21 déc. 2020 « Je travaillais la nuit une fois que les enfants étaient couchés » : l'enfer du télétravail pour les femmes. Ce midi, Bintou*, n’a pas eu le temps de manger.
Elle a ouvert un paquet de chips en guise de déjeuner. Assistante de copropriété, en télétravail trois jours par semaine, elle doit également garder son fils de 8 mois. « Ma pause déj est à 12h30, mais ça correspond à ses heures de repas, donc je lui donne son repas à midi et quand il fait la sieste à 13 h je dois reprendre le travail », raconte cette trentenaire, alors qu’on entend son bébé pleurer à l’autre bout du combiné. « Je travaille dès qu’il dort, quand il fait la sieste le matin vers 10 h et l’après-midi vers 13 h. » Les mères, deux fois plus nombreuses que les pères à renoncer à travailler pour garder les enfants 36 % des femmes estiment que leur charge de travail a augmenté pendant le premier confinement, contre 29 % des hommes, selon une enquête publiée par l’Ugict-CGT en mai dernier [1]. 15 déc. 2020 COVID-19 : CES MULTINATIONALES PROFITEUSES DE CRISE. 6 déc. 2020 Les salariés de Monoprix dénoncent leur exploitation. Dix-huit salariés de Monoprix en lutte, tous élus syndicaux, ont été assignés au tribunal par leur direction.
Selon cette dernière, ils aurait « nuits » à l’image de l’enseigne et occasionné des pertes de chiffre d’affaires. Depuis quelques mois les 18 salariés et élus syndicaux de Monoprix organisent ce qu’ils appellent les « Samedis de la révolte ». Ces actions consisteraient à tracter auprès des clients devant l’entrée des magasins Monoprix, et à faire des prises de parole pour sensibiliser la clientèle aux conditions de travail extrêmement précaires auxquelles les salariés sont soumis.
Les dix-huit salariés de Monoprix réclament en outre de meilleurs conditions de travail, un meilleur salaire et le versement intégral de la prime COVID que l’enseigne leur avait promise. 27 nov. 2020 « L’accord sur le télétravail fait du bien-être des salariés un enjeu managérial » Alors que l’activité à distance s’est fortement développée depuis le début de la crise sanitaire, jeudi 26 novembre, quatre syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC, FO) ont approuvé le projet d’accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail, qui leur avait été soumis en fin de matinée par les trois mouvements patronaux (CPME, Medef, U2P).
Seule la CGT s’est montrée défavorable. Lundi 12 oct. 2020 - Mobilisation du PCF : « L'État ne doit pas financer les suppressions d'emplois. Valenciennes, Toulouse, Paris, envoyés spéciaux. « Masqués mais pas muselés !
» Le mot d’ordre lancé par le PCF en plein confinement, pour les manifestations au balcon du 1er Mai, s’est invité dans la rue ce week-end. CE#BDR78 : Mon remède anti-spleen : les gens, les gens, les gens ! Patrons et gouvernement utilisent la crise Publié vendredi 10 juillet 2020. Crédit Photo : Wikimedia Commons Henri Wilno est membre du groupe de travail économique du NPA et du comité de rédaction de L’Anticapitaliste.
Les annonces de licenciements tombent par paquets entiers, de grands groupes décident de se passer de certains établissements et de leur personnel. L’Anticapitaliste l’émission, 27 mai 2020. Aéronautique : entretien disciplinaire pour un syndicaliste en lutte sur les conditions sanitaires chez Aubert et Duval. Répression syndicale Aéronautique : entretien disciplinaire pour un syndicaliste en lutte sur les conditions sanitaires chez Aubert et Duval Sur le site d’Aubert et Duval de Pamiers, un délégué syndical est convoqué pour un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement.
