Les catholiques et le genre. La réception catholique des études féministes, puis, depuis les années 1990, du concept et des études de genre peut faire l’objet d’une histoire culturelle [1].
Cet article conteste l’idée d’une réception seulement négative par le catholicisme des études féministes, et de leur surgeon que constituent les études de genre. Si le Magistère catholique, relayé par certains intellectuels, formule globalement une condamnation du genre et de ses emplois dans les sciences sociales, et que les évêques, à travers les conférences épiscopales ou les nonces apostoliques auprès de l’ONU et des instances européennes, combattent ses applications dans le droit international et ses transcriptions dans le droit national, il existe, à la base, des expériences inédites, originales et souvent méconnues de dialogue et d’incorporation du concept de genre.
Genre : état des lieux. BuzzFeed dénonce les rôles genrés en vidéo. Pondu par Lady Dylan le 1 avril 2014 Et si les rôles genrés des enfants étaient appliqués aux adultes ?
C’est le postulat de la dernière vidéo de BuzzFeed, avec une vraie dénonciation à la clef. « Le rose, c’est pour les filles » : voilà bien quelque chose que vous n’avez plus entendu depuis votre sortie de l’école primaire, non ? La rengaine sereine de la victimisation. On dirait que ça revient comme les saisons, les trois petits mots conjugués différemment suivant ton interlocuteur, mais qui reviennent toujours au même. « Tu te victimises. » « Elle se victimise. » « Vous vous victimisez. » « Ils se victimisent » Ce qui est bien avec cette affirmation c’est qu’on peut l’utiliser à peu près à chaque fois que l’on n’a pas trop envie de réfléchir pour essayer de comprendre ce que l’autre nous dit.
Sans doute, parce que c’est plus confortable, probablement parce que c’est plus facile comme ça et que si on devait vraiment faire attention à ce que nous expliquent ces autres, on finirait peut être par avoir la conscience trop lourde à force de refuser de changer nos comportements. Donc c’est plus simple, l’autre s’applique à lui même l’étiquette de victime, c’est lui qui se fait du mal, c’est à lui de changer, pas à moi. A la personne qui a subi une agression sexuelle et qui le mentionne.
J'aime : J'aime chargement… Cinq intox sur la « théorie du genre » C'est le dernier « coup » des opposants à la supposée « théorie » du genre : suivant les recommandations de Farida Belghoul, ancienne figure de la lutte des « Beurs » des années 1980, devenue proche du militant d'extrême droite Alain Soral, des dizaines de parents ont retiré, lundi 27 janvier, leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès la primaire.
Lire les dernières informations Après des boycotts de parents, Peillon dément tout enseignement du « genre » à l'école Une vaste opération d'intox, qui repose sur des fantasmes de plus en plus répandus. Première intox : il existerait une « idéologie du gender » pour imposer de force « une société basée sur les orientations sexuelles qui deviennent le fondement du droit et de l'égalité » Or, c'est tout simplement faux. Les anti ont réussi assez brillamment à amalgamer deux notions très différentes. J'ai infiltré la Manif Pour Tous. Et je n'ai pas vomi.
Mais j'aurais pu. Pour celles et ceux qui n'ont pas suivi, lisez ce billet. Il y avait un policier municipal à l'entrée. Je me suis dit que le député-maire devait donc être présent. Genre : par quel pronom souhaitez-vous être appelé ? Alors que je remplissais un formulaire d’inscription pour une conférence au Canada, j’ai été surprise que l’on me demande de choisir le pronom que je souhaitais que l’on utilise pour s’adresser à moi.
J’ai découvert que des expérimentations d’introduction de pronoms neutres étaient en développement, y compris en français. Et vous, par quel pronom souhaitez-vous être appelé ? Lorsque il a fallu préciser mon titre de civilité, voilà ce qui m’a été proposé : she /her he / his ze / hir they / them Je n’avais jamais entendu parlé des pronoms ze / hir, et étais bien loin d’imaginer qu’une réflexion linguistique était aussi avancée Outre-Atlantique. Sélection commentée de ressources sur la notion de genre. La notion de genre* fait son apparition dans les programmes de Première dès la rentrée 2011.
On pourra trouver de très nombreux documents de qualité sur Internet, mais un peu éparpillés. Alors, pour faciliter un peu la tâche aux enseignants de lycée qui souhaiteraient en savoir plus, mais aussi à tous ceux et celles qui aimeraient pouvoir se faire un avis sur ce qu’ils entendent à ce sujet depuis quelques temps, voici une sélection de ressources simples d’accès. J’ai fait un petit mélange de références théoriques et de documents plus concrets, pouvant donner des pistes de réflexion ou des idées de travaux pratiques. * Ces derniers temps, les médias se sont emparés de cette notion et en ont souvent donné des définitions au mieux imprécises, au pire fantaisistes.
Une petite précision sur le sens de ce mot peut donc s’avérer utile pour éviter tout malentendu. Les documents sont répartis de la manière suivante. Le genre n'est pas une théorie — Je veux comprendre. Commençons par rétablir une vérité : si vous utilisez l’expression « théorie du genre » pour désigner les Gender Studies, ou « études de genre » en français, sachez que vous faites un contresens.
Les Gender Studies sont un champ d’études interdisciplinaires, relativement nouveau. J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire.