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Transhumanisme

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L’homme augmenté, ce que dit la loi, ce que dit l’Église. Ce que dit la loi Le droit français ne mentionne pas explicitement l’homme augmenté, mais il consacre la protection de l’intégrité corporelle.

L’homme augmenté, ce que dit la loi, ce que dit l’Église

Deux exceptions à ce principe : l’acte médical personnel et l’acte pratiqué dans l’intérêt thérapeutique d’autrui (comme une greffe). Les textes consacrent aussi le principe de dignité humaine. Dans un article publié en 2014 dans le JurisClasseur Civil, Xavier Labbée, professeur à Lille 2, s’interroge : « Le principe de défense de la ”dignité humaine” défini à l’article 16 du code civil ne met-il pas obstacle à la modification de l’humain ?

» Et dans un rapport rendu en 2005, le Groupe européen d’éthique des sciences Il reste 80% de l'article à lire. La suite de l'article est réservée aux abonnés La Croix.Déjà abonné(e) ? Loi bioéthique : « Le grand projet, c’est le transhumanisme » – Transhumanisme et Intelligence Artificielle. Invité de l’émission « Allons plus loin », le philosophe Michel Onfray met en garde contre le transhumanisme, qu’il voit poindre derrière le projet de loi bioéthique. « En fait, le grand projet c’est le transhumanisme.

Loi bioéthique : « Le grand projet, c’est le transhumanisme » – Transhumanisme et Intelligence Artificielle

C’est ce qui est en jeu ». Pour l’essayiste, c’est le grand projet de fond de LREM : « C’est ce vers quoi on va. Il y a un grand projet de société, de civilisation qui n’est pas dit ». Articles similaires VIIème édition du Forum Européen de Bioéthique "Humain - Post Humain" La VIIème édition du Forum Européen de Bioéthique "Humain - Post Humain" aura lieu du 30 janvier au 4 février 2017 35 débats, avec 135 experts, 40 grand-témoins issus du public, 370 scolaires Forum Européen de Bioéthique 9 place Kléber 67000 Strasbourg maj 14/01/17 → programme de l'édition 2017… Diffusion en direct du Forum Européen de Bioéthique FEBS 2017 Un projet de loi vise à protéger les données biométriques des consommateurs. «Passer de la réparation à l’augmentation du cerveau est un leurre transhumaniste» Dans son dernier essai Nos cerveaux resteront-ils humains ?

«Passer de la réparation à l’augmentation du cerveau est un leurre transhumaniste»

La neurobiologiste Catherine Vidal, forte de sa connaissance du fonctionnement du cerveau, et notamment de la plasticité cérébrale, a décidé de s’attaquer aux nouveaux discours des transhumanistes qui prétendent fusionner l’intelligence humaine avec l’intelligence artificielle. Elle y déconstruit les mythes, mais s’attaque aussi aux motivations d’un tel courant de pensée. Le fonctionnement du cerveau est-il compatible avec le rêve de certains de l’hybrider avec un ordinateur ? L’élément clé pour comprendre le fonctionnement du cerveau est sa plasticité. Elle a ouvert la voie à la possibilité d’agir directement sur le cerveau pour le réparer, en utilisant des technologies pour créer de nouveaux circuits de neurones qui vont prendre le relais des circuits défaillants.

Pourquoi critiquez-vous ces promesses d’améliorations cognitives ? Et il y a aussi le risque de provoquer des courants épileptiques qui peuvent tuer les neurones. 31003-20141120ARTFIG00268-le-transhumanisme-n-est-pas-un-humanisme. FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion du 1er colloque international sur le transhumanisme en France, Théophane le Méné s'interroge sur les dérives de la volonté humaine de toute-puissance.

31003-20141120ARTFIG00268-le-transhumanisme-n-est-pas-un-humanisme

Théophane Le Méné est journaliste. Il écrit pour Causeur et FigaroVox. L’imposture du transhumanisme. Demain, il verra dans le noir et il entendra les ultrasons.

L’imposture du transhumanisme

Il courra plus vite, ne connaîtra plus la fatigue et ne se cassera pas le col du fémur en glissant sur l’herbe mouillée. Ses capacités intellectuelles auront décuplé, sa mémoire sera prodigieuse, il se souviendra de tout, même à 100 ans ! Car les signes de vieillesse auront disparu et les maladies graves du cerveau, telles que la maladie d’Alzheimer, auront été éradiquées. Après-demain, son cerveau sera transféré dans une machine et son esprit sera quelque part dans les nuages, débarrassé de ce corps vieillissant.

Le handicap, la maladie, la vieillesse et la mort auront disparu. Qui « il » ? La modification du génome au programme de la loi de bioéthique. Certes, le sujet est moins médiatique que l’extension de la PMA.

La modification du génome au programme de la loi de bioéthique

Mais il n’en est pas moins important. L’article 17 du projet de révision de la loi de bioéthique prévoit en effet d’autoriser la modification génétique des embryons. L’interdiction de la création d’« embryons transgéniques », en vigueur actuellement, devrait en effet disparaître si le projet gouvernemental est adopté en l’état. (14) Jacques Testart: «Le transhumanisme est une idéologie infantile»

En 2045, l’intelligence artificielle va brutalement dépasser l’intelligence humaine.

(14) Jacques Testart: «Le transhumanisme est une idéologie infantile»

Capables de s’auto-améliorer à l’infini, des programmes ultra-perfectionnés sauront résoudre tous les problèmes de l’humanité, à commencer par la mort. Alors, enfin, le post-humain, génétiquement amélioré et technologiquement augmenté, pourra se considérer accompli. C’est la promesse du transhumanisme, courant longtemps jugé comme gentiment illuminé mais dont le discours porte aujourd’hui de plus en plus. Dans son ouvrage Au péril de l’humain paru au Seuil, écrit avec la journaliste Agnès Rousseaux, le biologiste Jacques Testart, père scientifique du premier bébé-éprouvette, s’alarme des conséquences irréversibles sur le monde qu’une telle idéologie pourrait engendrer. Le transhumanisme promet un humain augmenté et immortel, la culture S.F. pose les questions.