Nicolas Sarkozy ou la spirale populiste. Sarkozy candidat: on prend le même et ça recommence... Les très libéraux programmes économiques des candidats de la droite. Sondage : une candidature Sarkozy massivement rejetée. Rien ne semble pouvoir ébranler la confiance de Nicolas Sarkozy et de ses amis.
Pas plus les contre-performances de son parti, devancé par le FN aux élections régionales et aux européennes, que le récent fiasco de son offensive contre le vote électronique pour les expatriés. Et encore moins les mauvais sondages, à l’image de celui de Viavoice, que publie Libération. Il met en évidence une régression régulière depuis son retour, en septembre 2014. Mais à six mois de la primaire, l’ancien chef de l’Etat se fait fort de déjouer tous les pronostics.
Avec la débordante confiance en soi qui le caractérise, il explique que la vraie compétition ne commence qu’en septembre prochain, quand sera connue la liste des vrais candidats. Présidentielle de 2017 : on prend les mêmes et on recommence. 2017 sera-t-il le remake de 2012 ?
A treize mois de l’échéance présidentielle, les annonces de candidature se succèdent et le casting commence furieusement à ressembler à celui de la précédente. Le 8 février, Marine Le Pen (Front national) a été la première à se lancer. Ils le jurent ! : "j'ai changé" Même quand ce sont de nouvelles têtes, ce sont des idées anciennes qui sont proposées (développer la croissance, devenir milliardaire, se payer un costard ...) Subitement, opportunément, Nathalie Kosciusko-Morizet se déclare de droite et de gauche.
Députée Les Républicains (LR) de l’Essonne et chef de file de la droite municipale à Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet a été ministre de l’Ecologie et du Numérique sous Nicolas Sarkozy.
Elle est aujourd’hui lancée dans la primaire de la droite. La remise en cause du clivage gauche-droite est dans l’air. Juppé : encore et toujours une vision ancienne du monde. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Thomas Wieder et Vincent Giret Pourquoi pensez-vous que les réformes économiques et sociales que la France a tant de mal à faire depuis vingt ou trente ans seraient, aujourd’hui, plus facilement acceptables et réalisables ?
Contrairement à ce qu’on dit souvent, la France n’est pas irréformable. La France bouge. La France évolue.