L’Allemagne abaisse fortement ses prévisions de croissance pour 2019. En Allemagne, l’économie traverse un trou d’air au troisième trimestre. Le revenu disponible des Français a baissé de 440 euros entre 2008 et 2016. L’OCDE estime que la croissance mondiale va ralentir en 2019. La croissance des salaires n’a jamais été aussi faible depuis dix ans. En France, une politique de « reconquête industrielle » sans grands résultats. Malgré un arsenal de mesures hérité de François Hollande ou décidé par Emmanuel Macron, l’industrie française perd en compétitivité. LE MONDE ECONOMIE | 08.11.2018 à 12h04 • Mis à jour le 08.11.2018 à 12h51 | Par Jean-Michel Bezat (service économie du « Monde ») Emmanuel Macron poursuit, depuis le début de la semaine, une « itinérance » industrielle ponctuée d’interventions dans des villes du Grand-Est et des Hauts-de-France frappées depuis des décennies par les fermetures d’usines.
Le message est clair : l’industrie n’est pas morte et doit subsister dans tous les territoires, pas seulement dans les métropoles. « Je n’ai jamais cru au mythe d’une France sans usines », a souligné le président de la République, lundi 5 novembre, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle). Son voyage « mémoriel » pour le centenaire de la fin de la guerre 1914-1918 était aussi destiné à afficher sa volonté de revitaliser ces territoires.
Comme ses prédécesseurs, mais à un rythme plus soutenu, M. L’inquiétant coup de mou de l’économie française. Environnement international, mouvements sociaux et hausses de fiscalité ont pesé sur le dynamisme de l’économie. LE MONDE | 21.09.2018 à 10h59 • Mis à jour le 21.09.2018 à 14h39 | Par Elise Barthet En 2017, il suffisait de traverser la rue pour trouver de la croissance. Cette année, l’affaire s’annonce autrement plus compliquée pour le chef de l’Etat. Son gouvernement ne mise plus que sur 1,7 % de progression de l’activité en 2018. C’est toujours un dixième de plus que ce qu’envisage la Banque de France. Mais loin, très loin, des 2,3 % enregistrés l’an passé.
Quel mauvais vent a soufflé sur le produit intérieur brut (PIB) pour que le refrain sur la reprise « soutenue », « solide » et « durable » seriné il y a huit mois vire au « trou d’air », voire à la « panne » ? Forcément, le moral de chacun s’en ressent. Toutes les courbes, pourtant, ne sont pas si mal orientées. Vers un redressement du pouvoir d’achat ? Symbole du freinage brutal du début d’année, le pouvoir d’achat... Coup de frein sur la croissance française. Selon l’Insee, la progression du PIB devrait s’établir à 1,7 % en fin d’année, loin derrière les 2,3 % enregistrés en 2017.
Mais ce trou d’air n’est pas spécifique à l’Hexagone LE MONDE ECONOMIE | 19.06.2018 à 17h49 • Mis à jour le 20.06.2018 à 10h49 | Par Elise Barthet Pas d’alerte aux orages, mais une météo conjoncturelle tirant sur le gris. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la croissance française devrait nettement décélérer en 2018, pour atteindre à la fin de l’année 1,7 %, loin des 2,3 % enregistrés en décembre pour 2017. Cette trajectoire, due au freinage « relativement brutal » de l’activité au cours des deux premiers trimestres, se redresserait dans la seconde moitié de l’année, selon la note tout en métaphores climatiques publiée mardi 19 juin. « La prévision est toutefois entourée de davantage d’incertitudes que les précédentes », met en garde Julien Pouget, chef du département de la conjoncture à l’Insee.
