Médaille Fields. La médaille Fields est (avec le prix Abel) une des deux plus prestigieuses récompenses en mathématiques.
Tous deux sont considérés comme équivalents d'un prix Nobel inexistant pour cette discipline[a]. Elle est attribuée tous les quatre ans au cours du congrès international des mathématiciens à, au plus, quatre mathématiciens de moins de 40 ans[1],[b]. Les lauréats se voient attribuer chacun une médaille et un prix de 15 000 dollars canadiens[c]. Origine et premières attributions[modifier | modifier le code] John Charles Fields, mathématicien canadien, propose la création de cette médaille en 1923 lors d'une réunion internationale à Toronto. Liste des lauréats[modifier | modifier le code] Concernant le pays d’origine, la France se trouve également bien classée si l'on considère le lieu de formation des médaillés : ainsi en 2004, le CNRS dénombrait déjà 11 lauréats sur 44 qui étaient issus de laboratoires français[g].
Médaille Fields : la France, pays le plus titré avec les Etats-Unis. Laurent Lafforgue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Laurent Lafforgue en 2016. Biographie[modifier | modifier le code] En 2000, il devient professeur de mathématiques à l'Institut des hautes études scientifiques (IHÉS)[2]. LE TEMPS SELON LAURENT LAFFORGUE. SCIENCE ET BIENVEILLANCE. Laurent Lafforgue - 1/4 Fonctorialité et formules de Poisson non-linéaires. Cedric Villani - Turing - Arte 28min 16 janvier2012.mpg. Jean-Pierre Serre, prix Abel et plus jeune médaillé Fields. Interview at CIRM : Jean-Pierre SERRE (ABEL PRIZE 2003, Fields Medal 1954) avec JL COLLIOT-THELENE. Face à la réalité mathématique - Alain Connes. Parcours d'un mathématicien - Alain Connes - MPT #13. ALAIN CONNES. Interview au CIRM : Jean-Christophe Yoccoz. Billard et chaos mathématique - Jean-Christophe Yoccoz.
Pierre-Louis Lions au CIRM. Rencontre avec Artur Avila, médaille Fields 2014. Ávila-Villani : deux hommes qui comptent. Ce sont deux géants des mathématiques françaises : Cédric Villani, médaille Fields 2010, et Artur Ávila, lauréat franco-brésilien de la prestigieuse récompense en 2014, discutent à bâtons rompus avec Christoph Sorger, directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions (Insmi) du CNRS.
Un entretien publié dans le premier numéro de la revue «Carnets de Science». Christoph Sorger : Cédric Villani1 et Artur Ávila2, le fait d’avoir reçu la médaille Fields a-t-il changé votre vie ? Cédric Villani : Au début, quand on me posait cette question sur les plateaux de télévision, je répondais : « Il est encore trop tôt pour le dire, on verra bien. » Plusieurs années après, je peux affirmer que, oui, cela a changé ma vie, sans aucun doute possible. Bien au-delà de ma trajectoire professionnelle, la médaille Fields a été un tremplin social et médiatique qui a pris des proportions considérables. Cédric Villani. Pour les articles homonymes, voir Villani.
Cédric Villani en 2015. Membre de La République en marche, il est élu député dans la cinquième circonscription de l'Essonne lors des élections législatives de 2017. Il est candidat pour les élections municipales de 2020 à la mairie de Paris, alors que la commission d'investiture de son parti lui a préféré Benjamin Griveaux. Situation personnelle[modifier | modifier le code] Famille et jeunesse[modifier | modifier le code] Cédric Patrice Thierry Villani est issu d'une famille d'universitaires et d'artistes, parmi lesquels le peintre Mario Villani (son grand-père paternel), ainsi que les enfants de ce dernier : Arnaud Villani (agrégé de philosophie[1]), Béatrice Bonhomme (écrivaine et poète), Philippe Villani (professeur de mathématiques et jazzman[2],[3]).
Artur Ávila. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Artur Ávila Cordeiro de Melo (né le 29 juin 1979 à Rio de Janeiro) est un mathématicien franco-brésilien travaillant principalement dans les domaines des systèmes dynamiques et de la théorie spectrale. En 2014, il devient lauréat de la médaille Fields[2]. Biographie et distinctions[modifier | modifier le code] Artur Ávila grandit à Rio, auprès d'un père assureur et d'une mère fonctionnaire[3].
À l'âge de 16 ans, Artur Ávila remporte une médaille d'or aux Olympiades internationales de mathématiques de Toronto et obtient une bourse pour étudier à l'Institut national de mathématiques pures et appliquées[4], où il débute à 19 ans un doctorat en dynamique unidimensionnelle sous la direction de Welington de Melo[5]. Kontsevich Maxim. ChronoMath, une chronologie des MATHÉMATIQUES à l'usage des professeurs de mathématiques, des étudiants et des élèves des lycées & collèges Natif de Khimki, en banlieue de Moscou, Maxim Kontsevich (prononcer Kontsevitch et on peut franciser son prénom en Maxime) est issu d'une famille aisée d'origine polonaise à une époque relativement sombre de l'histoire de l'URSS où Nikita Khrouchtchev, dont la politique exprimait une détente avec l'Occident, est remplacé par Leonid Brejnev (1964).
Élève tout particulièrement brillant, féru de mathématiques et de physique, il obtient sur concours une place dans un lycée d'élite moscovite, un recrutement de jeunes scientifique prometteurs mis en place à l'initiative de Kolmogorov. à 16 ans (1980), Kontsevich est admis à l'université de Moscou. Il y étudie les mathématiques auprès, en particulier, d'Israel Gelfand.
A l'issue de ses études (1985), il obtient un poste dans un Institut de recherches sur la transmission de l'information. ! Gowers.