On te manipule. Une Théorie du complot, c'est quoi ? Une théorie du complot (on parle aussi de conspirationnisme ou de complotisme) est un récit pseudo-scientifique, interprétant des faits réels comme étant le résultat de l’action d’un groupe caché, qui agirait secrètement et illégalement pour modifier le cours des événements en sa faveur, et au détriment de l’intérêt public. Incapable de faire la démonstration rigoureuse de ce qu’elle avance, la théorie du complot accuse ceux qui la remettent en cause d’être les complices de ce groupe caché. Elle contribue à semer la confusion, la désinformation, et la haine contre les individus ou groupes d’individus qu’elle stigmatise. Les 7 commandements de la théorie du complot 1. 2. La théorie du complot voit les indices de celui-ci partout où vous ne les voyez pas, comme si les comploteurs laissaient volontairement des traces, visibles des seuls "initiés". 3. 4.
La théorie du complot tend à mélanger des faits et des spéculations sans distinguer entre les deux. 5. Spicee - Home. Lanceurs d’alerte : piège à convictions. Chacun, avec ses mots, évoque cette «extraordinaire solitude».
Ce sentiment d’être le mouton noir, seul contre tous, sans savoir vers qui se tourner. Leur carrière s’est brisée le jour où ils ont parlé. Ils sont lanceurs d’alerte. Quel que soit leur secteur d’activité (banque, fonction publique, médico-social…) et les faits qu’ils dénoncent (malversation financière, corruption, maltraitance…), leurs histoires se ressemblent. Un jour, pour des raisons très variées, et parfois après avoir été impliqués, ils se décident à l’ouvrir. Certains se prennent un mur, parce qu’ils se sont confiés à la mauvaise personne ou qu’ils n’ont pas suffisamment de preuves. Comment sont-ils protégés ? Mal. La première loi date de 2007 et protège seulement les salariés du secteur privé des signalements de faits de corruption. La France est-elle à la traîne ? «Disons que nous sommes dans la moyenne, juge l’avocat William Bourdon, auteur du Petit Manuel de désobéissance civile (1).
Comment légiférer ? Mal. Les lanceurs d’alerte, vigies ou mouchards de la démocratie ? Ce sont les vigies ou des mouchards de la démocratie, les sauveteurs ou les dénonciateurs de nos sociétés numérisées.
Edward Snowden, Julien Assange ou Irène Frachon : ces noms figurent désormais au panthéon de la citoyenneté numérique, au firmament de la désobéissance civique. Exilé à Moscou, le premier est un ancien employé de la CIA qui a rendu publique une partie du programme de surveillance de masse de la NSA, l’Agence nationale de la sécurité américaine dont il était l’un des consultants. Réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, le deuxième est le fondateur de WikiLeaks, site de divulgation d’informations secrètes, célèbre pour avoir rendu publics des câbles confidentiels de la diplomatie américaine. Pneumologue au CHU de Brest, la troisième a contribué à mettre au jour le scandale du Mediator, ce médicament commercialisé par les laboratoires Servier, parfois utilisé comme un coupe-faim, et qui aurait provoqué la mort d’au moins 500 malades.
Tyrannie de transparence.