L’application StopCovid collecte plus de données qu’annoncé. L’application StopCovid conserve plus d’informations sur les personnes croisées par ses utilisateurs que ce que l’on pensait.
Le site d’information Mediapart a révélé, lundi 15 juin, que l’application du gouvernement français, mise en place pour aider au suivi de cas contacts, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie due au nouveau coronavirus, « collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont croisées via l’appli. » C’était pourtant une promesse du gouvernement, annoncée en avril dans un entretien au Monde : « Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique », expliquait Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique. Des données sans « intérêt » I just realized that #StopCovid seems to send all contacts to the server, even passing on the other side of the str… cryptosaurus6 (@Gaëtan Leurent) Hésitations, critiques, urgence... On vous retrace la création de l'application StopCovid, désormais disponible.
Franceinfo revient sur les deux mois qui ont conduit au lancement, mardi, de l'application censée aider à identifier les "cas contacts" grâce au Bluetooth de votre smartphone.
Il y a tout juste deux mois, le projet n'était "pas un sujet" sur lequel l'exécutif travaillait, à en croire Christophe Castaner. Et pourtant, depuis mardi 2 juin, l'application StopCovid est bel et bien téléchargeable sur votre smartphone. Elaborée depuis la fin mars pour contenir la pandémie de Covid-19 en France, l'application a cristallisé de nombreuses tensions, entre atouts sanitaires et pistage sécuritaire. >> Retrouvez toutes les infos sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct Côté technique, StopCovid est une application de traçage permettant d'enregistrer, via une connexion Bluetooth, les personnes avec qui vous avez été en contact pendant plus de 15 minutes, et de les prévenir si vous êtes testé positif au Covid-19, grâce à un QR code obtenu au moment du test. Publication de l’avis de la CNIL sur le projet d’application mobile « StopCovid » Un dispositif d’alerte fondé sur le volontariat Conçue dans des circonstances exceptionnelles, l’application StopCovid a pour objectif d’alerter les personnes l’ayant téléchargée du fait qu’elles ont été à proximité de personnes diagnostiquées positives au COVID-19 et disposant de la même application.
L’application repose sur un usage volontaire, et permet la « recherche de contacts » (« contact tracing »), grâce à l’utilisation de la technologie « Bluetooth », sans recourir à une géolocalisation des individus. (46) E_Festival de géopolitique : La révolution numérique à l’assaut de la démocratie américaine ? Coronavirus : Facebook va partager des données anonymisées avec des équipes de chercheurs. La société américaine Facebook a annoncé, lundi 6 avril, qu’elle étendait son programme Data for Good, mis en place en 2017, pour fournir à des équipes de chercheurs dans le monde entier des jeux de données issus du réseau social.
En complément de cartes des mouvements de population, déjà accessibles à certaines organisations non gouvernementales (ONG) et associations, des données sur les longueurs moyennes de déplacement seront partagées, ainsi que des cartes « sociales », détaillant les liens entre habitants de différentes régions, qui peuvent, affirme Facebook, aider à prévoir où de prochains pics épidémiques pourraient se produire.
Facebook dit espérer que ces données, une fois analysées par des experts, permettront d’informer les décisions de santé publique prises par les gouvernements, notamment en ce qui concerne le confinement ou l’allocation des ressources pour lutter efficacement contre la pandémie. Au Vietnam, le gouvernement a ralenti l’accès à Facebook pour imposer de nouvelles règles de censure. Des serveurs utilisés par Facebook au Vietnam ont été mis hors-ligne en début d’année, à la demande du gouvernement vietnamien, selon des sources internes au réseau social citées par l’agence Reuters.
Entre mi-février et début avril, l’accès à Facebook, Messenger et Instagram (tous détenus par la firme Facebook) a été très fortement ralenti dans le pays, alors que le gouvernement demandait au réseau social d’appliquer des règles plus dures de censure de messages « anti-étatiques ». Selon les sources citées par Reuters, les ralentissements étaient directement liés aux demandes du gouvernement vietnamien.
Ils ont cessé lorsque Facebook a accepté d’appliquer les nouvelles règles. Zoom : les identifiants de plus de 500 000 comptes piratés sont en vente sur le Dark Web. Les adresses email, mots de passe et autres données de plus de 500 000 comptes Zoom sont en vente sur le dark web pour moins d’un cent par compte.
Dans certains cas, ces informations sont rendues disponibles gratuitement. Zoom n’en finit plus avec les ennuis. La montée en popularité de l’application de vidéoconférence est entachée depuis quelques semaines par des problèmes de sécurité. Une faille de l’application sur Windows 10 avait ainsi permis de voler les identifiants des utilisateurs. Des milliers de vidéos privées enregistrées sur Zoom ont ensuite été diffusées publiquement sur le web. Des centaines de milliers d’identifiants zoom dans la nature La société de sécurité Cyble a découvert qu’une base de données colossale comportant les adresses mail et les mots de passe des utilisateurs, les URL des conférences privées, mais aussi les clés hôtes étaient en vente sur le dark web.
On comprend mieux le phénomène du Zoom Bombing qui avait cours ces dernières semaines.