Une attaque claire contre son engagement sur la question des conditions sanitaires face à la COVID-19. Paul Morao Chez Aubert et Duval, l’activité - bien que réduite - n’a quasiment pas cessé depuis le début du confinement. Pourtant, face aux manquements sanitaires, les syndicats ont dû se mobiliser autour des conditions sanitaires dans cette entreprise qui produit des pièces matricées pour l’aéronautique. CES ENTREPRISES QUI PROFITENT DU COVID POUR MALTRAITER LEURS SALARIÉS. 35H, congés : le MEDEF veut nous bouffer 14 mai 2020. Covid-19 : Pénicaud empêche les inspecteurs du travail de faire leur métier. Salariés exposés au covid : « Le ministère du Travail organise la paralysie de l’inspection du travail. Quatre syndicats d’inspecteurs du travail dénoncent une « répression » et des procédures « illégales » de la part de leur hiérarchie, qui limiteraient leur capacité à remplir leurs missions dans les entreprises.
Ils ont décidé d’adresser une plainte à l’Organisation internationale du travail (OIT). Les représentants des quatre organisations d’inspecteurs du travail réunies ce jeudi en intersyndicale (CGT, Sud, FSU, CNT) n’ont pas de mots assez durs pour qualifier la crise qui ébranle leur institution. « C’est inédit et gravissime, c’est le cœur de notre métier qui est remis en cause, les collègues sont ébahis et choqués », lâche Pierre Mériaux, de la FSU. « Alors que la situation exigerait des droits et des pouvoirs renforcés pour protéger les salarié·es, le ministère du Travail organise la paralysie et le court-circuitage de l’inspection du travail », dénoncent-ils encore dans un communiqué commun.
Faire travailler l’inspection « en soutien de l’activité économique » Don de congés à l'entreprise : un risque pour le droit au repos des salarié-e-s - T.A.F. 23 avril 2020 Par Manon Bourdot, cabinet BCL AVOCATES, Avocate au Barreau de la Seine Saint Denis.
Lire notre avertissement : Est-il légal qu’une entreprise demande à ses salariés de lui faire don de 10 jours de congés payés pour pouvoir assumer le complément des salaires des personnes en chômage partiel ? Il s’agit bien de don de congés et non de congés imposés. L’entreprise affirme que ces dons seront anonymes et sur la base du volontariat. Tribune. Le droit du travail ne doit pas être confiné. Les circonstances exceptionnelles, comme celles que nous vivons aujourd’hui, ont toujours été propices à l’atteinte aux droits et aux libertés fondamentales et sont souvent utilisées pour introduire ensuite dans le droit ordinaire des mesures que l’on disait temporaires (vigipirate, loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme en 2017…) Nous craignons que le droit du travail ne connaisse le même sort, car le gouvernement du « en même temps » fait encore des ravages… au détriment des droits et de la protection des salarié•es.
I. Une gestion irresponsable du risque. Covid-19. Des salariés ont obtenu, l’annulation de la rupture de leur contrat de travail - T.A.F. Mercredi 15 avril 2020 Par Maître Valérie Grégoire, Avocate au Barreau de Paris.
Lire notre avertissement : J’ai été engagé par un CDD et je me demande si mon employeur peut rompre mon contrat avant la date de fin prévue, du fait de la fermeture de l’établissement ? C’est effectivement une crainte qui peut être fondée comme l’actualité toute récente l’a démontré. Au début du mois d’avril, des centaines de salariés de DYSNEYLAND engagés par contrats à durée déterminée, conclus pour certains quelques jours plus tôt, ont été invités à signer une rupture anticipée de leur contrat de travail par « commun accord ».
Droit du travail. On sait désormais à qui le patronat et le gouvernement souhaitent présenter la facture. CORONAVIRUS - "ON DÉBRANCHE L'INSPECTION DU TRAVAIL" L'Anticapitaliste, l'émission. CORONAVIRUS : LE GOUVERNEMENT FAIT PAYER LES TRAVAILLEURS ! Le gouvernement sacrifie votre santé sur l'autel du CAC40. La crise sanitaire provoquée par le coronavirus se traduit déjà par une forte chute de l’activité. C’est un choc d’offre : des entreprises doivent réduire leurs activités, faute de personnels, malades ou confinés ; des commerces et des services doivent rester fermés. C’est un choc de demande puisque les personnes confinées réduisent fortement leurs dépenses.
