Sport sur ordonnance : l'absence de financement déçoit les collectivités. « Il manque l’essentiel », s’exclame le docteur Guillaume Barucq, médecin généraliste et adjoint au maire de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) à l’environnement, la qualité de vie et le bien-être.
La cité basque fait partie de la quarantaine de villes françaises pionnières qui ont instauré un dispositif de sport-santé sur ordonnance. Le décret n°2016-1990 était particulièrement attendu puisque qu’il devait définir un cadre à ce type de pratique en vue d’une généralisation à l’ensemble du pays. Dans les faits, à partir du 1er mars 2017, les médecins généralistes pourront donc prescrire de l’activité physique adaptée (APA) à potentiellement 10 millions de patients souffrant d’une affection de longue durée (ALD).
Mais surtout, le décret a précisé la liste des intervenants susceptibles d’encadrer les séances. La poursuite du système D « La bonne nouvelle est que ce texte reconnait officiellement les initiatives locales en place », poursuit Guillaume Barcucq. « La mauvaise ? Du sport sur « ordonnance » mais pas remboursé. Les médecins pourront prescrire, à partir du 1er mars, une activité physique aux 10 millions à 11 millions de Français souffrant d’une affection de longue durée.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Santi A compter de mercredi 1er mars, les médecins pourront prescrire de l’activité physique à leurs patients souffrant d’une affection de longue durée. Soit de 10 à 11 millions de Français atteints par l’une des quelque trente maladies concernées (diabète, maladie de Parkinson, cancer, etc). C’est un grand pas, dans un pays qui figure parmi les plus gros consommateurs de médicaments en Europe. Du « sport sur ordonnance » dans les hôpitaux de l’AP-HP. Un premier bilan encourageant du sport sur ordonnance testé à Biarritz - News Forme & Sport. Annoncé en mai 2015 par la ville de Biarritz, ce projet apporte des premiers résultats positifs et très encourageants.
Communiqué de presse : Les députés disent oui au « sport sur ordonnance » Communiqué de presse Vendredi 27 novembre 2015 Les députés Valérie FOURNEYRON (Seine-Maritime), Brigitte BOURGUIGNON (Pas-de-Calais), Pascal DEGUILHEM (Dordogne) et Régis JUANICO (Loire) saluent l’adoption définitive par les députés de l’amendement sur la prescription médicale du sport qu’ils avaient déposé à l’occasion de l’examen en dernière lecture du projet de loi relatif à la modernisation du système de santé (texte n°3103).
Grâce à cette mesure (dite « Sport sur Ordonnance », article 35bis A du projet de loi), adoptée à l’unanimité, les médecins traitants pourront désormais prescrire des activités physiques adaptées aux patients atteints d’Affections de Longue Durée (ALD). En France, plus de 9 millions de personnes souffrent d’une des trente ALD reconnues (diabète, maladies coronariennes ou neurologiques, cancers, etc.). [1] Sondage TNS Sofres réalisé pour la MAIF en juillet 2015 [2] Enquête IFOP pour Swiss Life de novembre 2015 Contacts presse : Tribune : « Sport sur ordonnance, ça marche » Tribune parue dans le Journal du Dimanche du 22 novembre Par Valérie FOURNEYRON, Brigitte BOURGUIGNON, Pascal DEGUILHEM et Régis JUANICO, députés signataires de l’amendement « Sport sur Ordonnance » En France, on estime à plus de 9 millions le nombre de patients souffrant d’une Affection de Longue Durée (ALD) reconnue.
Diabète, maladies coronariennes ou neurologiques, cancers… Ces pathologies n’épargnent personne, quel que soit l’âge, le sexe, la condition sociale. Face à cette réalité, notre système de santé se doit d’innover en intégrant, dans le parcours de soins, des pratiques thérapeutiques qui ne soient pas uniquement médicamenteuses. La culture du « médicament qui peut tout » est forte dans notre pays. Pourtant, les alternatives existent. Les exemples sont infinis. Sport sur ordonnance : 82 % des médecins y sont favorables. Les généralistes se déclarent très favorables à la possibilité de prescrire de l’activité physique.
Une possibilité qui leur sera prochainement offerte dans la nouvelle loi Santé. Les nombreux bénéfices de l’activité physique sur la santé ne sont aujourd’hui plus à démontrer, y compris pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Le sport sur ordonnance, testé déjà dans quelques villes françaises, pourrait être prochainement voté par les députés, dans le cadre de l'examen de la loi de santé. Et d’après une enquête réalisée par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) menée pour l’assureur Swiss Life, les médecins généralistes sont tout à fait enclins à effectuer ce type de prescriptions à l’avenir. Biarritz lance le sport sur ordonnance. Si l’on en croit les prédictions de l’OMS, un Français sur 4 sera obèse d’ici 2030… La faute à la malbouffe, mais pas seulement.
