Pourquoi les photos de la guerre en Syrie n'en ont pas changé le cours. Parfois, les mots ont le pouvoir d’impulser un changement.
Certains livres, discours ou articles l'ont démontré. Les images ont-elles également ce potentiel? L’une ou plusieurs d’entre elles pourraient-elle changer le cours de la guerre en Syrie, qui dure depuis le 15 mars 2011? «La photographie a toujours largement influencé l’opinion publique et parfois même certains gouvernements», affirme Aidan Sullivan, vice-président de Getty Images à Londres. Immédiatement, on pense à l'incontournable photographie d'une petite fille fuyant un bombardement au napalm, prise le 8 juin 1972 par Nick Ut pendant la guerre du Vietnam, qui en quelques jours fit la une des journaux du monde entier et suscita l’indignation de nombreux citoyens.
On revient toujours à cet exemple. Un conflit difficile à documenter... Les photographies de la guerre en Syrie, elles, ne montrent rien de «nouveau»: elles nous disent «que les régimes autoritaires et brutaux sont effectivement autoritaires et brutaux». Les Gueules cassées. Les pertes humaines. 1/ Les morts : les « croix de bois » Au total, la 1ère guerre mondiale a fait environ 9 millions de morts dont : - plus de 2 millions d'Allemands ; - 1,8 million de Russes ; - 750 0000 Britanniques ; - 650 0000 Italiens ; - et près d'1 million et demi de Français ( proportionnellement à sa population, la France est, après la Serbie, le pays où les pertes ont été les plus élevées ).
Ces morts étaient presqu'exclusivement des militaires, tués au combat ou morts des séquelles de leurs blessures ou de maladie entre 1914 et 1918. On considère qu'environ 500 000 soldats sont morts après la guerre des suites de blessures de guerre ou de maladies contractées pendant la guerre. A ces morts de la 1ère guerre mondiale, sont venus s'ajouter les millions de décès provoqués par l'épidémie de grippe qui s'est propagée dans tous les continents de 1918 à 1920, et qui a fait 200 000 victimes en France. 2/ Les blessés : les « gueules cassées » 3/ Des « générations sacrifiées »
Qu'est-ce-ce que l'Union sacrée ? (cours sur la première guerre mondiale) - Le blog de profhistgéo. Jeudi 15 septembre 2011 4 15 /09 /Sep /2011 12:53 L'Union sacrée est le nom donné au mouvement de rapprochement politique qui a soudé les Français de toutes tendances (politiques ou religieuses) lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Le terme fut utilisé pour la première fois à la Chambre des députés le 4 août 1914, par le Président de la République, Raymond Poincaré, dans son message aux Assemblées. Cela fut le cas immédiatement car l’ensemble des organisations syndicales et politiques de gauches, essentiellement laCGT et la SFIO, se rallièrent au gouvernement. Cette unanimité nationale persista, mis à part quelques dissidences de gauche, jusqu’à la fin du conflit. Un mouvement analogue se produisit chez l'ensemble des belligérants comme en Angleterre, en Russie ou en Allemagne, lorsque le Parti socialiste d'Allemagne, le SPD, votera l’entrée en guerre en août 1914, lançant le mouvement qui prit le nom de Burgfrieden.
Proclamation de l'Union sacrée Raymond Poincaré inShare. Les monuments aux morts, mémoire de la guerre - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers. Le monument aux morts d’Annot (Alpes-de-Haute-Provence).
Photo : Xavier Lambours © La Documentation française. Agrandir l'image C’est juste au sortir du conflit que sont érigés partout en France des monuments aux morts de la Grande Guerre ; dans chaque ville, chaque village, là où ces hommes vivaient et travaillaient. Sur les champs de batailles, là où ils sont tombés, leurs restes reposent dans de grands cimetières et ossuaires. Ces marques de mémoire et de deuil sont analysés par Annette Becker dans "La Grande Guerre, entre mémoire et oubli" (Cahiers français n° 303, juillet-août 2001). « La France, comme tous les peuples en guerre, a vécu une véritable "Imitation de la Patrie" que les monuments révèlent. Nommer Pour le cénotaphe communal, on a choisi dans la plupart des cas une stèle, souvent obélisque, du type de celles qui ornaient jusque-là les tombes des cimetières. Croire, combattre, travailler "L'armée protège l'arrière : l’arrière travaille pour l’armée". Des lieux de regrets.