S’y ajoute une forte baisse de la Bourse (qui heureusement a peu d’impact en France où les fonds de pensions sont peu répandus) et une chute de l’investissement des entreprises en période de grande incertitude. Face à la chute de l’activité économique, le gouvernement a pris des mesures dites de soutien. Celles-ci ont avant tout l’objectif de soutenir les entreprises. Les dépenses supplémentaires prévues au titre de la santé sont limitées à 2 milliards, pour les achats de matériel, les indemnités journalières et le soutien aux personnes hospitaliers, ce qui est ridiculeusement insuffisant. La plus violente attaque contre le code du travail depuis 75 ans. Ami abonné, Nous sommes au lendemain de la deuxième intervention du président Macron, celle où il a mis la pression à tout le monde sur le thème : on s’est mal compris avant-hier soir sur le sens du mot « confinement », les moins-que-rien !
Ça veut dire : planquez-vous au fond du fond de vos clapiers et vous faites pas repérer par l’animal, parce que s’il vous tombe dessus, vous allez bouffer votre carte vitale ! Comparé à Conardovirus, Ebola pendant les vingt dernières heures, c’est un week-end de thalasso à La Bourboule ! Tu me connais, ami abonné, je ne suis pas du genre à me laisser impressionner par un microbe, chinois qui plus est. Le droit du travail confiné sur ordonnance. Crédit Photo : Photothèque Rouge/MILO La loi d’urgence sanitaire autorise le gouvernement à modifier certaines dispositions du code du travail et du statut des fonctionnaires de manière, en principe, temporaire. Le gouvernement entend ainsi prévenir les faillites en cascade, éviter l’explosion du chômage, maintenir autant que possible la paix sociale et garantir un minimum d’activité économique pour préserver l’accumulation capitaliste.
Sans surprise, aucune des mesures ne renforce les droits des salariéEs. Tout y passe Le texte de loi prévoit de « limiter les ruptures de contrats de travail ». EN DIRECT. Confinement, solidarités, droit du travail attaqué : le point sur la situation en France. [26 mars 2020] ¤ Congés payés et temps de travail, allocations-chômage, chômage partiel… 25 ordonnances - un record depuis 1958 - ont été adoptées en Conseil des ministres aujourd’hui pour adapter l’économie à la crise du coronavirus. Gouvernement. Des ordonnances à la rescousse des patrons. Nicolas Maduro décrète une série de mesures pour protéger les travailleur(se)s vénézuélien(ne)s. Le président vénézuélien Nicolás Maduro a décrété dimanche plusieurs mesures de protection des travailleur(se)s vénézuélien(ne)s pour faire face à la situation générée par le Covid-19.
Ces mesures viennent accompagner les mesures de santé publique (confinement général à domicile, port généralisé de masques, interruption ou réduction des activités économiques au minimum vital des transports et des services publics et commerces, etc..) qui ont déjà permis d’endiguer la progression de l’épidémie (1) Ces mesures sont : Vote de la loi d’urgence sanitaire : des attaques contre le droit du travail au nom de l’urgence sanitaire.
Crédit Photo : DR Après le Sénat jeudi1, l’Assemblée nationale a voté la loi d’urgence sanitaire2 dans la nuit de samedi à dimanche. C'est confirmé : la loi "urgence coronavirus" va revenir sur les droits aux congés, les 35 heures... et sans date limite. Pendant l'épidémie et le confinement, le droit du travail continue de s'appliquer ! Coronavirus. Les salariés au chômage partiel perdront 16% de leur salaire. Télétravail pour cause de coronavirus : quels droits pour les salariés ? 1.- Le télétravail doit être mis en place dans l’entreprise qui entend y recourir dans le cadre d’un accord collectif. A défaut d’un tel accord, c’est l’employeur qui le met en place en élaborant une charte "télétravail" après avis du Conseil social économique - CSE.