Hacker les élections ou les défis d’une révolution technologique. 1960: tournant dans le marketing politique.
Ce n'est plus la radio mais la télé qui devient le média roi dans la conquête du pouvoir. Après une quarantaine d'années à régner en maître, elle cède du terrain à internet. Bien employé, le réseau peut devenir un vrai faiseur de roi. Comment internet est devenu un outil majeur de la conquête du pouvoir. 1960: tournant dans le marketing politique.
Ce n'est plus la radio mais la télé qui devient le média roi dans la conquête du pouvoir. Après une quarantaine d'années à régner en maître, elle cède du terrain à internet. Bien employé, le réseau peut devenir un vrai faiseur de roi. Retour en trois volets sur une révolution numérique qui change la politique. Au début des années 2000, internet révolutionne les campagnes électorales et c’est ce «nouvel» outil qui va permettre la percée d’un candidat marqué à gauche à la primaire du parti démocrate.
Au commencement était le blog La préhistoire de l’Internet politique passe par les blogs… Il s’agissait alors de développer les messages «premiers». «Je veux dire ceci à propos de mon État: quand Strom Thurmond s'est présenté à la présidentielle, nous avons voté pour lui. Le détail que personne ne releva d'abord dans les médias traditionnels était que Thurmond avait à l'époque fait campagne pour le maintien de la ségrégation raciale. L’esprit «pirate» et la quête d’une démocratie idéale. Comment peut-on encore être de gauche ? Elle date de quand, au juste, la mort de la gauche ?
De l’assassinat d’Allende, en 1973 ? Tout va bien se passer. Faut-il céder à l'abattement ?
Le climat menace l'ensemble de la planète, les inégalités explosent dans le monde et l'intelligence artificielle veut reléguer l'humanité au rang de subalterne. Pourtant, chez Usbek & Rica on veut rester optimiste. Accélérationnisme : à vos Marx, prêts, foncez ! Les travers du capitalisme ont beau être chaque jour un peu plus évidents, la panne idéologique de la gauche est désespérante.
En 2013, pourtant, la publication d’un manifeste accélérationniste par deux universitaires britanniques (traduit depuis en français et co-édité par la Cité du Design et les éditions it: à l'occasion de la Biennale internationale design de Saint-Etienne 2017) a jeté un gros pavé dans le monde des idées. Ne croyant ni à la décroissance, ni aux Zad, Alex Williams et Nick Srnicek revendiquent leur technophilie et appellent à maîtriser les outils qui, aujourd’hui, nous dépassent. Décryptage d’une pensée progressiste « fast & furious » qui, même si elle fait souffler une certaine fraîcheur intellectuelle à gauche, s’inscrit dans un héritage historique allant de Marx à Deleuze en passant par Allende, et suscite son lot de controverses.
C’est ce qui s’appelle l’art du contre-pied. Aucune place n'est désormais acquise - Ouvertures.over-blog.com. Si Macron a remporté la présidentielle, et une majorité parlementaire avec un mouvement issue de la société civile et représentatif d'une partie de celle-ci, ce n'est pas parce qu'il avait décidé que les Partis étaient dépassés.
Les partis étaient devenus obsolètes, incapables à se montrer utiles et efficaces aux yeux des citoyens. L'espace laissé vacant a été comblé par l'initiative de Macron et de LREM. Au-delà d'une interpellation en direction des partis politiques, cette réalité signifie beaucoup plus largement qu'aucune situation, aucune place n'est aujourd’hui acquise. Castoriadis ou l'autonomie radicale. Texte paru dans le n° 1 de la revue Ballast (hiver 2014) Penseur tout-terrain, colosse d’érudition, révolutionnaire un temps trotskyste — mais toute sa vie partisan de la démocratie directe, notamment au travers des Conseils ouvriers —, Cornélius Castoriadis nous donne du grain à moudre.
Mais plus qu’à la simple réflexion, c’est avant tout à l’action politique qu’invite cet intellectuel d’origine grecque, disparu en 1997. Sa théorie vit, en ce qu’elle pousse à se positionner, à sortir du cadre exigu des lieux communs pour mieux rompre avec les institutions héritées du capitalisme et faire advenir, qui sait ? , une véritable société libre et égalitaire, c’est-à-dire autonome. ☰ Par Galaad Wilgos. Les figures encore méconnues (en France) de la nouvelle gauche européenne. Très majoritairement vieillissant et figée dans des schémas dépassés, la gauche française vit encore dans les années 1980, dans un monde qui n’existe plus, où «l’alternance» est un dû.