La sédentarité, véritable ennemie de nos artères, serait ainsi la première cause de mortalité en France. Pour l’ancienne ministre des Sports Valérie Fourneyron, à l’origine d’un amendement au projet de loi de santé permettant la prescription médicale d’une activité sportive en prévention tertiaire (chez des patients atteints d’une maladie)*, "on ne peut pas se résoudre à une politique tournée sur le soin et pas suffisamment sur la prévention".
Une idée que partage le Pr Gérard Saillant, président de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), pour qui "il faut absolument arrêter au plus vite une politique de prévention" si l'on ne veut pas assister à une véritable épidémie d'obésité et de maladies associées. Biarritz, ville santé depuis 2009 Biarritz n’a pas attendu d’en arriver là pour agir. Enquête santé : prévention par le sport, le Nord - Pas-de-Calais montre l’exemple. C’est un cas unique dans la région.
Une commune, Coudekerque-Branche (23 000 habitants), a décidé de prendre la santé de ses habitants en main. Avec une action de prévention qui tranche avec les habituelles campagnes d’information qui ont du mal à atteindre leur cible. « C’est pour nous tout simplement une mission de service public », explique Catherine Vanrenterghem, adjointe à la santé, qui confie s’être inspirée de l’exemple strasbourgeois où – avant même que ce ne soit inscrit dans la future loi de santé – il a été décidé de mettre en place le « sport sur ordonnance ». « C’était aussi une de nos promesses de campagne, poursuit l’élue, on pense que cela peut être vraiment un bon moyen de prévention et apporter du bien-être aux habitants qui ont en besoin… Et de toute façon, si on ne le fait pas, qui le fera ?
» Prise en charge gratuite L’expérimentation a deux mois. Affection longue durée. Biarritz se met au sport sur ordonnance. Nous le savons tous, pratiquer régulièrement une activité physique réduirait le risque de développer certaines maladies (maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cancers, diabète de type 2, ostéoporose).
Depuis 2009, la ville de Biarritz s’est engagée dans une démarche qualité à l’égard des biarrots. Sport sur ordonnance. Le sport est reconnu comme outil d’amélioration de l’état de santé.
Pour accompagner ses sociétaires accidentés ou malades, la MAIF a conclu un partenariat avec la Mutuelle des Sportifs. Les deux mutuelles se sont rapprochées pour proposer ensemble des solutions autour du sport. Le sport, prescrit comme les médicaments ? Des bénéfices indéniables pour mes patients. Les médecins pourront-ils bientôt prescrire du sport aux personnes atteintes d’affection de longue durée ? (Flickr/Ocal/CC) Ces dernières décennies, de multiples études l’ont démontré : la sédentarité accroît considérablement les risques de contracter une pathologie chronique, tels que le diabète, l’obésité, l’hypertension, ou encore une insuffisance respiratoire, et complique très souvent leur évolution.
Le sport sur ordonnance voté par l'Assemblée. Francetv info Mis à jour le , publié le À côté des médicaments pourrait bientôt figurer sur l'ordonnance du médecin une nouvelle prescription : des activités physiques. L'Assemblée nationale a voté cet amendement vendredi 10 avril. Strasbourg expérimente depuis trois ans les séances de sport sur ordonnance pour les malades chroniques. Des études scientifiques soulignent les bienfaits de l'activité sportive dans certains cancers. Gratuites la première année pour les patients, ces séances de sport sont financées par la ville et différents organismes de santé. Le sport, c'est aussi un médicament. A Blagnac, le sport sur ordonnance. Sport sur ordonnance,le point après six mois d’existence du projet pilote belge.
Les trois membres du Collège instigateurs du projet, Jean-Luc Crucke, Jacques Dupire et Bernard Grymonprez ont fait le point devant la presse, ce 22 janvier , six mois après le lancement du" Sport sur Ordonnance" à Frasnes-lez-Anvaing. Le Professeur Marc Francaux qui suit le projet en tant que membre du Comité scientifique avait fait le déplacement depuis LLN pour encourager publiquement cette expérience de "Sport Santé". " Lorsque vous consommez des médicaments qui activent la transformation du sucre dans le sens parce que vous êtes malade, ceux-ci sont remboursés à 100% par la sécurité sociale. La semaine dernière je me suis procuré une paire de baskets, je les ai payées ainsi que la TVA.
C'est illogique ! " A Frasnes-lez-Anvaing, depuis septembre, une vingtaine de sportifs ont rejoint le projet et viennent au minimum trois fois par semaine assister aux séances de fitness qu'encadre Yvon Joly. >>>>> Revoir séquence JT RTBF du 22/01/2014: ICI >>>> Voir article Courrier: ICI.