Singularité et contradictions du métier enseignant vus par les enseignants eux-mêmes… Les enseignants peuvent-ils rester maitres de leur métier sans en définir les bases scientifiques ?
C'est la question posée par un nouveau cahier du Girsef (n°121, université de Louvain) publié par Vincent Dupriez et Branka Cattonar. " Quelle place le groupe professionnel enseignant occupe-t-il dans l’organisation du champ scolaire ? Quels sont les savoirs utiles à la profession et comment les acquiert-on ? " Basée sur l'analyse des discours syndicaux, leur étude montre comment, faute d'assumer des choix pédagogiques, les syndicats enseignants perdent de l'autorité sur le métier et acceptent une régulation managériale qui se met en place inexorablement. Trois questions à Roland Goigoux. Actualités - Transformer le lycée professionnel. Hausse générale des redoublements. 82% des écoliers sur 4 jours. Répondant à une question de la sénatrice F Cartron, le ministre de l'éducation nationale précise la répartition des élèves selon les nouvelles formules légales autorisées par eministère depuis l'arrivée de JM BLanquer.
Fin juillet 2018, "la semaine scolaire du cadre général devrait concerner environ 16 % des organisations du temps scolaire (OTS) des écoles publiques... Eric Debarbieux : L'impasse de la punition à l'école. "Notre approche n'a rien d'idéologique.
La question n'est pas d'être pour ou contre la punition, mais d'en montrer les difficultés et les insuffisances en ce qui concerne la question de la violence à l'école et du climat scolaire". Spécialiste de la violence à l'école, délégué ministériel à la lutte contre les violences scolaires sous deux présidents, Eric Debarbieux apporte dans son nouveau livre "L'impasse de la punition, Armand Colin) des données uniques (et surprenantes !) Sur la réalité des punitions dans l'école française. A contre courant des dénonciations du laxisme qui sévirait à l'école, il en montre l'importance. Il établit aussi leurs retombées négatives sur la vie quotidienne dans les écoles.
Evaluations : Roland Goigoux démonte les évaluations Blanquer. "Non, les résultats aux évaluations ne montrent pas que " 23 % des élèves en début de CP ont des difficultés à reconnaître les lettres et le son qu'elles produisent ", nous écrit Roland Goigoux.
"Ils montrent seulement que 23 % des élèves échouent à un exercice (n°1, séance 1) très contestable. Cet exercice inventé pour la circonstance ne correspond ni à la tradition scolaire des évaluations, ni aux tests psychologiques standardisés qui se passent tous en tête-à-tête à cet âge-là... Dans ce test, les enfants devaient entourer parmi cinq lettres écrites celle qui correspondait au son qu'ils entendaient au début d'un mot monosyllabique que le maitre leur donnait.
Le contexte actuel et la forme scolaire du XXI éme siècle. 1.
Constats sur le contexte actuel Une série d'éléments caractérisent le contexte actuel. Tout au moins ils explicitent quelques uns des enjeux qui traversent le système éducatif français aujourd'hui. De nombreux pays développés de l'hémisphère nord, après-guerre puis durant la période dite des " trente glorieuses " ont vu se développer ce que l'on qualifie généralement de " massification " des systèmes éducatifs. Aujourd'hui, les élèves en âge d'être scolarisés le sont.
Réforme du bac : des « points bonus » pour le latin et le grec. Face à l’inquiétude des associations disciplinaires, le ministre de l’éducation nationale promet un « avantage comparatif unique » au bénéfice des langues anciennes.
LE MONDE | 01.10.2018 à 11h20 • Mis à jour le 02.10.2018 à 08h26 | Par Mattea Battaglia Les langues anciennes auront droit à un traitement à part dans le cadre de la réforme du baccalauréat promise pour 2021. « Un avantage comparatif unique que j’assume pleinement », a défendu le ministre de l’éducation dans un entretien au Journal du dimanche le 30 septembre. Pierre Mathiot chargé d'une mission Education prioritaire. Questions taboues sur notre système éducatif: Comment agir dans la défiance généralisée ? Parler de la confiance au sein des systèmes éducatifs des différents pays demanderait de le faire un à un tant ce sujet varie dans le temps et est lié à la culture locale, à des questions politiques, philosophiques, historiques et très souvent religieuses.