L'expression «le monde est ainsi» est son viatique. Le contraste avec d'autres pays européens n'en est que plus cruel, le jugement sans appel. Car ailleurs en Europe, le vent de la révolte a déjà sonné dans les vieux appareils. Le monde d’après est déjà sur le métier. Une tretenaire candidate à la présidentielle, une adjointe au maire d’une capitale européenne élue, à moins de 30 ans, sur une plateforme alternative... Vers un nouveau monde : après la social-démocratie, la gauche post-marxiste ? (3/3)
FIGAROVOX/ANALYSE - Dans un texte de référence que le FigaroVox publie en trois parties, les politologues de gauche Gaël Brustier et David Djaïz décryptent la crise de pensée dont souffrent des gauches européennes en voie de «pasokisation».
Gaël Brustier est politologue et essayiste. Il a publié A demain Gramsci (éd. du Cerf, 2015), Nuit Debout, Que Penser? (éd. du Cerf, 2016) et également La Guerre culturelle aura bien lieu (Fayard, 2013)David Djaïz est écrivain. Il publiera en janvier prochain La guerre civile n'aura pas lieu (éd. du Cerf). Lire le reste de cette étude: Première partie: «Vers un nouveau monde: les monstres sont dans l'isoloir».Deuxième partie: «Vers un nouveau monde: à droite, une recomposition national-populiste». Vers un nouveau monde : à droite, l'avènement du «national-populisme» ? (2/3) FIGAROVOX/ANALYSE - Dans un texte de référence que le FigaroVox publie en trois parties, les politologues de gauche Gaël Brustier et David Djaïz décrivent la dislocation des classes moyennes occidentales, tremplin électoral pour les mouvements de droite.
Gaël Brustier est politologue et essayiste. Il a publié A demain Gramsci (éd. du Cerf, 2015), Nuit Debout, Que Penser? Vers un nouveau monde : les monstres sont dans l'isoloir (1/3) FIGAROVOX/ANALYSE - Dans un texte de référence que le FigaroVox publie en trois parties, les politologues de gauche Gaël Brustier et David Djaïz décryptent les bouleversements idéologiques et électoraux de l'année 2016.
Ils tentent aussi de penser le monde politique qui vient. Gaël Brustier est politologue et essayiste. Il a publié A demain Gramsci(éd. du Cerf, 2015), Nuit Debout, Que Penser? (éd. du Cerf, 2016) et également La Guerre culturelle aura bien lieu (Fayard, 2013)David Djaïz est écrivain. Pascal Picq : « Ba?tir vite un vrai parti progressiste » David Spector «A gauche, on continue à penser que le marché c’est de droite, sauf quand il s’agit du consommateur» Le populisme est mort. Vive le crypto-anarchisme !
Jamie Bartlett, journaliste britannique spécialisé dans l’Internet et ses souterrains, a fait part la semaine dernière au Guardian d’une théorie tout à fait intéressante. Je vais tenter de vous la restituer. Cela fait des décennies qu’on dit qu’Internet va changer la politique, explique Bartlett. Eh bien, voilà, c’est en train d’avoir lieu. Simplement, ce n’est pas dans le sens que prédisaient les prophètes digitaux. Alors qu’on rêvait d’un e-citoyen informé et bienveillant, c’est autre chose qui a eu lieu. Zadistes, survivalistes, libertariens : la tentation sécessionniste. Jamais la défiance citoyenne envers les institutions n’a été aussi puissante.
Et jamais les utopies incitant à créer des communautés autonomes n’ont autant séduit. Pourquoi les zadistes, les survivalistes et les libertariens ont-ils autant la cote ? Et finirons-nous tous par faire sécession pour vivre loin des griffes de l’État ? Enquête. C’était avant le drame. Tout commence avec la vidéo d’une certaine Dominique Béroud, qui découpe son « vieux papier » après avoir vanté les mérites de la démocratie directe et des assemblées citoyennes entre quelques saillies populistes du type « Il faudrait qu’on arrête de mettre au pouvoir des escrocs », ou encore « Ça fait longtemps qu’on se fait entuber avec les élections ».