La Corse, cette île de «privilégiés» qui compte 20% de... pauvres. La Corse est un paradis fiscal mais pour les Corses. La Cour des comptes a décidé de le dénoncer. Ou le gouvernement étouffe le dossier ou alors c’est la guerre. Le problème n’est pas nouveau, chaque gouvernement depuis que la Corse existe (!)
A reçu son rapport dénonçant les dérogations, les exonérations, les fraudes notoirement connues mais non sanctionnées dont bénéficient les Corses résidents ou plus souvent d’origine corse, mais rien n’y fait. On sait que le problème existe, chacun échange dans les dîners en ville son lot de petites histoires croustillantes, mais rien ne bouge. La Corse est un magnifique exemple de résistance au changement et à la réforme.
L’inconvénient c’est que le système ne profite qu’aux Corses Le problème corse pourrait rester une anecdote exotique s’il n‘était pas représentatif de l’impuissance de l’Etat français à appliquer partout la même réglementation, au nom de l'Egalite républicaine. La France, qui est la première à dénoncer l’existence de paradis fiscaux dans le monde (et la France a raison), laisse vivre et prospérer deux départements entiers à l’abri des règles fiscales et administratives. Statut fiscal de la Corse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour compenser le manque à gagner pour les Collectivités corses, la loi de 1994 a instauré divers prélèvements sur les recettes de l'État au profit des dites collectivités. La loi n° 96-1143 relative à la zone franche de Corse du accorde aux entreprises qui créent de nouvelles activités avant le 31 décembre 2001 divers avantages fiscaux (cette mesure concerne l'ensemble de l'île). La Corse est une des régions françaises les plus pauvres, avec en 2003 un PIB par habitant de 20 100 euros (25 600 pour la moyenne nationale).
Selon le journal Capital[1], l'État participe à hauteur de 60 % au revenu des ménages. Ce calcul tient compte des prestations sociales, privilèges, dotations au titre de la continuité de territoire ou prime d'insularité. Liste des avantages fiscaux du territoire corse[modifier | modifier le code] Taux de chomage Corse classement évolution. Le chômage pour la région Corse Le taux de chômage et son évolution pour la région Corse La région Corse est classée 14eme sur les 22 régions Françaises pour son taux de chômage qui est, sur la base des derniers chiffres officiels de 11%.
Le classement de la région Corse en matière de chômage, a évolué de 1 place sur une année (13e en 2012 contre 14e en 2013) Le taux de chômage a évolué de la manière suivante sur les dernières années : chô… Quelles sont les personnes au chômage dans la région Corse Il existe actuellement 17 595 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi, contre 16 480 un an auparavant. 3 033 ont moins de 25 ans, le nombre de jeunes chômeurs a évolué de 9,46% sur une année. 10 986 ont entre 25 et 49 ans, le nombre de chômeurs de cette tranche d'âge a évolué de 4,62% sur une année. 2 849 ont plus de 50 ans, le nombre de chômeurs séniors a évolué de 15,48% sur une année.
Taux de chômage et chômeurs en France : le point en septembre. En septembre 2017, le nombre de demandeurs d'emploi est en baisse de 1,8% sur un mois, à 3 475 500.
Au second trimestre 2017, le taux de chômage recule de 0,1 point sur trois mois à 9,2%. [Mise à jour le vendredi 10 novembre 2017 à 18h31] Le 9 novembre 2017, Pôle emploi et le ministère du Travail ont annoncé qu'à partir du mois de janvier 2018, la Dares (le service d'études et statistiques du ministère du Travail) publiera tous les trois mois le nombre de demandeurs d'emploi. Jusqu'à présent, les chiffres étaient rendus publics tous les mois. Cependant, le nombre de demandeurs d'emploi continuera à être mis en ligne sur le site du ministère. Mais il ne fera plus l'objet d'une publication. Unemployment rates localized by department - Corse-du-Sud. La Corse, île de bonté fiscale? Pour la Cour des comptes ça suffit.
Difficile d'y voir clair dans le maquis fiscal corse.
C'est en substance la conclusion d'un rapport au vitriol de la Cour des comptes, rendu public lundi. Selon l'institution de la rue Cambon, la gestion de l'impôt dans l'Île de Beauté est minée par une série de "défaillances". Dans son viseur, des pratiques "obsolètes" et des dérogations "dépourvues de bases légales". Il existe par exemple en Corse des dispositions permettant des exonérations de taxes indirectes, à l'image de la dérogation appliquée aux alcools et aux métaux précieux. Problème: ce dispositif, appliqué en vertu d'un décret dit "impérial" promulgué le 24 avril 1811 par Napoléon Bonaparte, "a perdu toute raison d'être", affirme la haute Cour.
Une pratique basée sur un simple propos de ministre en 1967. Tabac, vin : les avantages fiscaux en Corse. En Corse, certains voudraient limiter l'accès à la propriété pour les non-résidents.
L'idée du président du Conseil exécutif de l'île, Paul Giacobbi, suscite la polémique et se heurte au principe de l'égalité de tous devant la loi. Mais les Corses bénéficient déjà de certains avantages fiscaux et de dérogations. Tour d'horizon des produits bénéficiant d'un taux de TVA réduit, mais aussi des avantages que la Corse pourrait bien perdre à l'avenir. Les cigarettes : 25% moins chères Alors que le tabac subit des hausses de prix régulières, il fait plutôt bon être fumeur dans l'Ile de Beauté : les cigarettes y sont 25% moins chères.
Dans les supermarchés, par exemple, le coût du transport vers la Corse compense largement le gain, et les courses ne sont pas moins chères, au contraire. Exonération des droits de succession : un privilège aboli Le fantasme des avantages dont bénéficient les insulaires a la peau dure. L'avantage sur le tabac pourrait, lui aussi, bien être remis en cause en 2015.