Le Recueil Factice. Enquête sur les Publics et les usages des bibliothèques municipales en 2016. Enquête sur les Publics et les usages des bibliothèques municipales en 2016 Détails Catégorie : Politiques publiques: culture, livres, internet,..
Création : samedi 17 juin 2017 09:34 Affichages : 625 Douze ans après la dernière étude nationale sur les bibliothèques municipales en France, le ministère de la Culture publie les résultats de la dernière grande enquête sur les publics et les usages de ces bibliothèques. "Face à la concurrence accrue des écrans déjà repérée lors de la dernière édition des Pratiques culturelles des Français et dans un contexte d’accroissement du nombre de lieux de lecture publique dû à la volonté conjointe des collectivités et de l’État, cette nouvelle enquête était attendue. " Disponible depuis le 16 juin 2017, cette étude met en lumière un mouvement de fond en faveur de la fréquentation des équipements de lecture publique, 40% des Français de 15 ans et plus s’étant ainsi rendus dans leur bibliothèque en 2016 (35% en 2005).
Bibliofrance.org Source : MCC. “Pourquoi viennent-ils ?” De la bibliothèque comme lieu et comme marque. De retour de #ADBU2017 et #ubibcamp2, où le rôle des bibliothèques universitaires au sein des communautés de l’ESR a fait l’objet d’échanges nourris, je m’interrogeais sur l’identité de nos BU, et la manière dont, à travers le temps très long, la “Bibliothèque” incarnait dans l’imaginaire collectif certaines valeurs de transmission, de continuité, de partage et d’ouverture en tant que lieu de sociabilité savante.
La découverte du beau Learning center “Lilliad Innovation” donnait matière à penser sur les diverses manières de vivre, d’assumer ou de dépasser notre héritage de “bibliothèques” en terme d’image de marque au sein de la communauté universitaire et de la société en général. (* erratum : Lilliad vient de me confirmer qu’il n’y a aucun projet de généralisation de l’appellation à d’autres sites lillois). Comme souvent, un collègue, quelque part, se posait des questions comparables et avait pris la peine d’écrire un billet de blog en anglais pour ouvrir la conversation. Tout seuls. Le « bookstore model » : le retour de la vengeance des classements par centre d’intérêt. Je travaille en ce moment à la création d’une nouvelle médiathèque.
Forcément, dans ce type de projet, la question du plan de classement se pose assez vite : comment mettre en scène les collections pour que des usagers de toutes sortes trouvent ce qu’ils cherchent de façon autonome ? La plupart des bibliothèques emploient la vénérable Classification Décimale de Dewey mais il existe des alternatives ! Depuis une dizaine d’années, plusieurs bibliothèques, essentiellement américaines, se félicitent d’avoir abandonné la CDD pour basculer vers un nouveau système inspiré des pratiques des libraires. Elles remettent au goût du jour les classements par centres d’intérêt qui ont connu une gloire éphémère dans les années 80… La CDD, ses limites et ses bricolages « Pourquoi les usagers ont du mal à trouver des documentaires. » Sondage réalisé par Barbara Fister en 2009, source Face à ces limites évidentes, la plupart des bibliothèques françaises ont choisi de bricoler la CDD. Le bookstore model. Quelles sont les bibliothèques universitaires aux horaires d’ouverture les plus étendus ?
Le label NoctamBU + distingue 84 BU, dans une cinquantaine d’universités, qui ouvrent au moins 63 heures par semaine, et au moins 245 jours par an.
En voici la liste. Les étudiants qui ont intensément fréquenté les bibliothèques universitaires, dites « BU », pour réviser leurs partiels, ont peut-être remarqué que certaines affichent, depuis la rentrée, un label NoctamBU +, sans forcément savoir ce qu’il signifie. Lire notre reportage : Etudier à Paris, ou l’art de jongler avec les bibliothèques Contrairement à ce que laisse penser sa consonance, ce label, créé dans le cadre du plan « Bibliothèques ouvertes », ne distingue pas les BU ouvrant chaque soir jusqu’à une heure donnée, mais plutôt celles qui ouvrent leurs portes un grand nombre d’heures par semaine — qu’il s’agisse de proposer des nocturnes ou des créneaux durant les week-ends —, ainsi qu’un grand nombre de jours par an, incluant souvent les vacances d’hiver et de printemps, périodes de préparation des examens.