La croissance française a ralenti à 0,3 % au premier trimestre. Ce ralentissement de la croissance économique est dû en partie à une consommation des ménages peu dynamique, selon l’Insee vendredi. La croissance économique a fortement ralenti au premier trimestre en France, retombant à 0,3 %, contre 0,7 % au trimestre précédent, en raison notamment d’une consommation des ménages peu dynamique, selon une première estimation publiée vendredi par l’Insee. Un chiffre attendu par les économistes et qui ne remet pas en cause la croissance économique prévue pour l’ensemble de l’année 2018, qui devrait bénéficier de l’élan de 2017 (2 % de croissance). Légèrement inférieur à la prévision publiée le 20 mars par l’organisme public, qui avait alors tablé sur 0,4 % de croissance, ce chiffre est en revanche conforme à la dernière estimation de la Banque de France et de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Moindres investissements. La croissance mondiale devrait atteindre 3,7 % en 2018, selon l’OCDE.
Dans ses prévisions économiques publiées mardi, l’institution se félicite de l’amélioration conjoncturelle générale, mais s’interroge sur la solidité de la reprise. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie de Vergès Le diagnostic est déjà établi. Sa confirmation n’en est pas moins un événement heureux, tant les bonnes nouvelles se sont fait attendre ces dernières années. Dans ses prévisions économiques mondiales publiées mardi 28 novembre, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) se réjouit d’une reprise de la croissance qui se poursuit et se raffermit.
L’activité planétaire progresse à son rythme le plus rapide depuis 2010. Les experts du château de la Muette – le siège parisien de l’institution – pronostiquent une augmentation du produit intérieur brut (PIB) mondial de 3,6 % en 2017 et de 3,7 % en 2018. Les principales économies font toutes nettement mieux qu’en 2016, quand la croissance mondiale n’avait progressé que de 3,1 % . « Un élan harmonisé » Une reprise française de bien piètre qualité. « La croissance mondiale devrait connaître un léger effritement »
Dans sa chronique mensuelle, l’économiste Jean-Pierre Petit relève qu’aux Etats-Unis le crédit décélère et les marges des entreprises non financières baissent et que, compte tenu du bas niveau du taux d’épargne, le potentiel d’accélération de la consommation est limité. LE MONDE ECONOMIE | | Par Jean-Pierre Petit (Economiste et président de la société de conseil Les Cahiers verts de l'économie) Au deuxième trimestre 2017, la croissance en volume du PIB mondial, mesurée en parité de pouvoir d’achat, a été d’un peu plus de 4 % en rythme annualisé, contre 3,5 % au premier trimestre. C’est le taux le plus élevé depuis sept ans. Malgré les incertitudes politiques, l’activité économique mondiale a donc accéléré depuis environ un an, dépassant la bande de fluctuations dans laquelle elle se situait depuis 2011.
Pourquoi cette amélioration ? L’amélioration est surtout venue du monde émergent, en particulier d’Amérique latine et d’Europe centrale. Des indicateurs courants en retrait. La croissance française a atteint 0,3 % au premier trimestre. A une semaine du second tour de l’élection présidentielle, qui électrise les discours et voit s’opposer deux visions économiques et sociales de la France entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, les optimistes comme les Cassandre en seront pour leur frais. Au premier trimestre 2017, la France a réalisé une performance… moyenne. Le produit intérieur brut (PIB) a crû de 0,3 %, a annoncé l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 28 avril. Un chiffre conforme à ses prévisions, après une hausse de 0,5 % au quatrième trimestre 2016. Lire aussi : Présidentielle : les candidats à la recherche de la croissance perdue Sur les trois premiers mois de l’année, l’activité tricolore a été tirée par l’investissement.
Lire aussi : Croissance : les positions des principaux candidats à la présidentielle Repli des exportations Lire aussi : Les entreprises françaises prévoient 150 000 embauches de plus qu’en 2016 Lire aussi : La croissance en France peut-elle revenir ? La France reste promise à une croissance molle. La récession a été évitée et le gouvernement revoit ses prévisions à la hausse, mais les perspectives restent moroses L'économie française a déjoué les pronostics les plus sombres dont elle était l'objet. Elle n'a pas connu de récession - deux trimestres consécutifs de contraction du produit intérieur brut (PIB) - au coeur de l'hiver, contrairement à ce que lui promettait la majorité des conjoncturistes et à ce que laissaient présager les enquêtes sur le climat des affaires. Dans sa dernière note de conjoncture, intitulée "La fièvre tombe, le rétablissement sera lent" et présentée, jeudi 22 mars, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a ajusté à la hausse ses prévisions de croissance : 0 % au premier trimestre 2012 au lieu de - 0,1 % et + 0,2 % au lieu de + 0,1 %.