Ce qui va de soi ici, là est inenvisageable ; ce qui était vrai hier ne l’est plus nécessairement aujourd’hui. Voyons donc ce qu’il en est en nous limitant au système éducatif de l’Hexagone tel qu’il fonctionne actuellement. Ce domaine est vaste et complexe. Ses acteurs, ses strates, ses partenaires et ses parties prenantes sont nombreux, tous concernés par des questions de confiance, mais pas de la même façon comme nous allons le voir.
Rien ne vaut un exemple Le mot confiance est un mot-valise qui dissimule de nombreuses questions taboues. Ce texte court et clair est magnifique. Entretien exclusif : Marie Aleth Grard : On ne peut plus discuter au CSP. Marie-Aleth Grard n'était pas venue par hasard au Conseil supérieur des programmes (CSP).
Auteure d'un rapport remarqué sur l'Ecole et la grande pauvreté, elle portait l'espoir d'une école ouverte à tous, et en premier lieu aux plus démunis. Sa démission du CSP, la troisième en un an, marque plus que le changement de cap du Conseil supérieur des programmes. C'est aussi l'enterrement d'un espoir. Marie Aleth Grard s'en explique auprès des lecteurs du Café pédagogique. Evaluation des élèves, des enseignants, des établissements, du système éducatif. Je ne pensais pas proposer un autre billet sur ce blog si tôt mais il paraît que, dans le monde moderne, il faut être en phase avec l’actualité aussi comme j’ai lu le café pédagogique ce matin, j’ai regardé la restitution du rapport du Comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'organisation de la fonction d'évaluation du système éducatif, rédigé par Régis Juanico et Marie Tamarelle-Verhaeghe.
Ce second billet va me permettre à nouveau d’être « narcissique », « bonapartiste » ou « chiant » pour certaines personnes. Je ferai une autre fois un commentaire plus précis sur ce que je pense des commentaires qui fleurissent sur internet à mediapart comme ailleurs dont on peut espérer, sans doute naïvement, qu’ils soient un facteur d’amélioration du partage de la rationalité démocratique. L'Ecole est-elle gouvernée avec pragmatisme ? Comment lire la fabrication des politiques éducatives en France ?
Quelle place y ont les études et les travaux scientifiques, les sociologues et les technocrates ? Comment se construit le pilotage de l'Ecole ? Alors que JM Blanquer se réclame du pragmatisme et des résultats tirés de la science, est-ce ainsi qu'est gouvernée l'Ecole ? La revue Administration et éducation (n°159) s'attache à cette question et n'hésite pas à donner la parole aux chercheurs, ce qui est assez osé pour une revue initialement des administrateurs de l'Education nationale.
Alain Boissinot, qui a dirigé ce numéro, construit ainsi une réflexion qui prend de la hauteur sans occulter le développement du populisme en éducation. Repères et références statistiques 2018. En guise d’introduction, ce chapitre rassemble des données synthétiques de base pour une première approche du système d’enseignement français : organisation, ordres de grandeurs, thématiques liées à l’actualité éducative. Les écoles, collèges, lycées d’enseignement général et technologique, lycées professionnels et établissements d’enseignement supérieur sont décrits par leur taille, le nombre moyen d’élèves par classe, le secteur public ou privé, l’académie, les modes d’hébergement proposés.
Le point est fait sur des sujets en débat tels que le développement des Tice, l’éducation prioritaire, le climat scolaire dans les collèges et les lycées publics. L’édition 2017 développe ainsi, et comme l'année précédente, la thématique des nouveaux quartiers prioritaires de la politique de la ville. 3. A-t-on vraiment besoin de concours de recrutement ? La question est un peu provocante. Mais elle se pose après la décision de porter en L3 les épreuves d'admissibilité des concours enseignants. Concours : La future épreuve d'admissibilité des concours enseignants aura lieu en L3.
