Les "préjugés" et les "prêt-à-penser" Les préjugés (appelons-les aussi "représentations initiales") sont indispensables au jugement.
On "pré-juge" : on juge toujours à partir d'un certain point de vue, d'une prise de position initiale : cf. Question de points de vue et les processus scientifique et cognitif). « La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant » E. Morin Il n'est pas fécond à mon sens d'attaquer les préjugés particuliers en décrétant qu'ils sont "mauvais" en tant que tels, car soit ils seront remplacés par d'autres préjugés, soit ils seront d'autant plus renforcés.
Selon moi, le film Les barons est plein de bon sens. Si le préjugé est une sorte de prédisposition de l'opinion, un préjugé particulier (une opinion ou une croyance, en réalité) n'est pas en soi à qualifier en termes éthiques ("bon" ou "mauvais"), mais bien épistémologiques. L'enjeu est que cette prédisposition n'affecte pas les jugements corrects. William James. La force axiologico-affective d’une menace au Président de la République - Signes, Discours et Sociétés (version imprimable) Cette contribution se propose de donner une interprétation axiologico-affective de l’incipit menaçant du J’Accuse de Zola.
Par l’appui des fondements de la rhétorique classique, de la théorie de l’argumentation renouvelée par Perelman et, notamment, de la théorie de l’argumentation des émotions, cet article vise à souligner la fonction et l’efficacité de la charge affective de la menace dont Zola prévient le Président Félix Faure. Notre objectif est de démontrer que la menace, dans le but de poser les bases d’une révolte morale, sert à orienter émotionnellement le lecteur en suscitant des sentiments tels que la peur ou l’angoisse dont l’argumentation se fonde surtout sur la valeur de justice. Sous la forme d’un avertissement, Zola dit implicitement au premier citoyen de la France que son attitude par rapport à l’affaire Dreyfus est inappropriée et qu’elle pourrait nuire à son « nom » et à son « règne ».
Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les cœurs. De l’argumentation entre les visées d’influence de la situation de (...) - Patrick Charaudeau. Version imprimable Il semblerait que l’on n’ait plus grand chose de nouveau à dire sur l’argumentation, depuis son origine aristotélicienne en passant par la nouvelle rhétorique de Perelman jusqu’à nos jours où la rhétorique argumentative connaît un certain regain [1].
Nous disposons de suffisamment de catégories pour les utiliser comme instruments d’analyse des textes et en vérifier leur efficace. Alors, quoi dire de plus sur le plan théorique ? Deux questions cependant me semblent devoir faire l’objet d’une attention particulière : l’une concerne le rapport de l’argumentation à la logique, l’autre, le rapport de l’argumentation à la pratique sociale. Dans le premier cas, il s’agit de procéder à la réorganisation des catégories du raisonnement. N’ayant pas le temps de développer ces deux points, c’est du second dont je vais traiter dans cette communication. 1. L’argumentation comme pratique sociale s’inscrit également dans une situation de communication. Problématiser Se positionner 2. Sch_ler_Portfolio__Methodik___Les_types_d__arguments.pdf (Objet application/pdf) Liste d'arguments.