Le ministre de l'économie, François Baroin, en a tiré immédiatement les conséquences en portant de 0,5 % à 0,7 % sa prévision de croissance pour 2012. M. Le PIB progresse de 0,4 % au quatrième trimestre 2016 et de 1,1 % sur l'ensemble de l'année | Insee. Au quatrième trimestre 2016, le produit intérieur brut (PIB) en volume* accélère : +0,4 %, après +0,2 % au troisième trimestre. En moyenne sur l'année, l'activité progresse de 1,1 %, soit quasiment autant qu'en 2015 (+1,2 %). Hors correction des jours ouvrés, la croissance du PIB s'établit à +1,2 % en 2016, après +1,3 % en 2015.
Les dépenses de consommation des ménages accélèrent au quatrième trimestre (+0,6 % après +0,1 %), de même que la formation brute de capital fixe (FBCF ; +0,4 % après +0,2 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks est plus dynamique, contribuant davantage à la croissance : +0,5 point après +0,2 point. Les exportations sont plus vigoureuses (+1,3 % après +0,8 %) tandis que les importations ralentissent (+1,0 % après +2,7 %). Au total, le solde extérieur contribue légèrement à la croissance du PIB au quatrième trimestre : +0,1 point après −0,6 point. Graphique Graphique – Le produit intérieur brut et ses composantes La consommation des ménages redémarre. La croissance française atteint seulement 1,1 % en 2016.
Le gouvernement tablait sur une progression de 1,4 % du PIB sur l’ensemble de l’année. En 2015, la croissance s’était établie à 1,2 %. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Audrey Tonnelier Jusqu’au bout, les vents contraires de l’économie auront plombé le quinquennat de François Hollande. Alors que le président s’est muré dans un silence calculé depuis sa renonciation à briguer un second mandat, et que les candidats à la présidentielle tentent de s’imposer en se démarquant de son bilan, les derniers chiffres de la croissance tricolore dressent un portrait bien terne de notre économie. Lire aussi : Pourquoi la croissance française va faire pschitt en 2016 En 2016, le produit intérieur brut de la France (PIB) n’a crû que de 1,1 %, a annoncé l’Insee, mardi 31 janvier. Le commerce extérieur, principal cause de ce freinage La principale raison de ce freinage tient au commerce extérieur : il a pesé à hauteur de – 0,9 point sur la croissance. Repli de la consommation des ménages en décembre.
Les dirigeants de PME choisissent de ne pas croître. Pour le directeur des études économiques et de la prospective du groupe BPCE, les dirigeants de PME français ont un penchant naturel pour la « non-croissance » qui s’explique par plusieurs facteurs rationnels. Cela débouche sur l’incapacité de la France à créer un vivier d’ETI - entreprises de taille intermédiaire - de plus en plus puissant.
Un enjeu pour 2017. Vous avez mené, au cours des derniers mois, une étude approfondie sur la démographie des PME. Quelle a été votre démarche ? Conduire des travaux scientifiques sur la croissance des PME oblige tout d’abord à rassembler et à organiser des données souvent individuelles, éparses et difficiles à agréger : les PME, c’est-à-dire, dans nos travaux, les entreprises qui emploient entre 10 et 249 salariés sont environ 180 000 en France.
Au 1er janvier 2014, on recense 177 766 PME et 4 982 ETI qui emploient respectivement 5,2 millions et 3,3 millions de collaborateurs. Quels sont les principaux enseignements en terme démographique ? Compétitivité : le grand décrochage français. En cause le coût travail, les efforts de recherche, les investissements productifs. Il l’a réaffirmé avec conviction, comme tant d’autres avant lui. « La désindustrialisation n’est pas une fatalité », a martelé Manuel Valls, jeudi 10 novembre, lors d’une visite à Corbeil-Essonnes, sur le site du fabricant de semi-conducteurs X-Fab. La concurrence mondiale « ne fait aucun cadeau (…). Mais nous avons des atouts à faire valoir, et en particulier nos capacités d’innovation », a souligné le premier ministre. Vraiment ? Depuis des années, la perte de compétitivité de la France, cette difficulté de notre économie à rester dans la course mondiale, donne des sueurs froides aux économistes comme aux politiques.