La Cour des Comptes rend public le 4 juin un référé envoyé le 12 mars aux ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur sur les écoles de formation des enseignants (ESPE) et la réponse des ministres. La Cour demande une "rationalisation" de l'offre de formation avec mutualisation inter académique et le développement de la bivalence chez les enseignants. Mais on retiendra surtout la demande du report en L3 des épreuves d'admissibilité des concours d'enseignants. Dans leur réponse, les ministres confirment qu'ils vont changer les concours pour mettre les épreuves d'admissibilité en L3.
La question de la rémunération des futurs enseignants va se poser dans de nouveaux termes. Au collège, des smartphones en cours pour « ouvrir une porte » avec les élèves en difficulté. Au collège Georges-Méliès, à Paris, un professeur intègre les téléphones portables, tablettes tactiles et tableaux numériques interactifs à sa pédagogie. LE MONDE | 26.04.2018 à 09h42 • Mis à jour le 26.04.2018 à 16h31 | Par Céline Mordant « Sortez vos téléphones portables ! Ceux qui préfèrent la tablette, dites-le moi, sinon allumez vos ordinateurs ! » La vingtaine d’élèves de troisième de ce cours de français au collège Georges-Méliès, dans le 19e arrondissement de Paris, n’a pas besoin de se faire prier. Même les plus assoupis ou dissipés se rallient à la consigne. Jérôme Lagaillarde, enseignant de français accro aux nouvelles technologies, intègre le smartphone à son cours depuis 2014 et veut que ses élèves en apprennent toutes les possibilités, comme un couteau suisse.
Messenger, pour « les petits mots qui circulaient avant » Dans certains collèges, l’interdiction du portable porte déjà ses fruits. Une proposition de loi sur l’interdiction du portable doit être examinée, mardi, à l’Assemblée. Environ la moitié des collèges, selon une estimation du ministère, ont déjà inscrit l’interdiction au règlement intérieur. Le Monde | 29.05.2018 à 06h43 • Mis à jour le 29.05.2018 à 15h15 | Par Violaine Morin. OCDE : Andreas Schleicher dessine son école de demain.... Les pauvres ne sont pas condamnés à l'échec scolaire. Que sait-on du travail des enseignants ? Inévitablement c'est ressorti. L’éducation nationale met « en stand by » les sorties scolaires chez Apple et Microsoft. Questions taboues sur notre système éducatif. Sylvie Plane : Recommandations Blanquer : Un projet qui ne répond pas aux besoins des élèves.
Plusieurs textes ou projets de textes en provenance du ministère de l’éducation nationale circulent actuellement. Cnesco : Pourquoi il faut faire écrire davantage les élèves. Dominique Bucheton : Sur les instructions de JM Blanquer. Un ministre qui réoriente programmes et instructions du Cp au cycle 4, tout seul ! Parcoursup: naïveté, habileté ou machiavélisme gouvernemental? Il serait bien présomptueux de vouloir faire déjà un bilan du système d’orientation Parcoursup, alors que les lycéens ne commenceront à avoir des réponses sur leurs voeux, qu’à partir du 22 mai. Néanmoins, quand on a travaillé plusieurs mois avec Parcoursup, on peut légitimement se poser des questions.
Le rapport Taddei veut créer un "GIEC des intelligences" C'est la ministre du travail, celle de l'enseignement supérieur et le ministre de l'éducation nationale, qui ont reçu le 4 avril le rapport de François Taddei "co-construire une société apprenante". EcriTech 9 : Vers une nouvelle forme scolaire ? Primaire : Le ministère met au pas la formation continue des enseignants. Coté "écoute du terrain" c'est clairement zéro. Coté "confiance" aussi. Le ministère publie un guide des usages BYOD.
« Dans le nouveau bac, le poids des humanités est plus important » Le collège, grand perdant des réformes de l’éducation nationale. Ecole : l’utilisation des neurosciences interroge des enseignants. Comment Jean-Michel Blanquer travaille et s’entoure pour repenser l’école. Dictée, récitation, évaluation… Les annonces de Blanquer pour l’école. Claude Lelièvre : Réforme du lycée : Vers un changement de modalité de différenciation ? Le CSE vote contre le retour du redoublement. Dominique Bucheton : Des évaluations opaques pour une pédagogie rétrograde.