Mythologie australienne. Les composantes de la mythologie australienne et sa signification religieuse s'articulent autour de trois composantes.
La première est le corps de la mythologie elle-même, considéré comme une collection de récits. La deuxième est un système de dessins graphiques qui fournissent une forme visuelle des actions des mythes. La troisième est le pays, dont la création et les particularités, le mythe et l'art visuel décrivent son origine. Ainsi le mythe est toujours localisé : la connaissance et le contrôle d'un épisode mythique, et le complexe rituel et artistique qui l'accompagne sont toujours réservés aux gardiens actuels des sites dont le mythe rend compte en termes religieux et cosmologiques.
La fécondité est la préoccupation essentielle des religions aborigènes de tout le continent ; les capacités sexuelles des hommes et des femmes constituent souvent l'objectif de tentatives plus ambitieuses pour entretenir la nature régénératrice du cosmos. MYTHOLOGIE ABORIGENE. Le drapeau aborigène Introduction Bajame, l'Envoyé du Ciel Au tout début, il n'y avait rien qu'une immense étendue d'eau.
Puis la terre émergea peu à peu de cet océan originel. Vint alors le Temps des Rêves qui engoba le tout, à la fois partout et nulle part, présent et intangible. Culture aborigène. Mythologie aborigène. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les mythes aborigènes (également connus sous le nom d'histoires du Temps du rêve) sont les histoires traditionnelles racontées par les peuples aborigènes, au sein de chaque groupe linguistique de l'Australie[1]. Tous ces mythes rendent comptent d'une forme de vérité, propre à chaque groupe aborigène, sur les paysages qui les entourent. Toute la topographie de l'Australie est ainsi interprétée au travers de subtilités culturelles et d'interprétations profondes, qui transmettent la sagesse et la connaissance accumulées par les ancêtres en des temps immémoriaux[2].
Selon l'Encyclopédie de l'Australie aborigène de l’Institut australien des études sur les Aborigènes et les Indigènes du Détroit de Torres[3], la mythologie aborigène couvre le territoire australien de milliers de personnages qui sont, d'une façon ou d'une autre, liés au territoire et aux paysages environnants[4]. Antiquité[modifier | modifier le code] Ontogenèse d’un mythe événementiel en Australie. 1Cet article présente un mythe australien qui se révèle davantage comme événement que comme élément structurel.
Il explique la genèse d’une tradition, les origines de la conception du monde des humains, et à la fois intègre le contemporain, le vécu. Subtile union d’une rationalité tangible et d’un traditionnel mythique, ce récit, comme tant de mythes australiens, reproduit l’histoire cosmologique, les origines des manières de faire et de penser, ainsi que la description d’une réalité seconde, à ce point analogue à la première qu’elle en devient le moteur principal. Si les structures cognitives qui articulent cette pensée sont difficiles à appréhender, il paraît toutefois manifeste que la complexité de ces récits nous conduit à les considérer comme une combinaison de structures et d’événements, substrat de la reproduction des phénoménologies et intégrant de fait les visions cosmologiques sociales et les idéologies individuelles. Les Mythes Aborigènes ou Le Temps des Rêves Le mot « aborigène » désigne celui dont les ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale.
Les Aborigènes d’Australie sont les premiers humains connus à avoir peuplé ce grand pays d’Océanie. Ils seraient arrivés soit par voie terrestre – via le banc du Sahul qui est désormais submergé – soit en canoës/radeaux, en une ou plusieurs vagues de migration. Les peuples aborigènes d’Australie Les Aborigènes seraient arrivés en Australie il y a 40.000 ans [i]. Cependant, de nombreux chercheurs continuent de débattre sur cette date ; certains estiment que les ancêtres des Aborigènes auraient atteint l’île il y a 125.000 ans.
Temps du rêve. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le Didgeridoo. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
A, B et C : trois didgeridoos montés et décorés traditionnellement par des fabricants traditionnels d'instruments. D : un didgeridoo aborigène typique non traditionnel fabriqué pour le commerce touristique avec des décorations non traditionnelles. E : un didgeridoo fabriqué par des non aborigènes en Australie, non décoré.
Didgeridoo, didjeridoo, didjeridu ou didjeridou, est un mot d'origine onomatopéique inventé par les colons occidentaux à partir du son de cet instrument. Les Aborigènes le nomment différemment en fonction de leur ethnie. Fabrication[modifier | modifier le code] Il existe aujourd'hui des didgeridoos fabriqués par différentes méthodes : Plusieurs sortes de didgeridoos ont été inventés afin de gagner en richesse de jeu ou bien de pratique. Les travel didgeridoo (travel didge, didgeridoos de voyage) sont démontables en plusieurs pièces de taille réduite, ce qui permet un transport plus aisé et de changer les notes.
Serpent arc-en-ciel. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Peinture aborigène représentant le serpent arc-en-ciel Le Serpent arc-en-ciel ou Ndjamulji appelé aussi Waagal, Wagyl ou Yurlungur est un être mythologique majeur pour le peuple Aborigène d'Australie. Il est considéré comme l'habitant permanent des puits et contrôle ainsi l'eau, la source de vie la plus précieuse. Parfois imprévisible, c'est le Serpent arc-en-ciel qui rivalise avec l'implacable soleil, pour reconstituer les réserves d'eau. Ce combat épique est décrit dans le Temps du rêve. C'est donc un protecteur bienfaiteur de son peuple, mais il peut aussi punir ceux qui enfreignent la loi.