Vers la sobriété numérique. Focus26/11/2019 Pour limiter l'impact des terminaux, on peut commencer par prolonger leur durée de vie (crédit Thomas Hawk via Flickr, CC BY-NC 20) « Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer », écrivait Thoreau.
Face à l’empreinte énergétique du secteur numérique, certaines voix appellent désormais à faire un usage plus raisonné de nos outils, pour aller vers une forme de sobriété numérique. Frédéric Bordage est une de ces voix. Ancien développeur, consultant et journaliste, il connaît en profondeur le sujet de l’informatique durable et a créé le site GreenIT , qui lui est dédié. Le rôle crucial des terminaux dans la pollution Comme nous le rappelions récemment , la pollution numérique est multifactorielle. En effet, si la consommation électrique du numérique est importante (environ 6,4 % de la consommation électrique mondiale en 2018), l’empreinte énergétique du numérique est largement liée aux terminaux : ordinateurs, smartphones, tablettes etc.
(Re)passer aux low-tech. Petit guide de la maison connectée. Il est temps de faire de votre smartphone le cerveau de votre domicile.
Éclairage, chauffage, bien être... Les objets connectés qui anticipent nos envies sont plus faciles à utiliser que jamais, et à des prix très abordables. Si vous débutez, l'idéal est d'identifier un premier besoin pour lui apporter une réponse simple et évidente. Un thermostat connecté sera par exemple rapidement rentabilisé grâce aux économies de chauffage qu'il aide à réaliser. Vous pourrez ensuite enrichir votre écosystème en choisissant une enceinte connectée avec assistant vocal afin de piloter votre intérieur à la voix. La Green Tech: 4 start-ups à suivre de près! La Green Tech?
Qu’est-ce que c’est ? Une touche de verdure dans le paysage entrepreneurial français? Aujourd’hui ce n’est plus seulement une mince partie des nouvelles jeunes pousses mais une vraie frange croissante de l’entrepreneuriat et de l’innovation en France. La Green Tech rassemble les entreprises qui ont décidé de conjuguer écologie (dans le sens large du terme) et numérique au futur.
Ces jeunes pousses innovantes sont pionnières dans la création et la découverte de nouveaux concepts. Pour mieux découvrir les tenants et les aboutissants avec lesquels la Green Tech doit travailler au quotidien, nous sommes allés à la rencontre de jeunes pousses prometteuses. Chouette Nous sommes allés à la rencontre de Chouette, start-up qui porte très bien son nom avec un super projet pour aider les viticulteurs.
Le saviez-vous ? La taille moyenne d’un domaine viticole français est de 10 à 12 hectares, soit 2 heures de vol d’un drone Chouette Vision pour pouvoir analyser la culture. Sylfen. Comprendre les low tech en 7 questions. Le low-tech, pour « vivre mieux avec moins » Tribune.
Dérèglement climatique, épuisement des ressources, des espèces et de la biodiversité, mais aussi fragilité du système social et économique : pour les collapsologues, l’ère industrielle a atteint ses limites. Ils y voient un impératif de décroissance, à l’opposé de l’approche « techno-solutionniste », et prônent notamment l’adoption des low-tech. La collapsologie est une approche transdisciplinaire développée en France par l’Institut Momentum, créé par Yves Cochet, mathématicien et ancien ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement. Elle a été promue par Pablo Servigne, agronome et biologiste, et Raphaël Stevens, expert en résilience des systèmes socio-écologiques via leur essai Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015).
Elle englobe l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, aussi appelée « anthropocène », et de ce qui pourrait lui succéder. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le succès inattendu des théories de l’effondrement. Pour une majorité de Français, le numérique est une chance. Le think tank Culture numérique s'est penché sur la question de la fracture numérique et a constaté que oui, cette fracture numérique existe bien dans la société française.
Un sondage Odoxa/think tank culture numérique et franceinfo révèle que les trois quarts des Français sont convaincus que cette scission existe entre ceux qui maîtrisent et ceux qui sont dépassés. Cela n'empêche pas qu'une large majorité de Français considère le numérique comme une chance. C'est la cas pour 62% d'entre eux, alors qu'en face on trouve 38% de Français qui le voient comme une menace. Sans surprise, ceux qui voient le numérique d'un bon oeil se trouvent davantage parmi les jeunes, les personnes à hauts revenus et les diplômés.
À l'inverse, les femmes, les catégories populaires et les moins diplômés sont près d'un sur deux à dire que le développement numérique leur fait peur. Une très large majorité, 61%, pense que le numérique sera bénéfique à l'emploi dans le pays.