Webdocumentaire. Fish for Cheap. Sur le quai N°10 du port de Dakar, au siège de la Sopasen, société de gestion franco-sénégalaise, Adama Lam s'emporte : «le gouvernement s'est soumis aux intérêts étrangers.»
Vice-président du Groupe des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (GAIPES), l'homme n'y va pas par quatre chemins et parle de «néo-colonialisme». «On avait demandé des licences pour le thon et elles nous ont été refusées, sous prétexte que la ressource était surexploitée. Or, juste après, on a vu le gouvernement signer un accord avec les Européens. Que faire après les révélations de « Cash Investigation » sur l’agriculture qui tue.
Image tirée du documentaire de Cash Investigation sur les produits chimiques Si vous faites partie des téléspectateurs du documentaire de « Cash Investigation » diffusé mardi 2 février sur France 2, vous devez sans doute vous demander comment limiter la quantité d’intrants chimiques dans votre alimentation et votre environnement. Voilà quelques solutions… Se renseigner L’enquête de Cash Investigation, fort percutante, vous a peut-être ouvert les yeux sur un phénomène dont on ne mesure pas encore l’ampleur exacte. Plusieurs enquêtes ont déjà été menées sur le sujet, et je ne peux que vous recommander d’approfondir ce que vous avez découvert avec d’autres ouvrages.
Le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides officiellement reconnu. Un décret reconnaît cette pathologie comme maladie professionnelle chez les agriculteurs.
Une avancée majeure dans un domaine où règne l'omerta. Le Monde.fr | 09.05.2012 à 19h08 • Mis à jour le 09.05.2012 à 22h01 | Par Angela Bolis C'est un pas de plus vers la reconnaissance des maladies professionnelles des agriculteurs. Lundi 7 mai, est entré en vigueur un décret qui reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle et établit explicitement un lien de causalité entre cette pathologie – seconde maladie neurodégénérative en France après Alzheimer – et l'usage des pesticides.
Un pas de plus car, dans ce domaine où règnait jusqu'ici la loi du silence, la prise de conscience des effets des produits phytosanitaires sur la santé des agriculteurs commence seulement à émerger. Quelques jours plus tard, ils étaient plusieurs dizaines d'exploitants à manifester au Salon de l'agriculture, devant le stand de l'Union des industriels de la protection des plantes. L’agrobusiness, tueur en série, par Paul Scheffer (Le Monde diplomatique, mai 2015) « Produire toujours plus, toujours moins cher, avec toujours moins d’agriculteurs » : Aurélie Trouvé résume ainsi la logique de l’agriculture productiviste.
Dans son dernier livre, la coprésidente de l’association Attac, ingénieure agronome, montre avec clarté comment, sous couvert d’une modernité censée améliorer les conditions de travail et les revenus des agriculteurs, les politiques favorisant l’agro-industrie s’avèrent au contraire destructrices d’emplois et représentent une menace pour leur santé. Monsanto, un demi-siècle de scandales sanitaires. Comprendre les problèmes posés par les pesticides en 5 minutes. « Le bio est désormais une production de masse » Interview du journaliste, auteur- réalisateur indépendant, Christian Jentzsch, auteur du documentaire À qui l’eau appartient-elle ?
, prix allemand des médias et de l’environnement 2013. C. Jentzsch s’est rendu dans six pays pour observer le marché très convoité du bio et tenter de répondre à la question : Le bio est-il soluble dans la production de masse ? Protéger la nature et l’homme, c’était le souhait des premiers agriculteurs bio. Beaucoup de choses ont changé depuis les débuts de l’agriculture biologique, devenue aujourd’hui un marché mondial.
Une culture naturelle, locale et durable. L'agriculture biologique, plus productive qu'on ne le pense. Une vaste étude montre que le rendement des exploitations bio peut se rapprocher de celui de l'agriculture conventionnelle.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir En dépit de ses vertus en matière de respect de l'environnement et de préservation de la biodiversité, l'agriculture biologique est souvent reléguée au rang d'alternative marginale, définitivement incapable de nourrir les plus de neuf milliards d'humains que comptera la planète en 2050, dont un quart sur le continent africain. Il est vrai que, fin 2011, elle n'occupait que 37,2 millions d'hectares dans le monde, soit seulement 0,9 % de la surface agricole totale, même si, entre 2000 et 2010, son emprise territoriale a été multipliée par 2,4.
Faut-il acheter québécois? En cette ère de mondialisation, l'appel à l'achat des produits québécois a de plus en plus de mal à se faire entendre au Québec.
L'origine des produits est plus difficile que jamais à établir, leurs prix restent le principal facteur de choix et les gouvernements n'y peuvent pas grand-chose. Mais tout n'est pas perdu. Des consommateurs et des entreprises continuent de trouver des avantages à acheter des produits d'ici, notamment lorsqu'il question de ce que nous mettons dans notre assiette. Le sujet est loin de faire les manchettes. C'en est presque à se demander s'il reste encore des gens au Québec qui font campagne pour l'achat des produits québécois. La dernière grande campagne du gouvernement dans ce domaine, appelée Québec en vitrine, a pris fin il y plus de six ans sans avoir donné les résultats escomptés.
Il faut dire que le contexte est loin d'être favorable à ceux qui voudraient que les consommateurs québécois achètent davantage de produits fabriqués ici.