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StopCovid

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L’application StopCovid collecte plus de données qu’annoncé. L’application StopCovid conserve plus d’informations sur les personnes croisées par ses utilisateurs que ce que l’on pensait.

L’application StopCovid collecte plus de données qu’annoncé

Le site d’information Mediapart a révélé, lundi 15 juin, que l’application du gouvernement français, mise en place pour aider au suivi de cas contacts, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie due au nouveau coronavirus, « collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont croisées via l’appli. » C’était pourtant une promesse du gouvernement, annoncée en avril dans un entretien au Monde : « Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique », expliquait Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique.

Des données sans « intérêt » I just realized that #StopCovid seems to send all contacts to the server, even passing on the other side of the str… cryptosaurus6 (@Gaëtan Leurent) « Il n’y a rien du tout » : la première publication du code source de StopCovid est inutile. Le gouvernement s'est félicité le 12 mai du coup d'envoi de la publication du code source de StopCovid.

« Il n’y a rien du tout » : la première publication du code source de StopCovid est inutile

Mais selon l'avis des spécialistes, ce qui a été partagé est pour l'instant une coquille vide. Mais surtout, une controverse est en train d'apparaître sur l'accès à l'intégralité du programme. Coronavirus EN DIRECT : L'application StopCovid prête le 2 juin, sans Apple ni Google... La CNIL s’arrête à mi-chemin contre StopCovid. L’application StopCovid ne fera finalement pas l’objet d’un vote à l’Assemblée nationale, le gouvernement se refusant à tout risque de vote contraire à sa volonté.

La CNIL s’arrête à mi-chemin contre StopCovid

Pourtant, les prises de position s’accumulent contre elle et son avenir semble chaque jour plus incertain. Hier, la CNIL a rendu son avis à son sujet. Plus de 140 experts en sécurité informatique alertent sur l’application StopCovid. StopCovid : les Français auront-ils vraiment le choix de refuser l’app de tracing ? Refuser d'installer l'application de traçage StopCovid fera-t-il de nous des mauvais citoyens ?

StopCovid : les Français auront-ils vraiment le choix de refuser l’app de tracing ?

La notion de « volontariat » n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air. Ce sont quelques mots au détour d’un article qui mettent doucement la puce à l’oreille. Des paroles attribuées au cabinet du secrétaire d’État au Numérique, sans nom propre, mais non sans conséquence : « L’objectif du gouvernement est que tout citoyen qui souhaite contribuer à casser les chaines de transmission et de propagation du virus puisse le faire, librement, en toute sécurité et dans un cadre respectant sa vie privée », peut-on lire dans un article de RTL du 23 avril. Et vous, de quel côté serez-vous ? Patrice Franceschi : « Accepter le traçage numérique, ce serait s’engager sur une pente fatale » « Dans le combat contre le coronavirus, les “personnalités” qui nous engagent à céder une part supplémentaire de nos libertés via notre “traçage numérique” sont largement majoritaires.

Patrice Franceschi : « Accepter le traçage numérique, ce serait s’engager sur une pente fatale »

On les entend beaucoup mais il ne faut pas se laisser endormir par les paroles lénifiantes à propos de soi-disant garde-fous aux noms nouveaux et pittoresques, comme “données anonymisées” ou “agrégées”, “consentement éclairé » ou “exception numérique”. Il s’agit d’une novlangue. Rien de ce qui se trouve sur un téléphone ou un ordinateur n’est réellement et absolument anonyme. Ceux qui transigent sur la restriction des libertés, au prétexte que cette restriction ne serait que provisoire, méconnaissent le fonctionnement de la nature humaine et ce qui mène les sociétés comme ce qui conduit les pouvoirs en place. Ils refusent de voir ou de comprendre qu’en matière de contrôle il n’est pas de retour en arrière quand celui-ci est le fait d’un progrès technologique.

Podcast. Faut-il avoir peur de StopCovid, l’application de « tracing » voulue par le gouvernement ? Nos arguments pour rejeter StopCovid. MAJ : Mardi 28 avril, l’Assemblée Nationale commence son débat sur StopCovid.

Nos arguments pour rejeter StopCovid

On vous a préparé une petite page pour contacter les député.es (par mail, Twitter) et lister quelques textes à lire sur le sujet. C’est ici ! Hier, Emmanuel Macron a invité le Parlement à débattre de l’éventuelle application StopCovid développée par son gouvernement. Nous venons d’envoyer aux parlementaires le résumé de nos arguments (PDF, 1 page), tel que repris ci-dessous. Stop Covid - L’application du gouvernement en question. Le gouvernement a officialisé son projet d’application mobile qui permettra de garder une trace des personnes que vous avez croisées au cours des derniers jours pour vous prévenir si elles se déclarent positives au coronavirus.

Stop Covid - L’application du gouvernement en question

Baptisée Stop Covid, elle s’inscrit parmi d’autres mesures envisagées dans le cadre de la réflexion sur une stratégie de déconfinement. Il faudra plusieurs semaines pour valider les hypothèses technologiques, tester puis déployer l’application. Mais déjà, elle soulève une polémique précipitée sur la protection de la vie privée. StopCovid: ce que l'on sait de l'application qui accompagnera (peut-être) le déconfinement. C'est l'une des pistes envisagées par le gouvernement pour accompagner la sortie du confinement : une technologie de traçage des personnes infectées par le Covid-19 pour identifier de potentielles chaînes de contamination.

StopCovid: ce que l'on sait de l'application qui accompagnera (peut-être) le déconfinement

Ce mercredi, Olivier Véran et Cédric O ont apporté de premiers éléments sur son développement. Depuis que la possibilité de mettre en place une technologie de traçage des personnes touchées par le Covid-19 a été évoquée, cette solution fait polémique, agitant la question des libertés individuelles et de la collecte d'informations personnelles par les autorités. Mais que sait-on exactement de ce que pourrait être cette application ? Jusqu'à ce mercredi, on n'en savait pas grand-chose : mais mercredi matin, dans Le Monde, le ministre de la Santé Olivier Véran et le secrétaire d'État au Numérique Cédric O ont présenté les premiers aspects du projet qui pourrait donner naissance à une application, dont le nom est pour l'instant StopCovid.

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