Et pour cause. Lire aussi : Bercy calibre les ultimes mesures fiscales du quinquennat Le coût du travail, « usual suspect » Mais dans le secteur, tous les voyants sont au rouge. Emmanuel Jessua, directeur des études chez Coe-Rexecode, institut de conjoncture proche du patronat, indique ainsi : Dès lors, que faire ? Les effets du CICE encore très discutés. Aux Etats-Unis, une reprise économique inachevée et inégalitaire. Les années Obama (1|5) « Le monde était sombre avant que je gagne », prétend Trump. « L’économie repart », souligne le président sortant. La réalité est plus nuancée.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) « Le pays est un désastre. Nous n’avons plus Média d’appel de croissance. » Tel était le bilan que Donald Trump tirait, en août 2016, de huit années de présidence Obama. Barack Obama, lui, voit forcément le verre à moitié plein. Bien entendu, entre le satisfecit d’Obama et l’outrance de Trump, la réalité est plus nuancée. Une très timide amélioration de la croissance mondiale. L’Organisation de coopération et de développement économiques révise à la hausse ses prévisions de croissance mondiale. Dans un monde pris au piège d’une croissance désespérément molle, Donald Trump pourrait-il, finalement, être l’homme de la situation ?
Entre baisses d’impôts et relance massive de l’investissement, certaines promesses du président américain élu semblent, en tout cas, satisfaire à l’injonction martelée depuis des mois par les grandes institutions économiques internationales : activer l’arme budgétaire pour soutenir la reprise. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en prend acte dans le dernier cru de ses « perspectives économiques », présenté lundi 28 novembre. Et se permet – une fois n’est pas coutume – de réviser d’un iota à la hausse ses prévisions : la progression du produit intérieur brut (PIB) mondial est estimée à 3,3 % en 2017 (contre 3,2 % dans les projections de septembre). Lire aussi : Le retour de l’arme budgétaire. Croissance américaine en trompe l'oeil au 3ème trimestre.
Le PIB des États-Unis s’est établi à 2,9 % en rythme annualisé alors que les analystes tablaient sur 2,5 %. Après avoir déçu au deuxième trimestre, la croissance économique des États-Unis a accéléré plus que prévu au troisième trimestre, s’établissant à 2,9 %, selon une première estimation publiée par le département du commerce vendredi 28 octobre. Initialement, les analystes tablaient sur 2,5 % pour cette première évaluation du produit intérieur brut (PIB) de l’été. Cet indicateur économique était attendu car c’est l’un des derniers publiés avant l’élection présidentielle du 8 novembre. Il reste encore les chiffres de l’emploi du mois d’octobre, qui doivent être publiés le 4 novembre. Sur toute l’année 2016, le FMI prévoit une croissance de 1,6 %. Au plus haut depuis deux ans Au deuxième trimestre de l’année, l’activité de la première économie mondiale n’avait progressé que de 1,4 %.
Lire aussi : La Fed laisse entrevoir une hausse des taux d’intérêt… en décembre. Pourquoi la croissance française est toujours amorphe. France : le PIB a progressé seulement de 0,2% au troisième trimestre. Pourquoi la croissance française va faire pschitt en 2016. Le FMI reste pessimiste concernant la croissance mondiale. La zone euro peine à muscler sa croissance économique. La production industrielle en recul aux Etats Unis, Europe, Japon en 2015. Pourquoi Matteo Renzi ne parvient pas à redresser l’économie italienne. La croissance marque le pas en Europe. France : croissance nulle au deuxième trimestre. Coup de froid sur la croissance américaine. La France en croissance zéro au deuxième trimestre. La croissance est en berne en France depuis 50 ans. Etats-Unis : la croissance a ralenti dangereusement au premier trimestre. Pas de rebond pour l’économie mondiale en 2016.