Réforme : ce que prévoit la «loi Macron 2» Rémi Baldy | 09 Nov. 2015, 08h43 | MAJ : 09 Nov. 2015, 13h43 Après le long feuilleton de la loi Macron, celui de la loi Macron 2 débute.
Le ministre de l’Economie a présenté, ce lundi a Bercy, les grandes lignes de son projet de loi intitulé « nouvelles opportunités économiques » (NOE), qu'Emmanuel Macron veut présenter en Conseil des ministres en janvier. Si le numérique occupe une bonne place dans cette arche censée sauver l'économie française, elle devrait toucher à (presque) tout comme, son aînée. Côté numérique. Parmi les mesures, un volet sur le financement des innovations et des entreprises à forte croissance ainsi qu'accompagner la numérisation de certaines d'entre elles doit être présent. Côté emploi. L'OCDE revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour 2015 et 2016. Le patron de Microsoft sort son chéquier en France. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Sandrine Cassini Rendez-vous au sommet, lundi 9 novembre, à l’Elysée.
François Hollande reçoit Satya Nadella lors d’un rendez-vous en tête à tête. COP21 : chaud devant (introduction au dossier) Pour les pessimistes, la messe est dite.
Les annonces de réduction ou d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre présentées par les Etats pour la COP21, organisée au Bourget du 30 novembre au 11 décembre, sont si insuffisantes (lire page 12) que ce rendez-vous est déjà un échec. Le marasme du commerce mondial pèse sur la reprise, selon l’OCDE. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud Les grandes institutions économiques broient du noir.
Du Fonds monétaire international, (FMI) et de la Banque mondiale, en octobre, à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), aujourd’hui, tous trois ont révisé à la baisse leurs scénarios de croissance, en raison des difficultés des pays émergents et d’une reprise globalement poussive dans les économies avancées. L’Insee bouscule les idées reçues sur l’immigration. Entre 2006 et 2013, le solde migratoire a été presque divisé par quatre en France, même si la part de la population immigrée est en légère hausse, d’après le bilan publié par l’Insee mardi 13 octobre.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julia Pascual C’est une photographie de la France et de ses flux migratoires qui va à l’encontre des fantasmes d’invasion rebattus par la droite nationaliste et identitaire. Mardi 13 octobre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié deux études qui rendent compte d’un pays où les mobilités sont de plus en plus importantes mais ne concernent que partiellement les immigrés.
La part de la population immigrée augmente par ailleurs, mais de façon modérée. Forte hausse des prélèvements obligatoires pour les ménages depuis 2010. Pour l'instant, la politique de l'offre est un flop ! #BG. Demeco veut devenir le TripAdvisor des déménageurs. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard Les déménageurs ne veulent pas connaître le sort des taxis.
Pas question de se faire « uberiser », c’est-à-dire déstabiliser soudain par un concurrent surgi de nulle part comme l’américain Uber dans le transport de particuliers. Patrick Bornhauser, le PDG fondateur du groupe Nasse-Demeco, est déterminé : avec l’essor d’Internet et des mobiles, « un tournant s’amorce », reconnaît-il. « Nous devons l’anticiper. Quitte à ce que notre marché soit bouleversé, autant le faire nous-mêmes. » COP21 : l’accord de Paris sera-t-il contraignant, oui ou non. Le « prix Nobel d’économie » décerné à Angus Deaton. Angus Deaton s’est vu attribuer, lundi 12 octobre, après le Français Jean Tirole, l’an dernier, le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel. Les travaux de cet économiste américano-britannique, né en Ecosse, portent sur l’inégalité des revenus et la consommation. Agé de 69 ans, professeur à l’université de Princeton, aux Etats-Unis, Angus Deaton a été primé « pour son analyse de la consommation, de la pauvreté et du bien-être », a précisé le jury dans son communiqué. « Comprendre les choix individuels de consommation » L’Académie royale des sciences suédoise estime que « pour concevoir la politique économique qui favorise le bien-être et réduit la pauvreté, nous devons d’abord comprendre les choix individuels de consommation » :
Retraites complémentaires : un nouveau tour de vis. C’est à n’y plus rien comprendre. La branche vieillesse de la Sécurité sociale devrait repasser dans le vert dès l’an prochain. Si on fait abstraction de la mauvaise posture du Fonds de solidarité vieillesse, qui prend en charge les cotisations retraites des chômeurs et le minimum vieillesse, dont le déficit devrait rester l’an prochain de 3,7 milliards d’euros, comme en 2015. Mais les retraites complémentaires obligatoires viennent gâcher la fête : les réserves de l’Agirc (pour les cadres) et de l’Arrco (pour l’ensemble des salariés) fondent comme neige au soleil.