Énergie électrique en Bretagne. Énergie en Bretagne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le secteur économique de l'énergie en Bretagne comprend la production locale et l’importation d’énergies primaires, leur transformation éventuelle en agents énergétiques secondaires, le transport de ces agents et leur consommation finale, ainsi que les flux d'importations et d'exportations d’énergies. La consommation finale d’énergie en Bretagne se fait sous la forme : de consommation de produits pétroliers (transport, chauffage, process industriel…) ;de consommation de gaz naturel (chauffage, industrie, habitat…) ;de consommation d'électricité ; (chauffage, habitat, industrie…)de consommation d'énergies renouvelables.
Ressources énergétiques[modifier | modifier le code] Consommation énergétique[modifier | modifier le code] Secteur de l'électricité[modifier | modifier le code] Site de production[modifier | modifier le code] La Bretagne ne produisait en 2008 encore que 8 % de l’électricité qu’elle consommait. Éolien[modifier | modifier le code] La Bretagne a produit 37,5 % de son électricité en 2011. Bretagne—Chaque hiver, les Bretons entendent la même rengaine.
La Bretagne péninsule électrique ne produirait que 7 % de son électricité, et dépendrait toute entière de la France pour son approvisionnement électrique. Chaque année la même chanson pour renvoyer devant ses contradictions une région qui a refusé le nucléaire mais est chauffée, éclairée par l'atome français. Répartition de l'énergie produite en Bretagne en 2011 - Infographie ABP Chaque année, le sacro-saint chiffre de 7 (ou 8) % oublie pourtant la Loire-Atlantique. La production d'énergie. La production régionale a atteint 6 330 GWh en 2011.
Elle a baissé de 8 % par rapport à 2010. Cette production repose à 55 % sur le bois, 34 % sur l’électricité et 9 % sur la chaleur réseau. C’est une énergie à 89 % d’origine renouvelable. On distingue deux sortes d’énergies dans la production bretonne : l’énergie primaire (85 % de la production en 2011) et l’énergie secondaire (15 % en 2011). La première correspond au bois, et à l’électricité d’origines éolienne, photovoltaïque, hydraulique et marémotrice qui sont directement livrés aux consommateurs sans transformation. La part des énergies renouvelables. La situation électrique de la Bretagne. La consommation d’énergie en Bretagne est concentrée sur les grandes agglomérations, en particulier sur le territoire de Rennes Métropole qui prélevait en 2011 10 % de l’électricité régionale (2 TWh).
Il existe 12 600 sites de production d’électricité en Bretagne, en grande majorité des installations solaires photovoltaïques. Les cinq premières communes productrices d’électricité ont livré 680 GWh en 2011. Il s’agit de l’usine marémotrice de la Rance, et des parcs éoliens à Kergrist-Mouelou, Plouguin et Pont-Melvez et Credin. L’électricité est acheminée et transportée sur un réseau 400 kV et 225 kV majoritairement en provenance des centrales nucléaires du Cotentin et du centre ouest de la France ainsi que de la centrale au fioul et charbon de Cordemais en Loire Atlantique. Les énergies marines renouvelables. La mer procure plusieurs sources d’énergie renouvelables : les courants, les marées, les vagues et la houle, les échanges thermiques, les différences de salinité et bien sûr le vent.
La Bretagne est naturellement bien située pour en tirer parti au mieux. Usine marémotrice - Aujourd’hui, seule l’énergie marémotrice est utilisée dans l’usine de la Rance. Le marnage (13,50 m) y est l'un des plus forts au monde. Exploitée par EDF depuis 1966, l’usine produit chaque année environ 550 GWh, soit l'équivalent des besoins résidentiels d'une ville comme Rennes (210 000 habitants). Hydroliennes - D'ici 2012, EDF prévoit de raccorder au réseau électrique un parc démonstrateur de quatre hydroliennes, installées au large de Paimpol et de Bréhat par environ 40 m de fond.
Eoliennes offshore - En septembre 2010, le préfet de Région a retenu un périmètre marin pour les dépôts de projets de parcs éoliens offshore. Approvisionnement et distribution d'énergie. Hydrolien – Une révolution énergétique. Alors que l’Allemagne se couvre d’éoliennes, les Français cherchent à capter l’énergie des courants grâce à des turbines sous-marines,rapporte ce journaliste allemand.
La Bretagne est en pointe sur ce secteur prometteur. Généralement, les Bretons ne portent pas les Parisiens dans leur cœur. Ils se sont déjà opposés avec un tel entêtement à certains projets du gouvernement qu’ils en ont fait capoter plusieurs – notamment dans le domaine de l’énergie : là-dessus, ils ne s’en laissent pas conter. Pas étonnant donc que, sur les 58 centrales nucléaires de France, aucune ne soit implantée en Bretagne. Enfin, aucune sauf celle Brennilis, qui possède un minuscule réacteur expérimental et une puissance dérisoire de quelque 70 mégawatts. Mais le réacteur de Brennilis est à l’arrêt depuis déjà un quart de siècle. Et, bien que le groupe nucléaire français Electricité de France soit encore au cœur de l’affaire, cette fois-ci, les Bretons, d’ordinaire si récalcitrants, sont partants.
Eolienne en Bretagne. Hydroélectrique en bretagne. Hydrolienne en Bretagne.