soupçons de corruption. Des mouvements financiers suspects sur le compte d’un ancien attaché parlementaire du fils aîné de Jair Bolsonaro mettent le président élu en difficulté et provoquent un certain malaise chez ses alliés.
Il ne s’est pas encore assis sur le siège présidentiel que déjà des soupçons de corruption viennent peser sur Jair Bolsonaro et sa famille. Le journal Estado de São Paulo a révélé jeudi 6 décembre que le Conseil de contrôle des activités financières (Coaf) avait noté des mouvements financiers suspects d’un montant total de 1,2 million de reais (270 000 euros) entre 2016 et 2017 sur le compte de Fabricio Queiroz, ancien assistant parlementaire de Flávio Bolsonaro, fils aîné du président élu et alors député de l’État de Rio de Janeiro.