(20+) Vincent Callebaut : «Des fermes verticales pourraient produire 30 % de l’agriculture bio consommée par les Parisiens» Adolescent, Vincent Callebaut ne voulait pas être architecte, plutôt horticulteur, il était passionné par le jardin de ses parents, le verger de ses grands-parents. D’origine belge, il grandit dans une cité minière du Borinage, alors en pleine désindustrialisation. Mais il rêvait un jour d’habiter Paris. Rêve réalisé après des études d’architecture à Bruxelles. Il appartient à la génération écologique élevée avec toutes les prévisions les plus anxiogènes. Vous soulignez le caractère générationnel de votre travail… A 20 ans, nous étions déjà condamnés à attendre la fin du monde en triant nos ordures et en éteignant la veilleuse de notre télévision.
Certains de vos plans ont l’air tout droit sortis d’un film de science-fiction. Il faut imaginer des futurs possibles et avoir des projets enthousiasmants. Dragonfly, par exemple, une ferme verticale à New York le long de l’East River. A la base de ces projets, il y a le concept de ville intelligente… Pourquoi tant de végétation ? Catherine Calvet. Utopie : la SF en quête du monde idéal. La matrice des utopies Thomas MORE Le terme « utopie » est forgé par l’Anglais Thomas MORE à partir du grec outopos [le non-lieu, nulle part]. Outopos peut se lire aussi eutopos, le lieu du bonheur. L’utopie est donc le lieu prétendu de nulle part mais aussi une sorte de paradis. Lorsque Thomas MORE publie sa fiction « Utopia » en 1516, il ne sait pas qu’il va donner naissance à un genre nouveau appelé à connaître une florissante postérité.
Son ouvrage se compose de deux livres. Le premier est un réquisitoire contre la société de son époque et contre le mal. Platon Cependant, MORE ne créé pas le genre ex-nihilo, il s’inspire, en bon humaniste, d’un sujet développé dans le monde grec : la cité idéale. Dans « La République » et dans « Les Lois », PLATON décrit des cités qui n’ont pas de réalité [Callipolis, modèle aristocratique et Magnésie, modèle législatif] et les présente comme deux voies possibles pour atteindre le bonheur.
Les grandes utopies classiques Rabelais Tommaso CAMPANELLA. Villes et territoires urbains dans Le Seigneur des Anneaux. « Les mythes que nous tissons, même s'ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière […] » J.R.R Tolkien « Fournir une Mythologie à l'Angleterre ». Tel était le projet de John Ronald Reuel Tolkien lorsque, reclus dans son bureau de linguiste à l'université d'Oxford, il faisait surgir, sous sa plume, les nombreux personnages destinés à peupler l'univers qu'il avait inventé, et qu'il simulait une mythologie rêvée, fondant par là le genre de la fantasy.
C'est ce que confesse Tolkien en 1951 dans une lettre adressée à Milton Wadman : « J'ai été très tôt attristé par la pauvreté de mon propre pays bien-aimé : il n'avait aucune histoire propre (étroitement liée à sa langue et à son sol), en tout cas pas de la nature que je recherchais et trouvais (comme ingrédient) dans les légendes d'autres contrées. » our toutes ces raisons, la Terre du Milieu est un espace fictif et imaginaire ; et sa spatialité demeure toute littéraire. . « The map is a hell ! Conclusion. Fondation Le corbusier. Le Familistère de Guise. Utopie, la quête de la société idéale en Occident.
Les villes imaginaires. Juliette Miséréré - Site Officiel - www.juliettemiserere.com. Écoutez le Paris du XVIIIe siècle. Paris comme vous ne l’avez jamais entendu ! C’est l’expérience que propose la musicologue Mylène Pardoen, du laboratoire Passages XX-XXI, à travers le projet Bretez. Un nom qui n’a pas été choisi par hasard : la première reconstitution historique sonore conçue par ce collectif associant historiens, sociologues et spécialistes de la 3D1, a en effet pour décor le Paris du XVIIIe siècle cartographié par le célèbre plan Turgot-Bretez de 1739 – Turgot, prévost des marchands de Paris, en étant le commanditaire, et Bretez, l’ingénieur chargé du relevé des rues et immeubles de la capitale. 70 tableaux sonores C’est plus précisément dans le quartier du Grand Châtelet, entre le pont au Change et le pont Notre-Dame, que la vidéo de 8 minutes 30 transporte le visiteur. « J’ai choisi ce quartier car il concentre 80 % des ambiances sonores du Paris de l’époque, raconte Mylène Pardoen.
Valoriser le patrimoine « Tous les sons sont naturels, précise Mylène Pardoen. Tous les sons sont naturels. Ville du futur: l'architecte Vincent Callebaut imagine l'avenir avec son projet de quartier autosuffisant. ARCHITECTURE - Pollution, embouteillages, bruit... les grandes villes de 2015 ne font pas toujours rêver. Pour remédier à ces problèmes, architectes et urbanistes travaillent déjà sur les métropoles de demain, plus accueillantes, fonctionnelles mais aussi plus vertes, dans tous les sens du terme. C'est le cas de Vincent Callebaut, architecte belge qui a dévoilé un projet de ville autosuffisante. Présentée dans le cadre d'une compétition architecturale, cette proposition à 270 millions d'euros s'articule autour du futur quartier de la Cité des sciences de Rome avec des "façades vivantes" végétalisées sur les bâtiments.
Comme l'explique le site ArchDaily, l'idée est d'embellir la ville, mais aussi de favoriser une production locale de fruits et légumes, de filtrer les émissions de CO2 et de particules tout en en faisant une zone piétonne. En partenariat avec ArchDaily: Découvrez le projet en images ci-dessous: Vincent Callebaut Architecture Découvrez les nouvelles rubriques du HuffPost. Architecte visionnaire, Vincent Callebaut invente la ville de demain. Dragonfly, un projet de fermes verticales à Manhattan Sortir de chez soi en croquant une pomme du verger collectif du 4e étage, et gagner son bureau, plus haut dans la tour. Croiser l'éleveur venu nourrir ses vaches. Penser à amener les enfants voir la rizière du 1er. Regarder dehors, et contempler New York à ses pieds.
Non, vous n'êtes pas dans un film de Science fiction. Ce projet futuriste baptisé "Dragonfly", le Belge Vincent Callebaut y a consacré des centaines d'heures, la nuit dans sa cuisine, après son travail dans les agences d'architecture parisiennes où il faisait ses armes. "Dragonfly" est un projet de fermes verticales pour repenser l'agriculture du futur au coeur de la cité. Superposés en étages, des jardins potagers suspendus et des champs où les citadins pourraient venir cultiver leurs tomates et leurs patates. Le projet "Dragonfly" deVincent Callebaut Une cité intelligente pour mieux vivre et nourrir les milliards de Terriens Au départ, ses projets faisaient sourire.