Fini de rire. Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Paragraphe 2 : Des rectifications.
Le directeur de la publication sera tenu d'insérer gratuitement, en tête du prochain numéro du journal ou écrit périodique, toutes les rectifications qui lui seront adressées par un dépositaire de l'autorité publique, au sujet des actes de sa fonction qui auront été inexactement rapportés par ledit journal ou écrit périodique. Toutefois, ces rectifications ne dépasseront pas le double de l'article auquel elles répondront. En cas de contravention, le directeur de la publication sera puni de 3 750 euros d'amende. Le directeur de la publication sera tenu d'insérer dans les trois jours de leur réception, les réponses de toute personne nommée ou désignée dans le journal ou écrit périodique quotidien sous peine de 3 750 euros d'amende sans préjudice des autres peines et dommages-intérêts auxquels l'article pourrait donner lieu. La réponse sera toujours gratuite. La réponse ne sera exigible que dans l'édition ou les éditions où aura paru l'article.
Comment la presse a affirmé et protégé son rôle civique. Ce détour par l’histoire permet de mieux saisir les missions de la presse d’information politique et générale : assurer le bon fonctionnement d’une société démocratique par l’information les citoyens.
Comme le proclamait Georges Clemenceau lors des débats sur la loi de 1881, « La République vit de liberté »[+] NoteDébats parlementaires, séance du 1er février 1881, JORF, 2 février 1881, page 120. Le 18 juin 1881, le rapporteur du Sénat, Eugène Pelletan, explique : « La presse à bon marché est une promesse tacite de la République au suffrage universel. La liberté d’expression visée dans l’attentat contre « Charlie Hebdo » Mercredi 7 janvier, une attaque terroriste contre le journal satirique « Charlie Hebdo » a fait 12 morts et 11 blessés. « La République est et sera toujours aux côtés des défenseurs de la liberté d’information et d’expression », a réagit Fleur Pellerin.
Douze personnes ont été tuées mercredi 7 janvier lors de l'attentat contre le journal satirique « Charlie Hebdo ». Il s’agit de huit journalistes, un employé du journal qui était à l'accueil, un invité, un policier affecté à la protection des personnalités et un policier qui patrouillait à l'extérieur.
Il y a eu également, 11 blessés dont 4 graves, parmi lesquels le journaliste Philippe Lançon et deux policiers. «Charlie Hebdo», des unes en deuil. Beaucoup de noir, des journaux qui se rebaptisent «Charlie» et le mot liberté qui revient souvent, les quotidiens français et internationaux, affichent tous ce jeudi des unes graves et dramatiques au lendemain de l'attentat qui a fait douze morts au siège de Charlie Hebdo.
À lire aussi :Nous sommes tous Charlie, l'édition spéciale de Libération de ce jeudi. Pour le Figaro, «la liberté [a été] assassinée». Pour son édition de jeudi, le quotidien se drape de noir, en deuil des douze personnes mortes dans la fusillade contre Charlie Hebdo. Le même titre se retrouve à la une de l'Humanité. «Liberté» revient aussi dans Le Parisien et l'Equipe. Les quotidiens régionaux aussi ont bousculé leurs unes... Solidaires, Paris Normandie se renomme pour l'occasion Charlie Normandie, et Le Dauphiné empile les couverture de Charlie Hebdo. Les journaux pour enfants Mon petit quotidien, Mon Quotidien (auquel collaborait Charb) et L'Actu expliquent les attentats à leurs jeunes lecteurs. Fini de rire. Cartoons : l'année 2014 vue en 40 dessins de presse. Mais qu’ont-ils donc à se faire pardonner, les grands de ce monde qui se pressent au confessionnal du pape François ?
La NSA qui espionne le monde entier ou encore les tortures de la CIA (Barack Obama), l’annexion de la Crimée (Vladimir Poutine), les violentes manifestations au Venezuela (Nicolás Maduro), la crise en Argentine (Cristina Kirchner)… Rien de moins. Entre révolutions, guerres et révélations en tout genre, 2014 restera comme une année noire. De quoi donner des sueurs froides au souverain pontife. Le seul à paraître serein en attendant son tour ? Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse votée sous la IIIe République définit les libertés et responsabilités de la presse française, imposant un cadre légal à toute publication, ainsi qu'à l'affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique. Elle est souvent considérée comme le texte juridique fondateur de la liberté de la presse et de la liberté d'expression en France, inspirée par l'article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Elle est, dans le même temps, le texte qui en limite l'exercice et incrimine certains comportements spécifiques à la presse (appelés « délits de presse »). Historique[modifier | modifier le code] C'est pourtant avec un large soutien que la loi du 29 juillet 1881 est votée par le parlement. Le régime de l'autorisation préalable ainsi que le cautionnement sont abolis, on passe d'un système préventif à un système répressif.
La mauvaise foi est présumée. Victor Hugo : La liberté de la presse (11 septembre 1848) - Grands moments d'éloquence - Histoire. Victor Hugo prend part à la discussion d'un projet de décret sur l'état de siège ayant pour objet de transmettre au pouvoir judiciaire le droit de suspendre les journaux, qui était du ressort du pouvoir exécutif.
Sans entrer dans la discussion de ce projet de décret qui tente, inefficacement selon lui, de limiter les dérives autoritaires du pouvoir, il s'élève violemment contre la suspension des journaux. Le citoyen Victor Hugo. Eh bien, messieurs, permettez-moi de le dire, il est bon de poser les principes ; car les principes posés dessinent les situations.